| | Les défis de l'été | |
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Mikan Dictatrice au fouet d'argent
Messages : 6806 Inscrit le : 20/03/2010 Localisation : Je suis passée par ici, je repasserai par là...
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| Sujet: Les défis de l'été Ven 9 Aoû 2013 - 14:42 | |
| Ave Phénixiens c'est votre dictatrice adorée qui vous parle !
Cet été, pourquoi laisser vos plumes se reposer alors qu'on pourrait s'amuser avec ? Je lance donc un nouveau jeu pour tout le mois d'août !
Le principe est simple, à partir d'un thème donné, il vous faudra écrire un texte comprenant entre 100 et 500 mots (ni plus, ni moins). Le premier à poster son texte sur ce topic se verra alors chargé de lancer le nouveau thème et ainsi de suite jusqu'au 1 septembre ^^^^Fictions originales et fanfictions sont acceptées afin que tout le monde puisse participer ! Pas de contrainte de fandom, mais tout le reste est possible (thème, rating, genre...) et vous pouvez cumuler les conditions. Si le joueur qui a lancé le nouveau thème est le premier à poster son texte, il devra attendre trois jours avant de donner un nouveau défi. Si d'ici là, un autre joueur a publié, alors ce sera à lui de prendre la main.
Si quelqu'un vous devance dans la publication d'un texte et donne un nouveau thème, que cela ne vous empêche pas de partager quand même votre travail !
Ajout : pensez à préciser de quel fandom il s'agit et le nombre de mots que vous avez fait.
N'hésitez pas à poser vos question, en attendant, le premier thème pour ce défi sera :
Thème 1 : " Ils ne savaient pas que c'était impossible, alors ils l'ont fait " (Marc Twain) -> Hamtaro - Harry Potter - 214 mots
Thème 2 : "Etant donné un mur, que se passe-t-il derrière ?" Georges Perec. -> Hamtaro - Harry Potter - 458 mots
Thème 3 : "Le courage, c'est l'art d'être le seul au monde à savoir que vous avez peur." -> Mikan - Black Butler - 384 mots
Thème 4 : "Tel est pris qui croyait prendre" -> Hamtaro - Harry Potter - 348 mots
Thème 5 : Décrire une scène de torture -> Mikan - Black Butler - 460 mots
Thème 6 : "Dans le temps, même le futur était mieux." Karl Valentin -> Mikan - Black Butler - 308 mots
Thème 7 : "Vous, vous avez une idée derrière la main, j'en mettrais ma tête au feu !" Alexandre Astier
Thème 8 : " Quoi de plus seul qu'un héros ? " Boris Vian (en cours)
Dernière édition par Mikan le Dim 1 Sep 2013 - 9:46, édité 14 fois | |
| | | Mikan Dictatrice au fouet d'argent
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| Sujet: Re: Les défis de l'été Sam 17 Aoû 2013 - 11:16 | |
| Il est temps de changer le thème pour stimuler les esprits. Cette fois, ce sera : « Etant donné un mur, que se passe-t-il derrière ? » Georges Perec | |
| | | Hamtaro Bettapouale
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| Sujet: Re: Les défis de l'été Sam 17 Aoû 2013 - 14:31 | |
| - Que se passe-t-il derrière ce mur ? (Harry Potter - presque 500 mots) :
— Alors ? Vous entendez quelque chose ? Les jumeaux se décollèrent du mur pour lancer un regard en biais à leur petit frère. Fred examina le morceau de plastique rose d'un air soucieux, tandis que George répondait avec une moue déçue : — Rien du tout. Ils ont dû mettre un sort de silence. — Et vos oreilles, là, ça marche pas ? — Non, Ron, répondit Fred. C'est encore un prototype, mais on y travaille. — Alors on n'a aucune idée de ce qui se passe à l'intérieur ? souffla Ron de dépit. — T'as tout compris, félicita ironiquement George en s’adossant au mur, vite imité par ses deux frères. Ils restèrent silencieux un petit moment, sans qu’aucun son n’émane de la pièce voisine. — Cela dit, commença Fred avec un sourire en coin, on peut sûrement deviner. George ricana mais Ron n’avait pas compris. — Deviner ? Comment on peut avoir la moindre idée de ce qu’ils font à côté ? — Ah, Ronnie, soupira George en passant un bras autour de ses épaules. À ton avis, que peuvent faire un homme et une femme, seuls, dans une pièce protégée par un sort de silence ? Ron ouvrit la bouche, s’apprêtant à répondre qu’ils discutaient certainement stratégie de guerre, puisque le Square Grimmaurd était le quartier général de l’Ordre. Puis il rougit sous le coup de la compréhension, avant de blanchir d’écœurement. — Mais vous êtes dégueulasses ! s’exclama-t-il, outré. Je vous rappelle que c’est Rogue dans cette pièce ! Fred hocha la tête d’un