| | Concours du premier chapitre de fiction le plus prometteur [VOTES] | |
|
+4Resha Tsubaki aurore0851 Hamtaro Mikan 8 participants |
Quel premier chapitre préferez-vous ? | Le premier | | 8% | [ 1 ] | Le second | | 8% | [ 1 ] | Le troisième | | 42% | [ 5 ] | Le quatrième | | 0% | [ 0 ] | Le cinquième | | 8% | [ 1 ] | Le sixième | | 8% | [ 1 ] | Le septième | | 8% | [ 1 ] | Le huitième | | 8% | [ 1 ] | Le neuvième | | 8% | [ 1 ] |
| Total des votes : 12 | | Sondage clos |
| Auteur | Message |
---|
Mikan Dictatrice au fouet d'argent
Messages : 6806 Inscrit le : 20/03/2010 Localisation : Je suis passée par ici, je repasserai par là...
Disponibilité : Moyenne
| Sujet: Concours du premier chapitre de fiction le plus prometteur [VOTES] Lun 1 Aoû 2011 - 12:18 | |
| Ave les Phénixiens !
Voici venu l'heure de vous dévoiler les premiers chapitres en concurrence pour ce premier concours du premier chapitre de (fan)fiction le plus prometteur ! Tout d'abord, je tiens à m'excuser auprès des trois candidats auxquels je n'ai pas envoyé de confirmation d'enregistrement de leur participation du fait de mon absence la semaine passée, ne vous inquiétez pas, j'ai bien reçu votre chapitre
Cette fois, les textes ne seront pas publiés anonymement, alors essayez de ne pas vous laisser influencer par vos affinités avec les auteurs Quant aux participants, nous vous demandons de bien vouloir ne pas voter pour votre propre texte. Vous avez tout le mois d'août pour voter, les résultats seront communiqués le premier septembre.
Merci aux huit auteurs qui nous ont envoyé leur chapitre, bonne chance à vous !
Je rappelle que le gagnant recevra un grade personnalisé valable trois mois (s'il est inscrit sur le forum), ainsi que la publication intégrale de sa fiction sur notre site internet.
Sans plus attendre, voici les premiers chapitres, bonne lecture !- "Texte 1":
Auteur : Bellusagi Titre de la fic : Vivre pour ne plus seulement survivre. Rating: 13+ Fandom : Twilight Nombre de chapitres : 25 chapitres (le derniers en cours d'écriture) Résumé: Mon nom est Isabella Marie Swan, je suis seule au monde, j'ai 107 ans et je suis un vampire. Aujourd'hui tout va changer. Chapitre 1: Survivre POV BellaJe me nomme Isabella Marie Swan mais mes amis m’appellent Bella, ou plutôt ils m’appelaient, car aujourd’hui je n’ai plus personne, je suis seule au monde. Aujourd’hui j’ai 107 ans mais j’en parais 17, normal, je suis un vampire. * ** Il y a de ça longtemps j’étais humaine et parfaitement heureuse. C’était en 1918, pour moi la première guerre mondiale n’était qu’un nom et pas une réalité, tout allait bien dans mon petit monde, les combats n’ayant pas atteint les Etats-Unis, je ne considérais pas le problème comme tel. A l’époque, j’avais 16 ans et étais fiancée à un merveilleux jeune homme ; il s’appelait Michael et avait 18 ans. Il faisait partie des soldats qui se battaient en France aux côtés de l’Entente mais était parmi les chanceux qui étaient revenus aux pays bien qu’il fut blessé. Heureusement pour nous sa blessure était juste assez grave pour qu’il ne puisse plus se battre et qu’il soit rapatrié. Quand je repense à cette époque, où pour moi la vie était un long fleuve tranquille, je me dis que j’étais vraiment naïve. Bien sûr j’aurais été heureuse : un mari que j’aurais aimé, des enfants, une maison. Mais j’aurais été enfermée dans une vie où tout aurait été décidé et géré à ma place. Alors aujourd’hui, même si ma situation n’est pas des plus confortables ni des plus agréables, je suis heureuse car j’ai vu le monde changé, un monde où les femmes épousent qui elles veulent, quand elles veulent et font ce qu’elles veulent de leur vie. Seulement je n'eus jamais le loisir de profiter de ma petite vie si facile du fait que cette même année mon pays fut atteint par la grippe espagnol. Pandémie qui prit ce nom car elle toucha la famille royale espagnole ; fait qui fut fortement relaté dans les journaux et qui contribua à sa notoriété. Aujourd’hui, on estime qu’il y eu près de 600 000 morts aux Etats-Unis et au contraire de la guerre cela a changé ma vie. Hélas, les premiers touchés, furent les jeunes gens, principalement parce qu’ils étaient en contact avec de plus nombreuses personnes, et Mickael fut l’un des premiers à partir. J’eus souhaité mourir tellement j’avais du chagrin seulement cela n’arriva pas, bien qu’ayant multiplié les occasions d’être en contact avec des malades je survécus et je ne sais toujours pas pourquoi. Depuis ce temps là c’est ce que je fais : survivre. En effet les deux années qui suivirent furent un véritable cauchemar ; si dans le monde la pandémie fut enraillée dès 1918, aux Etats-Unis elle ne prit fin qu’au cours de l’année suivante et de nouveau je perdis quelqu’un de cher à mon cœur : mon père. Il s’appelait Charles Swan mais ses amis l’appelaient Charlie, il était sheriff dans une petite ville près de Seattle et de ce fait avait été en contact quasi permanent avec la maladie. L’année avait été éreintante ce qui avait fragilisé sa santé ; l’hiver fut particulièrement rude en ce début d’année 1919, ses dernières défenses tombèrent et il mourut. Il ne restait plus que ma mère et moi, du coup on avait du mal à joindre les deux bouts. Ma mère, Renée Swan était institutrice mais depuis la grippe il n’y avait plus assez de travail, les classes ayant été désertées à cause de la maladie ; si les enfants n'étaient pas morts, les familles avaient déménagé pour se rapprocher de la ville soit pour trouver du travail, soit pour avoir accès à de meilleurs soins, souvent pour les deux. Ainsi je dus commencer à travailler pour aider ma mère, pour que nous puissions nous nourrir, nous vêtir, pour survivre. Cela m’empêchait de trop penser à Mickael et à mon père. Je me tuais à la tâche, enfin, c’est ce que me disais ma mère. M’occuper l’esprit et de ma mère étaient devenus mes seuls buts. Et ce qui devait arriver, arriva. Au début de l’été 1920, je tombai malade ; pas la grippe, puisqu’elle était enrayée, mais autre chose dont j'ignorais le nom, ma mère ne me l'ayant jamais avoué. J’avais trop travaillé et m’étais trop peu nourrie, par manque d’appétit c’est vrai mais aussi pour permettre à ma mère de manger à sa faim. Je fus malade longtemps, très longtemps, mais je n'atteins néanmoins pas mon anniversaire, j'y étais pourtant presque ; la maladie m'emporta trois jours avant, le 10 septembre, j'avais alors 17 ans. Malgré mon état de faiblesse, malgré le manque de moyen et l’impuissance du médecin, je mis trois longs jours et trois longues nuits à mourir. Un matin alors que ma mère était déjà partie à son travail, j'essayai de me lever alors que j'en étais incapable, grâce à un effort qui me demanda une énergie considérable, je réussis presque à m'asseoir, pour retomber immédiatement dans une position inconfortable sans plus parvenir à bouger de la journée. C’est comme cela que ma mère me trouva en rentrant. Elle me trouva brûlante de fièvre et délirant dans mon lit, assoiffée et affamée. Elle appela notre médecin qui accourut tout de suite mais il ne lui laissa pas un brin d'espoir, prétendument dans le but de la préparer à l'inévitable, mais ce fut prétentieux de sa part car d’après ce que je sais, perdre quelqu’un est une tragédie dont on ne peut atténuer la violence et pour ma mère qui avait déjà perdu mon père, me perdre aussi, son unique enfant fut sûrement l’un des moments les plus difficiles de sa vie. Quand elle demanda s’il ne vaudrait pas mieux m’emmener à l’hôpital, il répondit par la négative, j’étais mourante et cela que je sois chez moi ou à l’hôpital. De plus, cela éviterait les frais inutiles. Ma mère fut épouvantée d’entendre ceci et dans mon délire, moi aussi. Seulement plus le temps passait moins j’avais de prise sur la réalité et bientôt cela me fut complètement égal. Je délirais tellement que plus personne ne m’approchait ; quand quelqu’un essayait de me toucher je hurlais, me débattais avec une force insoupçonnée. Cela continua et empira, et finalement au petit matin du 4ème jour je rendis mon dernier soupir. Ce que je ne compris que plus tard c’est qu’il y avait une raison au fait que mon agonie ait durée trois jours, ni plus ni moins. Après avoir été déclarée morte par le médecin je fus recouverte d’un drap, quelqu’un fit sortir ma mère de la chambre et l’on ferma la porte ; c’est à ce moment là que j’ouvris les yeux. Je fus désorientée, abasourdie, je ne comprenais rien du tout, d’ailleurs je ne me rappelle pas de grand chose seulement être sortie par la fenêtre. Je me rappelle aussi qu’en ville ce fut la panique, mon corps avait disparu et ma mère déjà inconsolable devint hystérique, à tel point que le médecin dut lui donner de quoi la calmer. C'est certes déjà dur de perdre quelqu'un, et certainement encore pire s'il s'agit de son enfant, mais si en plus le corps disparaît à peine quelques minutes après la mort, ce doit être... indescriptible, il n'y a sans doute pas d'autre mot à mettre sur ce que l'on ressent dans une telle situation. Je vis ça de loin, ou plutôt j’entendis ça de loin ; je n’osais pas m’approcher, je ne comprenais pas ce que j’étais devenue, je ne comprenais pas ce que je ressentais, je ne comprenais rien. Une faim irrésistible s’agitait en moi mais il ne s’agissait pas de nourriture, ça je le savais, non pas parce que mon instinct me le soufflait mais parce que j’avais volé quelques pommes dans le verger du voisin espérant apaiser ma faim, ma soif, mais j’avais été incapable d’aller plus loin que la première bouchée tellement la nourriture me révulsait. J’observais alors la maison de ma mère et l’agitation qui y régnait lorsque je le sentis arrivé, je ne sais comment mais je le sentis, il ne me toucha pas, ne parla pas, ne fit aucun bruit pourtant, sans me retourner, je savais qu’il était là. Nous restâmes plusieurs minutes sans prononcer un mot, je continuais à regarder ma maison, je luttais furieusement contre l’envie qui me tenaillait d’y retourner. Soudain il parla. "- Bonjour, me dit-il." Il avait une voix douce, mélodieuse, charmeuse, qui incitait à la confidence. Je tentais de me retourner pour le voir, pour lui répondre mais il m’en empêcha. "- Non, m’arrêta t-il. - Mais…… - Ne m’interromps pas, me dit-il d’une voix sévère, tu ne sauras pas qui je suis, mais je vais t’aider. Veux-tu que je t’aide ? - Commencez par me dire ce qui m’arrive ! M'emportai-je. Vous arrivez comme ça, comme une fleur, vous ne voulez pas que je vous vois, et en plus vous ne voulez pas que je vous interrompe ! - Calme-toi s’il te plait, je vais t’expliquer. - M’expliquer ?! M’expliquer ?! Mais pour qui vous…….. - Bella tu es vampire, me coupa t-il - …………. - As-tu entendu ce que je viens de te dire ? - …………. - Bella ? - Non mais ! Un vampire ! N’importe quoi ! Allez raconter vos boniments à quelqu’un d’autre, moi je rentre chez moi et je vais voir ma mère. - Non Bella, tu ne peux pas, si tu le fais tu la tueras, m'annonça-t-il d'une voix plate et monocorde. Maintenant retourne toi." Cela me stoppa dans mon élan. Une nouvelle fois j’essayais de me retourner et il ne m’en empêcha. Il était grand, à priori bien bâti, mais son visage était en grande partie caché par une grande capuche. La seule chose que j’apercevais était ses lèvres. Fines, pâles, elles donnaient une impression de dureté qu’il allait plutôt bien, il faut l’avouer, avec le ton qu’il employait. "- Mais c’est impossible pourquoi je lui ferais du mal ? C’est ma mère je l’aime !" Ma voix était un mélange d’acceptation et de supplication. Comme si au fond de moi je le savais déjà, comme si c’était une évidence. J’avais une envie irrésistible de pleurer mais à mon grand regret aucune larme ne venait, encore une chose que je ne comprenais pas. Je tentai une nouvelle fois de me retourner mais de nouveau, de sa poigne de fer, il m’en empêcha. Et pourtant je sentais, je savais que si j’avais voulu j’aurais pu facilement avoir le dessus. "- Oui, effectivement si tu le voulais tu aurais le dessus, dit-il platement. - Waouh, vous lisez dans les pensées ! - Non, j’ai seulement une bonne intuition. - C’est plus que de l’intuition à ce niveau là ! - Tu sais, tu es très impressionnante. Je connais peu d’entre nous qui soit capable de se contrôler aussi bien peu de temps après leur transformation ! - Euh….. C’est-à-dire ? - Et bien d’habitude un nouveau-né, c’est comme cela qu’on appelle un nouveau vampire, est dominé par la soif, et seulement par la soif ; d’ordinaire un nouveau-né tue de nombreuses personnes dans les heures qui suivent sa transformation. - Ah bon ? Mais pourquoi moi je ne….. ? - Ne t’inquiète pas nous verrons cela un peu plus tard." Il rit. Son rire était chaud et agréable, même attirant. Pourtant une partie de moi, cachée au plus profond de mon être, me hurlait qu’il fallait que je m’éloigne de cet homme, de ce…… vampire le plus vite possible. Mais je ne le fis pas ; je restai, sans savoir pourquoi. "- Alors tu es prête, me demanda t-il. - Prête à quoi ? - Tu vas voir !" Et mon entrainement commença. Il me disait que c’était la seule façon pour moi de survivre. Nous commençâmes par nous éloigner de chez moi. Je ne devais pas prendre le risque que quelqu’un m’ayant connu de mon vivant m’aperçoive. Ensuite, il se décida enfin à m’expliquer pourquoi j’étais devenue un vampire. Il m’expliqua qu’il avait vu en moi un grand…..potentiel, que j’étais belle et qu’il n’avait pour cela pas pu se résoudre à me laisser mourir. Alors une nuit que je dormais, trois jours et trois nuits avant mon « décès », il me rendit visite et me mordit. C’est alors que le supplice commença et trois jours plus tard je mourus. Je compris que ma vie d’avant était finie, que rien ne serait plus pareil et que je devais l’accepter. Alors je l’ai suivi. Un jour, je lui demandai : " quand est-ce que je pourrai retourner auprès de ma mère " ? Il ne répondit pas mais son silence était des plus éloquents ; je sus que je ne la reverrais plus jamais. Bien sûr tout ça continua sans que je puisse voir autre chose de sa personne, que ses lèvres et sa mâchoire ; même ses mains étaient cachées, il portait des gants, ni que j’apprenne quoique ce soit à son sujet. Je ne sus comment ça marcha, mais ça marcha. Il m’apprit à contrôler ma force, à contrôler ma soif, à vivre. Il m’apprit à éviter le soleil et à me faire passer pour une humaine. Il fit tout cela sans que je ne sache qui il était. Je ne vis même jamais la couleur de ses cheveux. Il trouvait toujours un moyen. Je me rendis compte que respirer ne m'était plus naturel, tout simplement parce que cela ne m'était plus nécessaire. Toutefois, pour passer pour une humaine, cela devenait indispensable. J'appris donc à me concentrer, et avec le temps, je retrouvai cette spontanéité qui caractérisait les humains. Respirer avait cependant un inconvénient majeur ; comme tout vampire, j'avais soif, soif de sang. L'inconnu, auquel j’avais finalement donné pour nom Adam pour ne plus avoir à l'apostropher par des « hey! », des « vous! » ou encore des « monsieur», m'avait appris à chasser sans attirer l'attention ; ne choisir que des victimes qui ne manqueraient à personne. Et je lui obéis, en tout cas au début. Seulement, de mon vivant je n'avais jamais été très attirée par le sang, et dans la mort, il en était de même, peut-être même davantage. Il me fallait pourtant me nourrir aussi trouvai-je une alternative. Cela déplut fortement à Adam mais bien qu'il essayât par tous les moyens de me ramener à notre régime naturel, je m'entêtai. Quatre mois après ma « naissance » je m’abreuvais de mon premier animal. Il est vrai que ça ne m’apportait pas la même force que le sang humain et que je devais me nourrir plus souvent mais cela me procurait paix et bonne conscience. En plus, j’avais l’impression que cela me rendait plus humaine, moins monstre. C’est à partir de là que tout alla mal entre mon créateur et moi ; Il ne comprenait pas, il ne voulait pas comprendre. Une fois, je crus que j’avais réussi à le convaincre de se convertir à mon régime alimentaire mais au dernier moment il fit machine arrière. A ma grande déception il refusa même d’essayer. Environ un an après notre rencontre il s’en alla, me laissant seule avec moi-même. Je n’avais vu que ses lèvres et le bas de son visage, je ne connaissais même pas son nom ; la seule chose que je connaissais de lui c'était sa voix et pourtant il m’avait tout appris. Je n’ai jamais pu me résoudre à quitter la région où j’ai grandi. Je changeais régulièrement de ville, de village afin que personne ne comprenne que je ne vieillissais pas. Je ne me liais pas. Vivre en sachant que ma mère n’était pas loin fut difficile. Mais quand elle mourut, je crus ne pas y arriver ; et pourtant c’est ce que je fis. * ** Aujourd’hui je vis dans une petite ville du nom de Forks. Plus j’arrive jeune quelques part plus je reste longtemps. A mon arrivée, je me suis faite passer pour une adolescente de 16 ans qui s’était faite émancipée pour s’éloigner de ses parents qui étaient violents. Le monde à changé. Il y a encore quelques années de cela, une adolescente vivant seule, surtout dans une petite ville, aurait alimenté tous les ragots. Oh bien sûr il y en a, après tout je suis différente, mais on me laisse tranquille et c’est tout ce qui m’importe. Cela faisait un an. Je me sentais bien ici, j’allais au lycée mais je ne me mélangeais pas, j’avais un appartement et je m’y sentais chez moi. Pour une fois j’étais bien quelque part, ailleurs que dans mon village natal. Adam m’a dit une fois que j’étais spéciale, que j’avais des dons. Il m’avait aussi dit que ce n’était pas le cas de tous les vampires, mais je n’ai malheureusement jamais pu le vérifier ; non seulement il est parti avant que l’on aborde ce sujet plus en détail, mais surtout parce que dans ma longue vie de vampire solitaire plus ou moins nomade, je n’ai encore jamais croisé la route de l’un de mes semblables. Ce n’est pas par peur, ni par refus, seulement ce n’est jamais arrivé. Pourtant j’ai l’impression qu’aujourd’hui tout va changer.