air sérieux et vaguement pensif : — Et qui sait ce que peuvent bien cacher ses éternelles robes noires ? Ron poussa un cri de protestation et se releva vivement pour s’éloigner au pas de course. La porte s’ouvrit alors sur le professeur Rogue, suivi de Tonks qui passa rapidement dans le couloir, rangeant quelque chose dans une poche intérieure de sa robe. Elle jeta un coup d’œil intrigué aux jumeaux assis contre le mur, mais se dépêcha de partir, visiblement pressée. Rogue resta à l’entrée de la pièce, et couva les deux garçons d’un regard noir. — Encore en train d’écouter aux portes ? — Pas du tout, professeur, sourit Fred en rangeant rapidement l’oreille à rallonge dans sa poche. — On était juste en train de donner une petite leçon de vie à Ron, répondit George. — Mais je crois que le pauvre a encore un peu de mal à l’accepter, termina Fred. Le professeur Rogue les fixa quelques instants, sceptique, avant de partir à son tour. Les jumeaux l’observèrent jusqu’à ce qu’il quitte le couloir. — Dis, Gred... Est-ce que toi aussi tu es en train d’imaginer ce qui se cache sous les robes de Rogue ? — Je crains que oui, Forge... Ils échangèrent un regard mi-amusé, mi-dégoûté. — On est cons, quand même... Effectivement, c'était plus inspirant que le premier (mais j'aurai fini par trouver quelque chose...).
Nouveau thème :
« Le courage, c'est l'art d'être le seul au monde à savoir que vous avez peur. »
Dernière édition par Hamtaro le Sam 17 Aoû 2013 - 18:22, édité 2 fois | |
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| | | | Hamtaro Bettapouale
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| Sujet: Re: Les défis de l'été Dim 18 Aoû 2013 - 10:52 | |
| Allez, ton thème m'a inspiré J'aime bien ton texte, c'est bien du Fred et Georges XD La scène pourrait se trouver dans le bouquin que ça choquerait pas, ça s'insèrerait bien je pense.- Black Butler (384 mots):
Elle le menaçait. Elle. Lui. Il n’y croyait pas. Comment sa propre tante, qui le chouchoutait tant, pouvait à présent tourner une arme vers lui. Il voulut se rassurer en pensant qu’elle ne lui ferait jamais de mal. Malgré les incitations de Grell, jamais Lady Red ne pourrait abattre ainsi le fils de sa sœur. Même si elle avait assassiné toutes ces jeunes femmes, il ne pouvait pas croire qu’elle s’en prendrait à lui. Et pourtant, il peinait à calmer ses tremblements. Il ne devait pas montrer sa faiblesse, d’autant qu’il n’avait rien à craindre, rien ne pouvait lui arriver. Il prit une profonde inspiration pour se redonner contenance ; le comte de Phantomhive ne pouvait se permettre de fléchir face à une arme. Ce n’était pas la première fois qu’il affrontait la mort et ce ne serait certainement pas la dernière. Cependant, ce n’était pas le couteau qu’il craignait, mais bien celle qui le tenait. Cette femme à qui il avait fait confiance et qu’il aimait malgré son agaçante extravagance. S’il avait jusque là réussi à ne rien laisser transparaître, il ne put empêcher son visage de se tordre en une expression de terreur durant l’espace d’une seconde. Elle avait levé son arme et avançait vers lui dans un élan désespéré. Elle était finalement résolue à le tuer. Emportée par sa fougue, les yeux fermés, elle n’avait pas vu son neveu ouvrir la bouche pour hurler. Elle sentit seulement sa lame s’enfoncer dans la chaire. Ciel et Lady Red ouvrirent les yeux en même temps, celle-ci certaine d’avoir atteint son but, celui-là surpris de ne pas sentir la morsure du couteau. Comme il fallait s’y attendre, Sebastian s’était interposé pour protéger son maître. Inutile de les cacher, le grand diable connaissait les faiblesses du garçon, il les guettait et s’en amusait. Lui avait vu l’expression effrayée qu’il n’avait pu contenir, lui savait que malgré son semblant d’invincibilité, Monsieur le comte était paralysé par la peur. Même s’il sauvait les apparences face aux autres, le majordome voyait derrière son masque impassible ; son petit maître était encore un enfant qui portait une charge trop lourde pour ses frêles épaules. Thème suivant : Tel est pris qui croyait prendre | |
| | | Hamtaro Bettapouale
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| Sujet: Re: Les défis de l'été Dim 18 Aoû 2013 - 21:46 | |
| Merci ^^^^J'aime bien le tien, même si je connais pas Black Butler (enfin, juste de nom). C'est bien fait
Je viens d'avoir une idée pour le nouveau thème, c'est parti !