- "Texte 2":
Auteur : edo-metal Titre de la fic : Sweet Dream Rating : G Fandom : FMA Nombre de chapitre : 4 Résumé : Roy arrivera-t-il à retrouver la femme de sa vie ou devra-t-il se contenter de la dernière image qu'il a eu d'elle avant qu'elle ne parte? Fanfiction au travers des yeux du Lieutenant Hawkeye.
Chapitre 1 : Quand les rêves arrivent.
Il fait beau aujourd'hui. Aucun nuage ne vient obstruer le ciel bleu et le soleil qui brille. Je suis allongée dans l'herbe, un roman policier dans les mains. L'air frais caresse mon visage, ça fait du bien d'être enfin en vacances! Depuis le temps que je les attendais. Personnes pour me donner d'ordres, personnes à surveiller constamment. Tiens, je sens une langue râpeuse me lécher la main. Ce n'est que Black Hayate qui s'est levé pour se rapprocher de moi. Je me redresse et lui caresse la tête, je sais qu'il adore ça!
Les cloches sonnent dix-sept heure, je vais rentrer. Ce n'est pas qu'il est tard mais le vent se rafraichit et ce ne serait pas très malin d'être malade le premier jour de mes vacances. J'attache Blacky en laisse et on retourne chez nous. En passant devant le concierge, je lui fais un signe de la main pour le saluer. C'est quelqu'un de très gentil. Quand je pars en mission, il accepte de s'occuper de mon chien. Je monte les quelques marches pour arriver devant la porte de mon petit appartement. Soudain, au loin, j'entends une personne m'appeler. Je regarde autour de moi mais je ne vois rien.
« Lieutenant, réveillez vous! »
Je suis en train d'émergée, je ne comprends pas tout de suite ce qui se passe ni où nous sommes.
« On est arrivé à la garde de Reesembool, il faut y aller, me dit une voix masculine pressée et préoccupée. »
J'ouvre les yeux. Je suis légèrement éblouie mais ça passe rapidement. Ces vacances, en fin de compte n'était qu'un rêve, je suis en fait dans un train. À côté de moi se trouve mon supérieur, le colonel Roy Mustang. Il a des cheveux de jais et des yeux noir, perçant. Mon père lui a enseigné l'alchimie de feu lorsqu'il était adolescent, on se connait donc depuis un certains temps, mais je ne l'ai jamais vraiment connu quand j'y repense. Après la guerre d'Ishval, il m'a prise dans son service en tant qu'assistante personnelle et j'ai fait le serment de le protéger quoi qu'il arrive. S'il venait à mourir, je ne me le pardonnerais pas. Enfin j'ai bien envie de lui mettre une balle en pleine tête lorsqu'il ne travaille pas mais bon c'est un gros flemmard, que puis-je faire face à cela?
«Lieutenant vous venez, où on ne va plus pouvoir sortir! Me dit-il. -Ah oui, excusez moi colonel! Répondis-je.»
Il m'attrape par le bras et on se dépêche de sortir avant que le train ne reparte pour la prochaine ville. Nous sommes enfin arrivé à East City. Toute notre équipe nous attends sous le porche, composée de : Jean Havoc le plus grand de l'équipe mais aussi le seul fumeur. Il est blond au yeux bleus et très musclé. Ce n'est peut être pas un grand stratège mais il est très gentil et attentionné quand il veut. Heymans Breda, le gourmands de la bande. Il passe son temps à manger donc il est un peu enveloppé. C'est cheveux sont roux mais personne ne le taquine avec ça. Malgré son apparence de relâche, il est très intelligent et pense beaucoup à nous. Le plus jeune Kain Fuery porte des lunettes qui vont très bien avec ses compétences, un expert en technique de communication et aussi un très bon bricoleur. Ces cheveux sont brun comme ceux de notre supérieur mais contrairement à lui, ils sont court. Enfin il y a Vato Falman, le plus âgé de nous tous. Cela se voit par ces cheveux gris et court. Il est presque aussi grand qu'Havoc mais lui c'est une vari encyclopédie à lui seul! Et moi, je suis Riza Hawkeye, lieutenant dans l'armée et depuis ma sortit de l'académie j'ai toujours été dans l'équipe. Je me suis spécialisée dans les armes à feu que je manie très bien je dois dire. Mais assez avec les présentation, l'alchimiste de flamme me parle :
«C'était moins une Lieutenant! Vous n'avez pas l'air très en forme, vous allez bien? S'inquiéta l'alchimiste. -Oui, oui, j'étais juste perdue dans mes pensées. Je suis désolée de vous avoir fait perdre votre temps. -Mais non, c'est rien! Dit-il en me souriant légèrement, de plus vous avez l'air fatigué! Vous avez même dormi dans le train ce qui est rare, alors... -C'est vrai que je suis un peu fatiguée mais il est presque vingt-trois heure, c'est normale, ne vous en faites pas colonel, dis je ne le coupant mais en lui rendant ensuite sont sourire. -Bon, comme le lieutenant viens de le dire, il est presque vingt-trois heure, on pourrait aller à l'hôtel colonel, non? demande le fumeur en baillant.»
Notre patron acquiesce. Lui aussi doit être fatigué, il a de grosses cernes sous les yeux, il en fait trop parfois je pense. Deux voitures militaires nous attendent à l'entrée de la gare. Le colonel, Havoc et moi même montons dans l'un des véhicules, les autres dans celui d'à côté. La route n'est pas longue, à peine dix minutes de trajet ce qui nous fait gagner du temps. Je n'aperçois pas le paysage au travers de la fenêtre, il fait trop sombre et il n'y a pas de lampadaires. En même temps, on est à la campagne! Le chemin défile et on arrive devant l'hôtel. Après avoir récupéré nos bagages mis au préalable dans les coffres de voitures, nous entrons dans la bâtisse. Elle est très éclairée par plusieurs lustres suspendus au plafond, accompagné de petite lampes accrochées sur les murs. Le comptoir est plus dans le fond sur notre droite. Nous nous approchons du standardiste qui est tranquillement assis. Je m'adresse à lui :
«Bonsoir monsieur, le Généralissime a du réservé quatre chambres pour nous.»
Je suis en uniforme ainsi que toute l'équipe. J'ai juste détaché mes cheveux, c'était plus confortable dans le train pour me reposer. D'habitude, je les accroche derrière ma tête avec une pince pour facilité ma tâche au travail. Je me demande d'ailleurs pourquoi nous ne sommes pas en civils, on aurait été plus discret et plus confortable. Enfin ce n'est pas moi qui décide après tout. L'homme me réponds :
«En effet, le Généralissime a bien réservé quatre chambres au nom de Mr. Mustang, pourrais je lui parler?»
Roy s'approche à l'entente de son nom et lui montre sa plaque de militaire pour confirmer son identité.
«Je suis Roy Mustang, pourrions nous avoir les clés, s'il vous plait, demande-t-il. -Bien sur veuillez patienter un instant.»
Le standardiste s'absente à peine une minute dans l'arrière pièce, puis revient avec les clés. Il nous les donne et nous remercie d'avoir patienté. L'alchimiste récupère les objets et nous les redistribuent. Il m'en tend une :
«Voici la clé de votre chambre lieutenant, Havoc, Breda tenez, et Fuery et Falman la dernière, explique-t-il en nous donnant notre clé respective. Je veux que demain à neuf heures tapante, nous soyons tous dans le hall en uniforme bien sur. Je n'accepterais aucun retard. Vous pouvez disposer, bonne nuit à chacun.»
À la fin de sa phrase, notre groupe se disperse pour monter les escaliers de pierres recouvert par un long tapis rouge foncé au centre, s'accordant parfaitement avec les murs qui sont recouverts de planche de bois vernis. Je regard mon numéro de chambre : c'est la 206. Elle se situe au deuxième étage, j'entame donc les marches après avoir pris ma valise lorsque mon supérieur m'interpelle :
«Lieutenant attendez! S'exclame-t-il, je suis moi aussi au deuxième étage, allons y ensemble. »
J'acquiesce avec plaisir sa proposition car j'aime passé du temps avec lui même si ce n'est que quelques minutes. Il me prends mon bagage ce qui me surprends mais je en dis rien, je n'ai pas envie de le vexer. Le reste de la monté se fait en silence puis j'arrive devant ma chambre et Mustang me rend mes affaires :
«Merci colonel, Je sors en souriant, vous avez quelle chambre? -La 207, en face de la votre.... Dormez bien lieutenant, bonne nuit. -Merci, bonne nuit à vous aussi Colonel.»
La conversation se stoppe alors que nous entrons chacun dans notre chambre respective. Je pose ma valise sur une chaise avant m'approcher du lit et de m'y écrouler dessus de fatigue. J'ai juste la force d'enlever mes bottes, ma veste et de régler mon réveil. Je me suis à peine mis sous la couverture que je m'endors dans le lit moelleux et confortable de l'hôtel où nous sommes.
Sept heure trente, mon réveil sonne. Je l'éteins en maugréant. Pourquoi faut-il que mes nuits soit si courtes chaque fois que je suis en mission? Enfin même si je me pose la question, cela ne changera rien maintenant sauf si je décide de me rendormir auquel cas j'arriverais en retard et me ferai sévèrement réprimander. Il faut que je me lève... Afin de me rafraîchir les idées et surtout pour reprendre mes esprits, je décide de prendre une bonne douche. Je prends mon temps. Après tout j'ai une heure trente devant moi. L'eau est à la bonne température, mes muscles se décontractent. Le contacte de l'eau sur ma peau est très agréable, cette simple douche me détends. Une demi heure après, j'en sors avec regret mais il faut que je me prépare. Je mets mon pantalon d'uniforme. Je passe une chemise blanche par dessus lequel je mets mon holster ainsi que ma veste d'uniforme puis j'enfile mes bottes. Pour ne pas que mes cheveux me gène, je les attaches avec une pince derrière ma tête pour ensuite sortir de ma chambre et la fermer à clé. Je glisse celle-ci dans ma poche et descends les deux étages qui me séparent du rez de chaussée. Je vais ensuite au restaurant pour prendre un petit déjeuner car je ne commence jamais une journée sans manger. J'aperçois le colonel et le rejoins :
«Bonjour colonel, vous allez bien ce matin? J'interroge en m'asseyant à la table. -Oui, en forme et vous? -Bien, merci, dis-je en laissant un léger sourire en coin de bouche se dessiner.»
Je ne sais pourquoi mais j'aurais voulu lui dire que je n'en pouvais plus, que j'étais fatiguée mais je n'eus pas le courage de lui avouer. Je commande un thé et un croissant puis le silence fait son apparition. On mange dans le silence le plus complet. Mon supérieur a l'air pensif, surement à cause de la mission. Pourtant celle-ci ne semble pas bien compliquée d'après le compte rendu que nous avions eu, une simple fouille de vieux appartement dans un quartier mal famé à l'Est de la ville mais je ne lui pose pas de questions. À neuf heure moins le quart, je sors un peu prendre l'air avant de retourner dans le hall pour le rendez vous. L'air est frais. Le ciel est couvert de nuage gris, certains plus foncés que d'autres. Le temps me parait bien triste lui aussi. Je marche tranquillement ne pensant à rien, laissant le vide prendre toute la place. Je laisse mon esprit divaguer la où bon lui semble. Mes pas sont lent mais régulier. Au bout de quelques minutes comme ça, des gouttes d'eau se mettent à tomber au alentour et 'une vient se loger sur mes cheveux. Je lève la tête et regarde le ciel. La pluie commence à devenir de plus en plus abondante. Je décide de me réfugier à l'hôtel car de toute façon, les neuf heure n'allai pas tarder à être sonné. Je retrouve donc mes collègues qui était déjà présent. Tous le monde est là sauf le colonel, comme d'habitude. Il va arriver à la dernière minute! Il le fait tout le temps. Qu'est ce que je disais, le voilà qui descends les marches tranquillement pour nous rejoindre et s'avancer vers nous :
«Parfait, tout le monde est à l'heure! On va pouvoir commencer. Comme je vous l'ai dit hier dans le train, notre mission consiste à inspecter tout un quartier suspecté pour trafic de drogues! Bien sur, il se peut que ce ne soit rien car seulement deux, trois personnes ont soit disant vu un «échange» de drogues contre de l'argent. Mais il se peut aussi que ça soit vrai car d'après le centre des services d'espionnages, il se pourrait que le grand trafiquants Giorgioni soit lié à tout ça et qu'il est placé ses hommes un peu partout dans Amnestris pour vendre sa marchandise. Donc, il y a des risques que les trafiquants soit dangereux et porte des armes! Ces chances sont minces mais pas nuls surtout ne l'oublier pas. C'est pourquoi, afin de boucler cette mission rapidement on va se diviser en deux groupes. Nous avons deux mandats, alors autant en profiter un peu, explique-t-il en terminant par un sourire satisfait. -Mais, êtes vous sur que c'est sérieux et raisonnable colonel? Je demande, Si nous sommes en minorité nous avons plus de risque de nous faire avoir. -Ne vous inquiétez pas, je suis sur qu'il ne se passera rien là-bas, les chances sont vraiment minces d'après ce qui est écrit. Ce n'est même pas sûr qu'il y ai des trafiquants. Bon, Breda, Fuery, Falman vous partirez ensemble et vous inspecterez toute cette zone, fait-il en désignant le sud du quartier sur la carte, quand à Hawkeye, Havoc et moi, nous ferons le nord. Si nous n'avons pas fini on continuera demain. Vous avez des questions? -Heu... Si on trouve de la drogue mais personne on fait quoi? Interroge Fuery. -Vous ramenez la drogue et vous faites une croix sur la maison ou l'immeuble où se trouvait la drogue. On enverra des hommes plus armés et mieux préparer après pour des fouilles plus intensives. D'autres questions? -Non! On répond tous ensemble. -Bien alors voici le mandat et les clé de la voiture de gauche, dit l'alchimiste en tendant les effets à Breda, si vous êtes prêts allez y. On se donne rendez-vous à vingt heure dans le hall et nous irons dans ma chambre après pour faire le point et voir ce qu'il nous reste à inspecter car ça risque de nous prendre une bonne partit de demain aussi. Vous pouvez disposer. -D'accord, dit Breda,et les deux autres en garde à vous. Ils sortent ensuite pour les inspections. -Nous aussi nous allons pouvoir y aller, termine-t-il en prenant son parapluie avant de sortir.»