EDIT : Il y a plus de 500 mots :/ mais là tout de suite, j'ai la flemme de chercher à élaguer ce soir... Désolée !
- Tel est pris qui croyait prendre ! (Harry Potter - 710 mots) :
— C’est bon ? On y va ? Fred se tourna vers son jumeau : — C’est parti ! Ils eurent tous deux le même sourire de requin sur le point de prendre son repas. À l’étage d’en-dessous, juste sous les escaliers, le professeur Rogue parlait avec Tonks en murmurant précipitamment, et la jeune femme semblait s’énerver, ses cheveux virant lentement au rouge vif. Ils furent interrompus par Remus Lupin qui les interpella depuis la cuisine, et ils échangèrent un regard agacé tout en le rejoignant. Ils ne virent pas la poudre dorée tomber derrière eux depuis le palier supérieur. — Bouse d’hippogriffe ! grogna Fred en rebouchant le flacon. — Ce n’était que le premier essai, mon frère, le rassura George. Ce n’était que le premier essai ! Le deuxième, dans la cuisine, ne fut pas beaucoup plus fructueux. Le troisième eut lieu dans le salon, et le quatrième dans un couloir du troisième étage. — Puisqu’on ne peut pas le surprendre... — Encore moins seul ! — … pourquoi n’essaierait-on pas de piéger une porte ou un placard ? — Une porte ou un placard qu’il serait le seul à manipuler... ! Ils pénétrèrent dans la pièce de la maison qui servait de laboratoire, où Rogue concoctait quelque potion nécessaire pour les membres de l’Ordre – le plus souvent, la Tue-loup du professeur Lupin – et piégèrent comme prévu la porte d’un meuble abritant des ingrédients. Puis ils se cachèrent dans un coin, sous un sort de désillusion, et attendirent que leur proie se montre. Il arriva quelques instants plus tard, referma soigneusement la porte, porta attention au chaudron qui bouillonnait doucement sur un coin de l’établi, puis se dirigea vers le placard ensorcelé, tout cela sous l’œil mi-anxieux mi-excité des jumeaux Weasley. Il y eut un grand BANG, comme l’explosion d’un pétard surprise, qui résonna dans toute la maison. En quelques secondes, la pièce fut envahie par les membres de l’Ordre présents à cet instant. À leur grand malheur, Madame Weasley faisait partie du lot. Tous déboulèrent en envoyant la porte dans le mur, baguette au poing et sur les nerfs. Ils restèrent tous stupéfaits en constatant la présence des jumeaux, étalés à terre sous le choc, la totalité de leurs vêtements éparpillée autour d’eux. Tonks fut la première à briser le silence en éclatant de rire, tandis que les deux garçons ramassaient un pull ou une chemise pour se cacher un minimum. Les autres l’imitèrent rapidement tout en rangeant leurs baguettes, soulagés. — Mais qu’est-ce qui s’est passé ? demanda Lupin. — Et ben... on a voulu expérimenter, répondit Fred, rouge de gêne mais avec un grand sourire sur le visage. — Mais comment avez-vous fait ? demanda George, tout aussi rouge, en regardant le professeur Rogue d’un air intéressé. Ça fait des jours qu’on travaille sur ce sort, comment l’avez-vous déjouer ? Rogue, lui, n’avait pas bougé d’un pouce, et contemplait les jumeaux avec une expression mi-consternée, mi-horrifiée. — J’imagine que vous n’avez pas pensé une seconde qu’une simple potion anti-charmes pouvait bloquer la grande majorité des sortilèges, répondit-il d’un ton monocorde, avant de poser la question qui semblait le démanger depuis le début, mais dont il n’avait visiblement pas du tout envie de connaître la réponse : Qu’essayiez-vous au juste de faire ? — C’est la question que je me pose également, intervint leur mère de ce ton qui présageait généralement une crise de colère. Et pourquoi êtes-vous nus ? questionna-t-elle, sa voix montant dangereusement dans les aigus. — On voulait... commença George, mais il s’interrompit en réalisant que "déshabiller le professeur Rogue" sonnait définitivement mal, et ne ferait qu’aggraver leur cas. Il échangea un regard mortifié avec son frère. — Hm... tester un sort qui s’est apparemment retourné contre nous lorsqu’il n’a pas pu atteindre sa cible, reformula Fred avec un peu plus de tact. Ils affichèrent ensuite une mine contrite et un sourire penaud. Leur mère était rouge de colère, Rogue donnait l’impression qu’il allait être malade, et les autres personnes présentes se contentèrent de ricaner en quittant la pièce, avant que Molly Weasley ne se mette à crier. Ce qui ne manqua évidemment pas. Fred et George supportèrent le sermon uniquement parce qu’ils réfléchissaient déjà à comment annihiler une potion anti-charmes...