C'est vrai qu'il a horreur de la pluie car il ne peut pas faire d'alchimie quand il est mouillé, le feu et l'eau ne font pas bon ménage. J'ouvre la portière gauche de la voiture, m'installe au volant et démarre le véhicule. Notre supérieur s'installe à côté de moi tandis que Jean va sur la banquette arrière. Je prends la direction convenu au préalable sans avoir besoin de regarder la carte car cette ville ne m'est pas inconnu. J'y ai passé mon enfance et y ai fait travaillé aussi pendant les début de Roy avant qu'il ne soit muté à Central City, la capitale. Nous mettons trente minutes avant d'arriver à destination permettant à la pluie de se calmée. Cependant, le ciel reste bien nuageux. De plus, il fait froid et l'air est humide. Cette sensation n'est pas agréable. Comme nous sommes dans le quartier, nous commençons la mission par la première maisonnette à notre droite.. Je frappe à la première porte, porte délabrée, qui n'inspire pas la sympathie et la sureté. Personne ne vint ouvrir. Je me mets en garde et Havoc la défonce d'un grand coups de pied. On entre tous en même temps et rapidement. La maison est vide. Nous l'inspectons dans les moindres recoins et à chaque fois un seul mot est prononcé : «R.A.S.». Nous décidons donc de passer aux autres bâtiments et pendant toute la matinée j'ai cru revoir à chaque fois la même scène. Tout était vide. Aucune trace de vie humaine ni de drogues. Il est maintenant midi passé. Le colonel nous fait signe de venir :
«Je propose de faire une pause. On va déjeuner, puis on reprend notre inspection. On a fait vite ce matin, je pense que nous pouvons prendre un peu de notre temps pour prendre un repas tranquillement, explique-t-il. -Comme vous voulez, lance Havoc, c'est vrai que j'ai un petit creux moi! -Moi ça me conviens aussi, je termine en partant en direction de notre véhicule.
J'entendis le ventre du sous-lieutenant gargouillé d'ailleurs. Il a toujours faim à midi, au boulot c'est toujours pareil quand la pause midi arrive et je ne pense pas que ça changera de si tôt. Arriver à la voiture, nous nous installons à l'identique du premier trajet. Nous trouvons un petit restaurant à Reesembool, village tout proche de nos recherches. C'est la ville natale des frère Elric et de Winry Rockbell, des amis. On prend place à une table dans le fond afin de ne pas trop se faire remarquer avec nos uniformes et nous nous asseyons tranquillement. Lorsque le Fullmetal Alchemist débarque devant nous avec sa mécanicienne, Winry. C'est jeune garçon blond, aux yeux or. Il a laissé sa tresse et ses deux mèche qui lui tombe de chaque côté du visage. Il à mis sont manteau rouge habituel qui est plutôt voyant. C'est lui aussi un alchimiste d'État et il est très fort pour son jeune âge je dois l'avouer. La jeune fille est elle, habillée avec un jupe court noir et un débardeur jaune clair. Ses cheveux sont détaché et lui tombe dans le coup. Elle travaille avec sa grand mère dans la boutique d'automail, elle est très doué en mécanique. Ils s'avancent vers nous :
«Salut tout le monde! S'exclame Edward, vous faites quoi ici? Vous ne travaillez pas à Central normalement? -Salut Fullmetal!On est en mission c'est tout, petit crétin.»
Roy a prononcer la deuxième phrase un peu plus bas pour ne pas que les personnes présentes l'entendent. Il ne tient pas à ce que toute la terre soit au courant de ça sachant que les missions doivent restée secrète.
«QUI C'EST QUE TU TRAITE DE CRETIN PAS PLUS GRAND QU'UN HAR....»
Une clé à molette vient d'atterrir sur la tête du blondinet, le stoppant net. C'est vrai qu'il est très susceptible et ça Roy la bien remarqué. Il prend un malin plaisir à le taquiner avec ça ce qui rend Edward fou de rage à chaque fois. Mais il vaut mieux éviter en publique car ce n'est mais alors pas du tout discret!
«Ed! Dois je te rappeler qu'on est au restaurant? En plus c'est toi qui m'y a emmené pour mon anniversaire, engueule la jeune fille. -Dé..désolé Win.
Mustang ne peux s'empêcher d'éclater de rire rendant l'ainé des Elric encore plus en colère. Des vrais gamins je vous jures. Je n'ose même pas intervenir pour les calmer. Je les laisse s'échanger leurs quelques mots «gentils» entre eux et j'entame la conversation avec Winry :
«Salut Winry, bon anniversaire. -Merci, dit elle en souriant, ça va toi? -Bien, bien, juste un peu fatiguée mais sinon rien de particulier, et toi? -Je vais bien aussi, j'ai pas trop de travaille en ce moment alors je peux en profiter! -Tu as de la chance toi!... Ça fait un moment qu'on ne s'était pas vu ni parler, du nouveau? -Euh... Je viens m'installer à Central dans un moi environ, et j'ouvrirais ma propre boutique d'automail. -C'est super ça! On pourra ce voit plus souvent. Tu vas t'installer avec Edward? -Oui, on a trouvé un appartement il y a à peine deux jours. -C'est bien, dis-je en souriant. -Tu viens Win, on va se trouver une table loin de ce colonel de malheur, lance le Fullmetal en regardant la blonde.»
Elle acquiesce sans lui dire un mot, un peu gênée de sa conduite irrespectueuse. On voit bien qu'elle a envi de lui mettre un coup de clé de douze une nouvelle fois. Elle me dit au revoir et va rejoindre son amoureux, déjà partit. L'équipe se rassoie en même temps que moi. On commande chacun un plat différent. Étrangement, la suite se fait sans bruit. Les silences qui durent commence à m'énerver! Pourquoi personne ne parle à chaque fois? Faut dire que je ne dis rien non plus mais bon... c'est bien dommage, car l'arrivé inattendu du Fullmetal avait mis un peu d'ambiance et c'était drôle. Je regarde mes collègues, le colonel semble plutôt nerveux, tout le contraire de ce que j'aurais pensée après ça. Enfin peut être que mon imagination me joue des tours. Heureusement que Havoc est là car c'est lui qui entame la discutions. C'est plus conviviale même si mon supérieur reste distant. A la fin du déjeuner, Roy met le prix du repas sur la note de l'armée et sort directement sans jeter un coup d'œil à Edward alors qu'il passe juste à côté. Je les salue et passe mon chemin. Il est déjà quatorze heure, nous ne devons pas trop trainer si nous voulons bien avancer pour en avoir le moins possible demain. Nous prenons la voiture mais cette fois c'est le flamme alchimiste qui prend le volant en me laissant la place du passager. Il commence vraiment à m'inquiéter c'est pourquoi je prends mon courage à deux main et m'adresse à lui :
«Excusez moi colonel, mais vous semblez étrange depuis le départ du Fullmetal au restaurant, il se passe quelque chose? -Non rien... J'ai juste un mauvais pressentiment. On ferrait mieux de rentrer à l'hôtel, suggère-t-il. -Pourquoi donc, nous avons presque fini! Autant conclure cette mission aujourd'hui ou en faire les trois quart. Nous sommes bien partit et il n'y eu aucun problème depuis que nous avons commencé, je rétorque. -C'est vrai colonel, suivi Havoc, c'est même vous qui avez voulu qu'on se répartisse en deux groupes pour boucler au plus vite cette affaire! Plus tôt viendra notre permission, mieux se sera pour nous tous. -Je sais mais... Je crois que quelqu'un nous suit depuis que nous fouillons tous ces bâtiments. -Vous en êtes sur,Dis je étonnée, je n'ai remarqué personne de suspect. -J'en sais trop rien, mais mon pressentiment a augmenté lorsque Edward nous a quitté. -Tsss, y'avait pas grand monde au restaurant, si quelqu'un nous avait observé on l'aurait remarqué, fait Havoc. -C'est vrai colonel, nous l'aurions ressentit Havoc et moi si c'était le cas. -Surement... Je dois me faire des films. Ça doit être la fatigue. Je pourrait me reposer plus vite si la permission arrive plus vite. Aller on y va.»
Ouf, le colonel a reprit ses esprits. Ça me rassure un peu même si son pressentiment me semble de plus en plus vrai à chaque fois qu'on avance. Mais bon les vacances sont bientôt à moi et je les veux le plus tôt possible. Tout ira bien, j'en suis sûre! Nous arrivons dans le quartier. On s'enfonce un peu pour ne pas à avoir trop de chemin à pied. En plus la pluie est revenue. Nous sortons tous en même temps, seul le colonel a un parapluie. C'est mieux pour lui après tout car s'il est mouillé adieu l'alchimie de feu. On avance près de la maison se situant à ma gauche. Je frappe... Aucune réponse. Je regarde si la porte est ouverte. Close. Jean me fait signe de reculer, il va la l'enfoncer. Moi et mon supérieur nous plaçons de chaque côté de l'entrée tandis que le sous-lieutenant prends un peu de recule. Il compte jusqu'à trois... Il fonce rapidement et défonce la porte. On entre en vitesse à l'intérieur afin de se mettre en position de tir. On ne sait jamais, des personnes pourraient se cacher et surgir. Comme toutes les autres fois, rien. On fouille les pièces du bas une par une. On est séparer. Je vais dans la cuisine et j'examine les meubles s'y trouvant. J'ouvre un tiroir... Il y a au moins vingt sachets de drogues. Enfin quelques chose de «positif» dans cette journée. J'appelle le colonel :
«Colonel, venez voir ce que j'ai trouvé!»