Je les aime bien, ces deux-là !!
EDIT 2 : Whooops ! Une autre thème
Une scène de torture. | |
| | | Mikan Dictatrice au fouet d'argent
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| | | | Hamtaro Bettapouale
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| Sujet: Re: Les défis de l'été Dim 18 Aoû 2013 - 22:33 | |
| Roh, bon, d'accord. Rabat-joie !
- Tel est pris qui croyait prendre (Harry Potter - 348 mots) :
— Attends une seconde, ils ont fait quoi ? Hermione fronça les sourcils et lui jeta un regard agacé, mais Harry n’y prêta pas attention et se tourna vers les jumeaux. — Répétez-moi ça... ? demanda-t-il sans pouvoir empêcher sa voix de prendre une note admirative. Fred et George échangèrent un regard gêné, apparemment peu ravis de voir le sujet ramené dans la conversation. — Ils ont essayé d’utiliser sur le professeur Rogue une poudre ensorcelée destinée à lui ôter ses vêtements, résuma rapidement Hermione, et c’était surprenant d’entendre comment cette simple phrase pouvait être lourde de reproches et de mépris. — Mais c’est... commença Harry. — Dégueulasse ! répéta Ron d’une voix forte en foudroyant ses frères du regard. Les jumeaux haussèrent les épaules comme s’ils s’en avaient rien à faire, mais contemplaient soigneusement le mur ou le sol. — J’allais dire génial, grimaça Harry, mais oui, vous auriez pu choisir une autre victime... Et alors ? insista-t-il malgré tout. — Alors rien du tout ! coupa Hermione d’un ton tranchant. Ils ont échoué et ont été pris à leur propre piège. Et heureusement pour eux parce que sinon, le professeur Rogue les aurait proprement étripés ! Elle semblait surtout furieuse qu’ils aient osé s’en prendre à un professeur. Harry secoua la tête et changea de sujet. Un peu plus tard, toutefois, il parvint à se retrouver seul avec les jumeaux, qui eurent un sourire en coin en le voyant les rejoindre. — C’est amusant, remarqua George. Quand on a mentionné ce qu’il pouvait y avoir sous les robes de Rogue, Ron a immédiatement hurlé au scandale. Fred sortit alors un flacon de sa poche et l’agita sous le nez du brun. — Mais on dirait que toi, ça t’intéresse de savoir, ricana-t-il. Harry attrapa le flacon et examina son contenu : c’était une fine poudre dorée, en quantité généreuse. Il reporta son regard sur les jumeaux, qui l’observaient attentivement. Ils échangèrent un coup d’œil et eurent un sourire de connivence. — Le sixième essai est pour toi, déclarèrent-ils. Secouant la tête avec amusement, Harry empocha le flacon.
Légèrement éloigné du thème, du coup, mais l'allusion est suffisamment explicite, à mon humble avis. (Sinon, j'écris un troisième texte sur les déboires des jumeaux !! )
Je peux proposer mon thème "torture", maintenant ? | |
| | | Mikan Dictatrice au fouet d'argent
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| | | | Hamtaro Bettapouale
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| Sujet: Re: Les défis de l'été Dim 18 Aoû 2013 - 23:21 | |
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| | | Mikan Dictatrice au fouet d'argent
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| Sujet: Re: Les défis de l'été Lun 19 Aoû 2013 - 12:43 | |
| - le 18/08/2013 à 23h08 a écrit:
- C'est bon, ça marche comme ça ^^^^Moi je donne des citations parce que c'est mon délire du moment et que je voulais changer, quand je donne un thème je donne généralement une situation ou un mot. Mais vous faîtes bien comme vous voulez pour ça, pas de problème
Je vais laisser une chance à d'autres de participer, mais j'écrirai quand même quelque chose.
Je rappelle au passage que vous pouvez toujours écrire sur des défis terminés, vous ne pouvez juste pas donner de thème ensuite.
Edit : le 19/08/2013
Bon ben puisque mon texte est fini, le voici :
- Black Butler (460 mots):
La pluie tombait drue, inondant le jardin, battant contre les fenêtres. Un éclair venait parfois zébrer le ciel dans un grondement terrifiant. Non, il ne dirait rien, il ne pouvait se le permettre. Pourtant, il ne pouvait continuer d’ignorer les cris qui suppliaient à l’extérieur. Il prit une grande inspiration pour tenter de se fermer à ces appels à l’aide, la colère montant en lui : quel honte d’être si faible ! Il abhorrait de laisser ces petites voix délicates se briser de terreur, et plus il y pensait, plus il imaginait leur petit corps trempés, tremblant de peur et de froid, leurs membres salis par la terre boueuse, souillés par cette matière visqueuse et collante. Comment laisser ces êtres si fragiles souffrir de la sorte ? Les gouttes d’eau venant s’écraser sur eux comme autant de coups de fouet. Un éclair déchira la nuit noire, détachant les ombres battues par la tempête. Recroquevillés sous un porche, un arbre, ou tout autre abri de fortune, ses protégés pleuraient leur détresse. Que n’aurait-il pas donné pour courir à leur secours, pour les arracher à ce calvaire et leur offrir le confort douillet de la maison qui se dressait devant eux. Blottis les uns contre les autres, tenus à l’écart des hauts murs de la demeure, condamnés à vivre dans la tourmente qui faisait rage. Il ne pouvait définitivement pas se résoudre à ne rien faire. Les poings serrés, la tête baissée, il avait de plus en plus de mal à se contrôler. Il devait agir ! Il ne supporterait pas de les abandonner à un tel sort, il ne vivrait pas avec une telle atrocité sur la conscience. Il ferma les yeux à s’en fendre les paupières alors que le tonnerre grondait à nouveau. Quel bourreau impitoyable fallait-il être pour les livrer en pâture à la nuit ? Non, il ne dirait rien, il n’allait pas s’abaisser à supplier, à implorer la clémence de ce démon qui le tenait pris au piège. Et pourtant, il souffrait sans doute autant que ces pauvres malheureux. Que quelqu’un leur vienne en aide ! Il avait envie de hurler, de réveiller toute la maisonnée, de leur ouvrir les yeux : regardez comme ils souffrent ! Mais il ne dirait rien. Il ne lui ferait pas ce plaisir. Il pleurerait en silence avec eux. « Ҫa va, Sebastian, arrête de faire cette tête. Fais les donc rentrer, mais qu’ils ne sortent pas de ta chambre. » Le majordome releva la tête, surpris de la réaction de son maître : cet enfant avait donc un cœur ? Ciel regarda, d’un air las, le grand démon noir partir au pas de course. Et tout ça, pour des chats.
Est-ce assez torturé ?
Thème suivant : "Dans le temps, même le futur était mieux." Karl Valentin
Dernière édition par Mikan le Lun 19 Aoû 2013 - 15:32, édité 1 fois | |
| | | Hamtaro Bettapouale
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| | | | Vinou Factrice suprême et fourbe
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| Sujet: Re: Les défis de l'été Lun 19 Aoû 2013 - 23:35 | |
| [quote="Mikan"] - le 18/08/2013 à 23h08 a écrit:
"Dans le temps, même le futur était mieux." Karl Valentin
Cay faux : C't'ait mieux avant ! J'me sens trop roulé, le thème torture m'inspirait bien mais je me suis fait grilläy... Monde cruel. | |
| | | Mikan Dictatrice au fouet d'argent
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| | | | Vinou Factrice suprême et fourbe
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| Sujet: Re: Les défis de l'été Mar 20 Aoû 2013 - 18:37 | |
| Ui j'ai lu les règles du jeu mais c'est moins marrant sans pouvoir coller un truc au suivant... Alors j'attends un autre thème inspirant | |
| | | Mikan Dictatrice au fouet d'argent
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| | | | Hamtaro Bettapouale
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| Sujet: Re: Les défis de l'été Jeu 22 Aoû 2013 - 22:18 | |
| Ah, et en plus c'est drôle ! | |
| | | Mikan Dictatrice au fouet d'argent
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| Sujet: Re: Les défis de l'été Sam 24 Aoû 2013 - 13:49 | |
| Oui, je trouvais ça sympa de mettre une citation marrante J'espère que quelqu'un nous fera un texte là-dessus. En attendant, je mets quand même mon texte pour mon précédent thème.
Allez Vinou, lance toi !