Il arrive immédiatement et se place sur ma droite pour observer ma trouvaille.
«Et bien! On a touché le gros lot. En fin de compte on ne sera pas venu pour rien ici, me dit-il en se tournant vers moi. -Vous avez raison, on les charge dans la voiture? -Oui, on le fait maintenant et ensuite on continuera de perquisitionner. Je vais chercher Havoc.»
Je fais un signe de la tête en guise d'acceptation. Je reste pour surveiller pendant que l'alchimiste s'en va. J'attends... Ils en mettent du temps... Dix minutes qu'il est partit, je commence à me demander ce qui se passe. Je commence à paniquer, la seule chose que je ne voulais pas qu'il m'arrive. Le colonel m'a toujours dit de garder mon sang froid mais ça se voit qu'il n'a jamais été confronté à une telle situation. Nous sommes censé être seul dans cette endroit alors pourquoi met-il autant de temps? Et si son pressentiment de tout à l'heure était véridique? S'il y a vraiment quelqu'un ici, il faut que je fasse quelque chose car je crains que la vie de Roy et d'Havoc ne soit en danger si se sont les trafiquants et qu'ils sont armés. Je décide de quitter mon poste même si c'est de la folie surtout si nous ne sommes plus seul. En m'approchant de la pièce où Jean est, j'entends des bruits, comme une discutions mais je ne reconnais pas les voix. Je m'approche très lentement, par précaution tout en sortant mon revolver de son étui. Soudain, je sens le canon froid d'une arme derrière ma tête. Que faire... Nous ne sommes pas seul, c'est bien ce que je pensais. Je commence à tourner ma figure quand l'inconnu lâche :
«Te retourne pas! Chef, y'avait un autre militaire! Je l'amène avec les autres. -Oui vient! Fait une des voix dans la pièce en face de moi.»
L'homme me force à avancer. Je n'arrive pas à lui résister, il est trop grand et top fort pour moi. Nous arrivons près de l'ouverture mais je ne peux toujours pas distinguer mes collègues. C'est en pénétrant dans la salle que je remarque Roy, assis pas terre, les bras écartés tenus par deux hommes. Quand au sous-lieutenant, il est allongé sur le ventre, les bras dans le dos, avec un homme les lui tenant et écrasant son genoux sur ses omoplates. On me conduit devant le leader. Mon adrénaline monte en flèche, je commence à ressentir de la peur. Ça ne m'avait jamais cela avant, j'ai fais tellement de mission et j'ai même fait la guerre pourtant! Il se rapproche de moi après avoir marmonné quelques mots à un de ses subalternes. Il est tout proche, je sens son souffle sur ma peau. Qu'est ce qu'il me veut? Je commence à comprendre mais je ne veux même pas y penser. Ma respiration s'accélère. Il faut que je me calme pour que je puisse me sortir de cette situation mais je suis trop mal à l'aise. Derrière moi, j'entends mes amis se débattre pour venir m'aider. Le dirigeant passe une main dans mes cheveux, puis sur mon visage. J'affiche mon dégoût directement. Sur un signe de tête de son chef, le soldat qui me tenait me libère. Aussitôt, le leader essaye de me rattraper mais j'ai eu le temps de reprendre de bons appuis ainsi que de la confiance et d'un geste violent, j'arrive à m'écarter de se malade. Étant près des détenteurs de mes collègues, je m'éloigne légèrement et donne un coups de pieds en pleine figure à celui qui retenait Havoc. Je récupère l'arme laissé par l'ennemi et tire dans les jambes des deux assaillant de mon patron avant que le chef ne tire en me loupant de justesse, laissant une légère blessure sur ma joue droite. J'aide le colonel à se relever et il prend une arme à son tour et se met le dirigeant en joue. Je lui tends ses gants d'alchimiste que je garde toujours avec moi. Il veut les enfiler mais une balles vient les transpercer. Je me retourne et vois un homme armé d'un sniper. Je fais un signe de repli, ici la situation devient trop dangereuse. On saute sur la vitre derrière nous, nous protégeant avec nos bras pour ne pas être blessé. Malheureusement, nos ennemis son aussi à l'extérieur. Nous sommes encerclé. Si nous revenons à l'intérieur, nous sommes aussi foutu. Au loin, nous pouvons déjà entendre les sirènes de l'armée qui a été prévenue par moi même avant d'avoir quitté les paquets de drogues. Dans environ cinq minutes, les renforts seront là pour nous aider à coffrer tout ce beau monde. À nous de tenir. Le colonel a un gant de rechange dans sa poche qu'il enfile en vitesse avant de tendre son bras vers nos adversaires. Ils reculent d'un pas sauf un. L'homme est face à face au colonel. Je l'observe. La scène ressemble à un duel... Oh non! C'est un piège!
«Colonel, poussez vous!! je cris.»
Il tourne sa tête d'un coups vif vers moi alors que je cours vers lui. Au même moment, un éclaire alchimique, provenant de l'homme, fonce vers nous. Je pousse Roy pour ne pas qu'il soit blessé. L'éclaire atterrit sur mon pistolet mais il me fait perdre l'équilibre et me projette en arrière, contre le mur de la maison que nous venions de quitter. Je sens un liquide chaud couler le long de ma joue et de mon dos. Je passe une main sur ma tête douloureuse et remarque je saigne abondamment. Les véhicules militaires arrivent, je les entends. J'y vois flou, j'arrive à peine à entrouvrir les yeux. J'entends des bruits de pas s'éloigner et d'autres s'approcher...
«Riza! Tu m'entends? Réponds moi, je t'en supplie!!»
Je n'arrive pas à articuler mes mots pour répondre à mon supérieur qui semble désespéré.
«Je t'en supplie, ne m'abandonne pas!»
J'ai froid... Ma vision se brouille, je n'y vois plus rien.
- "Texte 3":
Auteur : Iisa Titre de la fic : Moja Ljubov (non définitif) Rating : manquant Fandom : Fiction originale Nombre de chapitres : 46 Résumé : Trois personnages, Viktor, Igor et Nikolaï. Trois caractères complètement différents et pourtant le même problème : comment assumer et faire accepter une relation dite "anormale" au milieu d'un univers magique mais à l'ouverture d'esprit aussi inexistante que dans notre société ? Découvrez une histoire atypique et pleine de rebondissements, en plein cœur de la Russie, où romance et dépaysement sont au rendez-vous.
Chapitre 1 : Viktor
Les couloirs étaient déserts à cette heure, faiblement éclairés par des bougies qui flottaient dans les airs et Viktor ne se rappelait pas avoir déjà connu l'école aussi silencieuse. Les murs de pierre étaient froids malgré la chaleur qui régnait encore au-dehors. Quelques lourdes portes en bois indiquaient l'entrée des salles de classe, c'est d'ailleurs vers l'une d'elle que se dirigea Viktor. Il fouilla dans sa poche et en sortit une grosse clef, qu'il eut d'abord du mal à insérer dans la serrure tant la lumière était faible. Une fois la porte ouverte, il se retrouva devant une multitude de tables en bois, encombrées par des fioles en tout genre, des flacons, verres doseurs et quelques marmites. De grandes armoires situées aux quatre coins de la pièce abritaient des ingrédients aux formes et aux couleurs toutes plus insolites les unes que les autres, ainsi que des manuels scolaires sur la chimie et les potions magiques. Un miroir accroché sur l'une des portes du meuble lui renvoyait le reflet d'un homme de taille moyenne, les cheveux plutôt sombres, parsemés de petites touches de châtain. Son regard bleu, étincelant de bonne humeur, tranchait avec la luminosité de la pièce. Au fond de la salle, légèrement surélevé par une petite estrade en pierre, trônait un immense bureau. Il faisait nettement plus chaud dans la classe que dans le couloir. Viktor s'avança vers le bureau avec une étrange impression et une fois sur l'estrade, il observa les tables des élèves. Il y a encore une dizaine d'années, il était assis de l'autre côté, devant ces marmites, entouré de ses camarades de classe. A trente ans, il venait d'être engagé comme professeur dans la meilleure école de magie russe connue à ce jour, dirigée depuis peu par Igor Starovski. Il avait au départ postulé pour être professeur de Maîtrise des Eléments mais la place avait été prise quelques jours avant. Mais finalement, renouer avec les potions et les formules chimiques n'était pas pour lui déplaire.