- "Avant, même le futur était mieux" - Black Butler (308 mots):
Il avait beau s’efforcer de chasser la nostalgie, il ne pouvait s’empêcher de se laisser envahir chaque soir. Dès lors qu’il se retrouvait seul, installé dans son lit, il ressentait la solitude qui l’écrasait. La douleur d’avoir vu sa vie détruite résonnait avec le flot de souvenirs qui l’envahissait. Il revoyait toujours la même scène : les flammes d’abord, puis cet horrible sceau. Inconsciemment, il portait souvent sa main à son flan où la marque resterait sans doute visible à jamais. Après avoir tant souffert, que lui restait-il encore ? Dans ce grand manoir, il se sentait plus seul que jamais. Bien sûr, il ne l’était jamais réellement, Sebastian veillant toujours à le suivre comme son ombre. Cependant, lorsque le démon refermait la porte après avoir couché son maître, Ciel ne pouvait retenir un frisson. S’il était parfois tenté de se trouver chanceux d’avoir une telle créature à ses côtés, il savait parfaitement que malgré son apparente docilité, le majordome gardait en tête sa récompense. Il n’avait que douze ans et déjà, il avait renoncé à la vie : un jour, il devrait honorer son pacte. Il se prenait alors parfois à regretter le temps où il vivait dans l’insouciance, entouré de ses parents. Il n’avait même pas à se préoccuper de tracer sa voie, on avait tout pensé pour lui. Il reprendrait le flambeau familiale et deviendrait un grand homme. À présent, fini les beaux rêves et les grands projets, il ne pensait plus qu’à retrouver ceux qui l’avait tant humilié. Peu lui importait d’agir dans l’ombre et de se salir les mains. Depuis ce jour funeste, l’enfant en lui était mort avec toutes ses illusions. Il ne pouvait plus reculer, désormais, plus rien ne pourrait le sauver. Il n’avait plus d’avenir.
Dernière édition par Mikan le Dim 25 Aoû 2013 - 17:09, édité 1 fois | |
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| | | | Hamtaro Bettapouale
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| Sujet: Re: Les défis de l'été Lun 26 Aoû 2013 - 22:48 | |
| - Il ne savait pas que c'était impossible... (Harry Potter - 214 mots) :
— Mais... mais c’est impossible de transplaner dans Poudlard ! s’écria Hermione pour ce qui lui semblait la millième fois depuis le début de sa scolarité. Et ce gamin arrivait et détruisait sans scrupule une conviction qu’elle pensait inébranlable. C’était intolérable. C’était un fait établi que personne ne pouvait transplaner à l’intérieur du domaine de l’école. C’était tout simplement impossible !
— Ah... ? grimaça Luka en détournant le regard.
— Comment as-tu fait ça ? cria-t-elle presque, au bord de l’hystérie.
Harry et Ron jugèrent plus sage de se plonger dans leurs devoirs.
— Hmm... désolé ? fit leur ami d’un ton un peu confus.
— Désolé ? Tu es désolé ? Je me fiche de tes excuses, je veux savoir comment tu as fait ça ! s’énerva Hermione.
— Je ne savais pas que c’était impossible... ronchonna Luka en croisant les bras.
— Tu ne savais pas... répéta la jeune fille en se laissant tomber sur le fauteuil le plus proche. Même si tu ne savais pas, ça n’explique pas comment tu as pu...
La pauvre semblait complètement perdue. Harry et Ron échangèrent un regard amusé, et Luka baissant les bras, mal à l’aise.
— Je ne savais pas que c’était impossible, répéta-t-il sur un ton d’excuse. Je l’ai fait, c’est tout...
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| | | Mikan Dictatrice au fouet d'argent
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| Sujet: Re: Les défis de l'été Jeu 29 Aoû 2013 - 13:34 | |
| Pour terminer ce jeu, un clin d'oeil à notre Phénix, le dernier thème sera : Jouer avec le feu. | |
| | | Mikan Dictatrice au fouet d'argent
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| | | | Hamtaro Bettapouale
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| Sujet: Re: Les défis de l'été Dim 1 Sep 2013 - 18:17 | |
| Oui, 1133 mots... je ne pouvais passer à côté ! Je pense que je vais intégrer tout ça dans ma fic, j'adore
- Thème 5 : Décrire une scène de torture (Harry Potter - 1133 mots) :
Les hurlements s’intensifièrent lorsque, d’un mouvement négligent de sa baguette magique, le Seigneur des Ténèbres accentua la puissance du sortilège. L’homme devant lui se tordait sur le sol sous la torture, alors que les autres Mangemorts observaient en silence, le masque blanc cachant leurs émotions. Certains jubilaient de voir un des leurs souffrir de sa traîtrise et se délectaient du spectacle, d’autres détournaient le regard, mal à l’aise ou écœurés. Au sol, des taches de sang frais fonçaient la pierre, et les lambeaux de vêtements laissaient voir la peau coupée ou déchirée au gré des spasmes du corps qui se tordait de douleur. Les cris s’étaient étouffés. Le Lord abaissa sa baguette, mettant fin au supplice ; l’homme s’effondra en gémissant. Un dernier sort l’atteignit, et son sang se réchauffa lentement. Il trouva la force de hurler à nouveau lorsqu’il le sentit bouillir dans ses veines ; sa peau rougit et gonfla peu à peu, une fine vapeur blanche s’éleva de son corps.