Le lycée était situé à seulement une trentaine de kilomètres de Moscou mais les enseignants logeaient sur place, dans des quartiers privés attenants à leur bureau. Il était donc arrivé la veille, de façon à pouvoir faire connaissance avec ses désormais collègues et avoir le temps de poser ses affaires dans ses quartiers personnels. Il avait du mal à se dire que certaines des personnes qu'il allait côtoyer tous les jours avaient été ses professeurs. Quant à ses élèves, il savait qu'il allait enseigner à des premières et deuxièmes années, en l'occurrence à des adolescents de quinze à dix-sept ans. La rentrée des classes ayant lieu le lendemain, il commença à disposer tout son matériel personnel dans les tiroirs de son bureau et installa quelques affiches en rapport avec ses futurs cours sur les murs. Avant de sortir de la salle, il observa un moment sa nouvelle décoration et, paraissant satisfait, quitta les lieux. Il emprunta de nouveau le couloir, dans le sens inverse cette fois-çi, se retrouva dans le hall d'entrée du lycée et ouvrit une grande porte en chêne qui le fit déboucher sur un immense parc parsemé d'arbres et dont la plus grande surface était recouverte par des étangs. Il était bientôt dix-huit heures, les premiers élèves commençaient à arriver avec leurs bagages pour la semaine. La plupart ne restaient que jusqu'au vendredi soir et revenaient le dimanche soir, mais ceux qui habitaient trop loin ne rentraient chez eux que pour les vacances. Viktor avisa un banc près d'un étang et s'y installa en soupirant. Une réunion était prévue à dix-huit heures trente pour que tout soit mis au point avant la rentrée, en attendant, il avait largement le temps de se détendre un peu. Quelle ne fut pas sa surprise quand quelqu'un vint s'asseoir sur le banc à ses côtés.
« Professeur Starovski ? fit-il en haussant les sourcils. - Viktor Ivanov, répondit simplement le directeur, sans un regard vers le professeur.
Il y eut un long moment de silence, pendant lequel Igor garda les yeux rivés sur l'étang en face de lui. Viktor en profita pour le dévisager discrètement, son regard détaillant les cheveux noirs, les yeux également sombres, le visage bien dessiné et même le costume qui mettait sa carrure en valeur, mais qui avait du lui coûter une petite fortune.
- Quelle étrange sensation n'est-ce pas ? dit alors le directeur en le faisant sursauter. J'ai moi-même étudié ici, je peux comprendre ce que ça fait de passer... disons, de l'autre côté. Vous êtes arrivé bien tôt hier. - Rien ne me retenait vraiment à Moscou, j'ai préféré m'installer tranquillement. - Oh, je vois. On se retrouve dans quelques minutes en salle de réunion. »
Le directeur se leva et s'en alla comme il était venu, sous le regard étonné de Viktor. On lui avait pourtant précisé la veille que le professeur Starovski ne faisait pas facilement la conversation quand il ne s'agissait pas de retenues, mais peut-être était-il simplement venu lui rappeler de ne pas oublier la réunion. Il aperçut au loin la silhouette d'une femme un peu plus âgée que lui qu'il reconnut facilement comme étant celle de Nina Starovski, pour avoir vu le couple ensemble le matin même, se diriger vers le manoir, et cette vision le replongea aussitôt dans ses pensées. A trente ans, il n'avait jamais su garder une femme plus de deux ans et s'en accommodait fort mal. Après tout, finissait-il par se dire, peut-être qu'il était fait pour rester seul toute sa vie. Cette idée le fit grimacer. Il ne comptait certainement pas finir ses jours célibataire, mais les professeurs femmes de l'école étaient toutes mariées et il ne voyait franchement pas où en rencontrer d'autres. Avisant l'heure qui tournait, il laissa tomber ses pensées et s'en alla en direction du lycée... avant de réaliser qu'il avait complètement oublié où se trouvait la salle où il devait se rendre. La peur commença rapidement à le gagner. Il n'avait pas envie de se faire remarquer dès le premier jour parce qu'il était arrivé en retard à sa première réunion. Il fouilla dans sa mémoire à la recherche d'un indice quelconque mais rien ne vint. Il ne lui restait que cinq minutes avant d'être en retard. Voyant un groupe d'élèves qui passaient près de lui, il en attrapa un au hasard et le tira légèrement vers lui.
« Hum, excuse-moi, est-ce que tu saurais où se trouve la salle de réunion ?
L'élève le regarda d'un air embarrassé.
- Je n'en ai aucune idée, désolé. - Dernier étage, à côté du bureau du directeur, fit l'un des trois autres garçons qui l'accompagnaient. - Merci beaucoup ! Vous êtes... ? - Nikolaï. - Le fils du directeur, précisa le premier garçon.»
Est-ce que tous les Starovski habitaient ici ? Viktor observa un moment le jeune homme, qui venait de lancer un regard mauvais à son ami. Effectivement, il avait certains traits en commun avec son père. Ses cheveux étaient noir comme du charbon, une légère mèche retombant sur ses yeux noisette. Lesquels yeux le regardaient d'un air agacé.
« Vous allez me détailler comme ça encore longtemps ? - Désolé... Merci du renseignement, bonne soirée. »
Et il se pressa à l'intérieur du lycée jusqu'au dernier étage. Il arriva enfin devant le bureau du directeur où il avisa une porte entrouverte juste à côté, frappa deux coups légers et entra. Son visage commença à prendre une jolie couleur rosée quand tout le monde se tourna vers lui, intrigué.
« J'ai bien cru qu'on n'allait plus vous attendre. Installez-vous » lança Starovski.
Viktor referma la porte derrière lui et s'assit à côté d'une de ses collègues, qui lui fit un sourire amusé.
« C'est votre première année ? lui demanda-t-elle. - Hum oui... - Vous êtes le professeur Ivanov c'est bien ça ? - Oui. - Moi c'est Natalia, bienvenue au lycée Piotr Starovski » dit-elle avec un sourire.
Viktor lui retourna son sourire et s'appuya contre le dossier de sa chaise pour écouter le discours du directeur. Si ses collègues étaient tous aussi charmants, l'année promettait d'être intéressante.
Dernière édition par Mikan le Dim 2 Oct 2011 - 15:39, édité 4 fois | |
| | | Mikan Dictatrice au fouet d'argent
Messages : 6806 Inscrit le : 20/03/2010 Localisation : Je suis passée par ici, je repasserai par là...
Disponibilité : Moyenne
| Sujet: Re: Concours du premier chapitre de fiction le plus prometteur [VOTES] Lun 1 Aoû 2011 - 12:19 | |
| - "Texte 4":
Auteur : aurore0851 Titre de la fic : Rémission (pourrait être changé) Rating : AP Fandom : Twilight Nombre de chapitres : il y en aura entre 10 et 15 Résumé : 25 ans après le mariage d'Edward et Bella... Et si tout recommençait ? Si tout avait une chance de repartir de zéro pour plus d'une personne... Qui sont les mystérieux inconnus de la vision d'Alice et que veulent-ils à Bella ?
Prologue : Je n'aurais jamais cru revivre ça un jour. J'étais là, soumise, faible et désarmée devant un ennemi si bien connu. Devant un monstre, doté d'une force exceptionnelle, de yeux rouges sournois où le désir du sang brillait, où la cruauté et la soif se disputaient, et pourtant si attirant. Je me rappelai alors la leçon que m'avait si bien faite Edward des années auparavant, dans notre petite clairière. Dangereux et pourtant si beau. Edward... Mon amour, mon âme soeur. Ce qu'il avait redouté à ce moment là arrivait maintenant alors qu'il m'avait cru hors de ces dangers qu'il craignait tant. Ironie du sort. Pourtant aujourd'hui, je n'avais pas envie de rire. J'aurais seulement aimé pouvoir redevenir telle que j'étais, pouvoir serrer mon mari, ma fille et ma famille. Face à cet ennemi, James et Victoria me semblèrent à cet instant être des amateurs et je ne comprenais plus ce qui m'avait tant effrayée à l'époque. Et tandis que le prédateur s'avançait, tandis que le lion fonçait sur la brebis, je fermai les yeux et priai pour que ma fin arrive vite...
- "Texte 5":
Auteur : Zimra David Titre de la fic : Et si... Rating : AP Fandom : NCIS Los Angeles Nombre de chapitres : 15 + un prologue + un épilogue. Résumé : Et si le Détective Marty Deeks n'avait pas rencontré les Agents du NCIS? Jusqu'où auraient pu continuer leurs existences avant qu'elles ne se heurtent? Et si une simple enquête, d'apparence routinière, allait en fait être le point d'impact? UA.