— Voici ce qui attend ceux qui me trahissent... prononça doucement le Seigneur des Ténèbres, alors que l’homme à terre commençait à se griffer de ses propres mains en s’époumonant.
Ils le regardèrent brûler de l’intérieur jusqu’à ce qu’il meure dans un gargouillement de pure souffrance. Le silence tomba sur l’assemblée, chacun se demandant ce qui allait suivre.
— C’est une triste journée... parla à nouveau leur maître. Après la désertion de ce jeune sorcier si prometteur, j’apprends que l’un de mes plus anciens sujets m’a trompé.
Ils retinrent tous leur souffle, consternés. Chacun se sentait vulnérable dans ces moments-là, même s’ils n’avaient rien à se reprocher. Sauf un, qui n’osa pas montrer son inquiétude.
— Cela me chagrine d’autant plus qu’il m’était précieux, poursuivit le Lord. Si talentueux, si intelligent...
Son regard parcourut les rangs des Mangemorts, et chacun frissonnait quand les yeux rouges s’arrêtaient sur eux pendant une seconde.
— Trop intelligent, visiblement.
Et il y avait un venin effrayant dans sa voix, de la rancune et de l’amertume. Une certaine vexation, également, comme s’il était offensé d’avoir pu être trompé par un sous-fifre – ce qui était sans doute le cas.
— Il y a probablement une leçon à tirer de cette découverte, déclara-t-il en examinant sa baguette qu’il faisait tourner entre ses mains, donnant l’impression qu’il songeait à voix haute. Ne jamais se contenter d’une seule source d’information. Un avis différent donne parfois un nouvel éclairage sur une situation...
Il releva les yeux pour contempler les Mangemorts. Ceux-ci étaient un peu perdus par le discours et échangeaient quelques regards confus.
— La leçon que j’ai apprise aujourd’hui est qu’il faut toujours se fier aux faits.
Sa voix porta dans toute la salle comme une sentence.
— Severus, chuchota-t-il ensuite. Approche...
L’un des Mangemorts déglutit imperceptiblement et avança devant le Seigneur des Ténèbres, posant un genou à terre.
— Maître, je... commença-t-il sans trop savoir ce qu’il allait dire.
— Chut, l’interrompit ledit maître ; sa voix était douce, mais affreusement glaciale, et tout le monde pouvait entendre la colère gronder derrière le ton anodin. Tu as été très intelligent, Severus. Jamais je ne me suis douté que tu pouvais m’avoir mené en bateau pendant si longtemps. Mais les choses que je vois dans ton esprit ne sont pas celles que me montrent d’autres...
Le maître des potions se tendit, se demandant quel membre de l’Ordre avait été capturé, ou quel mangemort avait pu surprendre l’une de ses conversations, mais il se doutait qu’il n’aurait pas de réponse. Il allait mourir aujourd’hui, c’était quasiment certain. Voldemort parla pendant quelques instants, disant à quel point il était déçu et furieux, et expliquant de quelle façon il comptait lui faire payer sa traîtrise, puis il leva finalement la longue baguette noire vers lui. Rogue se releva au même instant : il n’était pas dit qu’il se laisserait torturer et tuer sans se défendre.
Mais à peine eut-il sorti sa propre baguette qu’un sort le percuta de plein fouet, si violemment qu’il ferma les yeux sous le choc et recula de quelques pas.
Au même instant, un incroyable bruit d’explosion tonna dans la salle, l’écho se répercutant sur les murs dans un vacarme assourdissant. Pendant quelques secondes, il resta prostré, les yeux fermés et les mains sur la tête dans une tentative vaine de se protéger. Puis il rouvrit les yeux quand le silence revint petit à petit.
Autour de lui, tous les Mangemorts étaient à terre, sonnés ou carrément assommés, et Voldemort lui-même s’était retrouvé projeté en arrière. Mais le pire, aux yeux du professeur, était sans doute les robes noires, les pantalons et les masques éparpillés sur le sol, bien trop loin à son goût de leur propriétaire respectif. Heureusement pour sa santé mentale, certains sous-vêtements étaient restés à leur place.
Le Seigneur des Ténèbres se releva, aussi nu que le jour de sa renaissance, dans le cimetière de Little Hangleton, lorsqu’il était sorti du chaudron sous les yeux du fils Potter. Sa baguette avait volé au loin sous le choc et il serra les poings en prenant conscience de la situation.
— Qu’est-ce que... ! commença-t-il à rugir, mais Rogue ne perdit pas une seconde de plus à l’écouter.
Il se dépêcha de transplaner, atterrissant un peu en catastrophe devant les grilles de Poudlard. Il courut jusqu’au château, n’en croyant pas sa chance : il avait été démasqué et était toujours en vie.
Lorsqu’il pénétra dans le Hall d’entrée, il ne fut même pas surpris d’y croiser Potter : adossé devant l’escalier qui menait aux cachots, les bras croisés, le môme arborait un sourire arrogant. Entre ses doigts tournoyait un petit flacon rempli d’une poudre dorée.
— Alors ? fit-il lorsque le maître des potions s’approcha. Comment avez-vous trouvé ces légères modifications ?
Rogue le dépassa sans un regard et descendit les escaliers.
— Vous êtes décidément le pire emmerdeur qu’il m’ait été donné de rencontrer au cours de ma misérable vie, Potter, gronda-t-il. Le pire après votre père, bien sûr !
— Quoi ? s’offusqua le gosse. Cette blague vous a sûrement sauvé la vie ! J’ai vu ce qui s’est passé !
— Alors vous comprendrez pourquoi tout ce dont j’ai envie pour l’instant, c’est d’aller vider ma réserve de whisky Pur Feu pour oublier cette vision, justement !
Il pensait avoir été suffisamment hargneux, mais au lieu de se repentir, Potter éclata de rire.
Il rit tellement qu’il dût s’appuyer contre le mur, puis glissa à terre en se tenant le ventre. Rogue le laissa là et continua son chemin jusqu’à ses appartements.
Le lendemain seulement, malgré sa gueule de bois, il réalisa pleinement qu’il était en vie, et libre. Quand il croisa son regard dans la Grande Salle, au petit-déjeuner, Potter repartit dans un fou rire, devant les mines ahuries de ses camarades.
Ça non plus, je ne pouvais pas passer à côté !
- Thème 9 : Jouer avec le feu (Harry Potter - 415 mots) :
Ce jour-là, il y eut beaucoup d’animation à Poudlard.
Après coup, il s’était dit que rester posé sur son perchoir toute la journée était sans doute ennuyeux, et que la pauvre créature avait voulu se défouler un peu. Mais elle y avait mis un peu trop d’enthousiasme...
Cela avait commencé dès le matin, au petit-déjeuner, lorsqu’une boule de feu s’était matérialisée soudainement juste au-dessus d’une table. Les élèves présents aux alentours avaient hurlé de frayeur et s’étaient précipités hors de la Grande Salle, rapidement suivis par tous les autres à mesure que le feu se propageait dans un sifflement strident. Si l’un d’eux s’était arrêté pour mieux écouter, il aurait pu remarquer que c’était un son d’amusement. Il avait haussé un sourcil étonné, mais n’avait pas cherché plus loin, croyant alors à une fantaisie passagère. Mais cela s’était poursuivi tout au long de la matinée : elle apparaissait brusquement devant les groupes d’élèves au milieu des couloirs, provoquant panique et hurlements. Elle avait poussé la plaisanterie jusqu’à s’incruster dans les salles de cours, effrayant les élèves et surprenant les professeurs, provoquant des catastrophes à cause des sorts ratés, notamment en métamorphose. Plusieurs deuxième et troisième années durent aller à l’infirmerie pour réparer des dégâts qui dépassaient les compétences du Professeur McGonagall. Au déjeuner, tout le monde était tendu et aux aguets, et il avait dû justifier son incompréhension auprès de ses collègues. Il avait entendu dire qu’elle s’était ainsi promenée dans tout le château, apparaissant et disparaissant dans des gerbes de flammes et des sifflements joyeux et des cris perçants.
Tout cessa en fin d’après-midi, pendant la dernière heure de cours d’une classe de Gryffondor avec le professeur Flitwick. Elle était apparue soudainement devant une table, provoquant la surprise ; elle avait alors poussé un cri effroyable, un mélange de stupeur, de colère et d’effroi. Elle s’était enflammée, réellement cette fois, et il n’était resté sur la table que des cendres humides. Il était arrivé sur les lieux dans la minute suivante, pour trouver un oisillon gris et fripé en train de bouder, vexé et furieux, et l’étudiante devant son pupitre, bouche-bée, la baguette encore levée dans les airs.
Il jeta un coup d’œil au perchoir, sur lequel était posé l’oisillon : il était tourné vers le mur, toujours boudeur.
— Allons, Fumseck, sermonna-t-il encore une fois. Si tu n’avais pas cherché à pénétrer dans les salles de classe, tu n’aurais pas été surpris par un Aguamenti. Tu n’as à t’en prendre qu’à toi-même... !
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