Prologue
Le silence était pesant dans le container. Les yeux rivés sur l’écran, les agents Blye et Anderson attendaient, tendues, que l’entrée des suspects se fasse. Leurs oreillettes étaient reliées à celle d’Eric, sagement assis derrière son ordinateur au siège du NCIS, mais aussi à celles de G et de Sam, en embuscade un peu plus loin. L’équipe de marines corrompue qu’ils devaient arrêter allait surgir d’un moment à l’autre et il faudrait qu’ils agissent au plus vite. Kensi pianota quelques secondes sur le clavier de son ordinateur et l’image changea, affichant la vidéo filmée par une caméra placée à proximité de l’entrée du hangar.
« Ils arrivent les gars, je vois leur voiture. -Reçu Kenz. »
La jeune femme afficha simultanément les différentes caméras puis dégaina son arme, vérifiant si elle était bien chargée. A côté d’elle, sa coéquipière faisait de même sans quitter l’écran des yeux. Au bout de quelques secondes, la voiture qu’elles suivaient du regard s’arrêta pour laisser quatre hommes en sortirent. Les deux femmes les reconnurent aussitôt comme étant les marines suspectés de corruption qu’elles avaient interrogés la semaine dernière. Il s’agissait aussi ces mêmes visages qui leur étaient apparus sur la vidéo prise par l'un de leur informateur alors que les marines troquaient la marchandise volée en provenance d’Afghanistan. Le petit groupe se dirigea vers le fond du hangar, où l’avion par lequel ils avaient décidé de fuir les Etats-Unis les attendait. Une voix caverneuse s’éleva alors que le Colonel Lang inspectait l’avion.
« Kirk, je croyais que tu devais préparer l’avion, gronda-t-il alors qu’il remarquait que l’appareil n’était pas prêt. -Beh, c’est ce que j’ai fait ! se défendit le dénommé Kirk. -Ah ouais ? Heureusement que tu t’occupes pas de ta gonzesse comme de l’avion alors ! »
Les autres ricanèrent alors que le dénommé Kirk s’approchait de l’appareil. Il se retourna et lança d’une voix forte, couvrant les rires de ses camarades.
« J’avais pas laissé l’avion comme ça… Quelqu’un a dû venir… ! -Qu’est-ce que tu racontes, Kirk ? demanda un autre soldat en se passant une main sur son crâne rasé. -Il veut dire que nous vous arrêtons. » lança une voix qui les fit tous se retourner.
Callen les salua tout en continuant de les tenir en respect avec son arme. L’un des hommes, un dénommé Brice Michaleson, tenta de se précipiter vers la sortie mais il fut bloqué par Sam qui lui pointa son révolver sur le torse, une mimique amusée sur le visage.
« Je t’avais dit qu’y’en aurait un qui tenterait de se faire la malle ! -C’est ça, c’est ça ! » répliqua Callen en ricanant alors que Kensi et Christina arrivaient en renfort.
Les quatre agents neutralisèrent rapidement les marines, trop abasourdis d’avoir été démasqués pour réagir. Il fallut tout juste une heure pour remplir les formalités puis prendre le chemin des locaux du NCIS. Assis à l’avant, Callen et Sam passèrent le trajet à plaisanter, provocant l’hilarité de Christina qui jetait quand même des coups d’œil aux quatre marines, menottés à l’arrière de la camionnette. Grande, élancée et athlétique, les yeux verts et les cheveux blonds, Chris avoisinait les vingt-deux ans et sortait tout juste de sa formation. Or, au sein de cette équipe, elle ne se sentait pas du tout comme la ‘bleue’, bien au contraire. Elle était arrivée plus de deux mois après la mort de leur ancien équipier, Dom. Au début, elle avait craint de s’imposer, de peur qu’ils ne veuille à tout prix remplacer le défunt. Cependant, les trois autres membres de l’équipe l’avaient rapidement acceptée et, à présent, elle se sentait presque comme chez elle lorsqu’elle franchissait la porte du NCIS. Hetty s’était avérée être une femme aux conseils remarquables, Callen et Sam deux gamins dans l’âme toujours prêts à veiller sur elle et sur Kensi, de plus cette dernière était ce qui se rapprochait le plus de l’amie complice pour Chris. Les deux femmes s’étaient très vite trouvé des points communs et Kensi lui avait appris les ficelles du métier. Chris n’aurait jamais pensé trouver un accueil aussi chaleureux au sein d’une équipe de caméléons. Preuve que tout le monde faisait des erreurs grossières. Une fois arrivés au hangar à bateaux, les marines furent emmenés dans des pièces différentes afin d’être rapidement interrogés. Hetty, en attendant l’équipe, restait assise sur une chaise autour de la table de réunion, puis les accueillit avec un sourire. Callen se chargea de lui faire le compte-rendu de l’arrestation ainsi que de la tentative de fuite des marines et la directrice hocha la tête.
« Je vais avertir le Directeur Vance que les officiers corrompus ont bel et bien été arrêtés. Il sera ravi de pouvoir avertir le Général, qui ne dormait plus sur ses deux oreilles depuis le début de cette affaire… Félicitations Monsieur Callen. -Merci, Hetty. Je dois dire que l’équipe à merveilleusement bien fonctionné. Chris est un très bon agent. -Je n’en doute pas. A présent, je vais vous laisser aller interroger ces malfrats pendant que je vais passer quelques coups de fils. J’espère que vous aurez le temps de terminer les rapports au plus tôt. -Comme d’habitude ! » plaisanta G alors que la petite femme s’éloignait, les mains croisées dans son dos.
Il quitta la pièce après avoir attrapé de quoi écrire puis il rejoignit ses équipiers, debout devant la vitre sans teint. Il donna l’une des feuilles vierges à Sam avant de se tourner vers les deux filles afin de les inclure dans la conversation.
« Il nous faut leurs aveux. Nous avons des preuves matérielles ; la vidéo que nous avons faite lors de leur échange a été améliorée par Nell, nous avons la preuve qu’ils tentaient de fuir le pays, il ne nous reste que les aveux et nous pourrons prétendre à une bonne nuit de sommeil ! -Enfin ! s’exclama Sam en prenant une mine contrite, j’en rêve depuis le début de cette affaire ! -Hé ! C’est nous qui nous sommes occupé des planques, lui rappela Kensi en fronçant les sourcils. -Ouais, pendant que G et moi on s’acharnait à trouver des indices ou des preuves ! -Allez plutôt tester vos répliques sur nos marines, leur dit Sam en lançant une feuille vierge à Chris et une autre à Kensi. On en prend chacun un. -On fait le coup de ‘Ton copain t’as balancé ?’ ? demanda Sam en pliant la feuille en deux. -Ouais. Et si ça marche pas, j’arrive et on fait le coup du bon et du méchant flic. -Pas de problème ! »
Chacun partit en direction d’une salle d’interrogatoire, la feuille destinée à recueillir les aveux dans les mains. Il s’avéra que Kensi eut le plus de chance ; en à peine vingt minutes elle avait obtenu toutes les informations nécessaires concernant leur trafic. Leurs fournisseurs en Afghanistan, les douaniers qu’ils avaient corrompus à leur retour de mission, et même l’une des taupes parmi les civils chargés de recompter le matériel une fois le tri fait à la base militaire… Le NCIS n’aurait pas pu rêver mieux ! La jeune femme s’était appuyée contre le mur alors que le militaire notait ce qu’il venait de lui expliquer sur la feuille. Il se relut une dernière fois et se mit à chercher Kensi du regard. La jeune femme approcha, relut sa déclaration avant de hocher la tête, lui indiquant où signer. A peine sortie de la salle, elle croisa Callen.
« Le mien a avoué ! lança-t-elle avec un petit sourire victorieux. -Celui de Chris et de Sam aussi… Est-ce qu’il a aussi renoncé à son droit d’avoir un avocat ? -Oui, mais en même temps ils sont un peu coincés… -Je trouve ça étrange, l’interrompit Callen en faisant signe de les rejoindre à Chris et à Sam, c’est presque trop facile… Stevens a donné toutes les infos’ possibles à Kensi… Et Kirk et Michaelson ont accepté toutes les charges retenues sans broncher. -Et le Colonel Lang ? -Il joue à celui qui se taira le plus longtemps. -Qu’est-ce que tu as derrière la tête, G ? demanda Sam en voyant que Callen avait le regard perdu dans le vague. -Je pense que nous n’avons pas arrêté la tête du trafic. -Quoi ? Mais, d’après nos sources tout était dirigé par eux… -On s’est juste intéressé au côté trafic d’objets, blanchiment d’argent, marmonna Callen. -Normal ; il s’agit juste d’un trafic de marchandises, lança Chris, les sourcils froncés. -Je crois qu’on passe à côté d’un truc… -Mais de quoi… G, attends, G ! »
Callen s’éloignait vers la table, posant les déclarations et ouvrant le dossier de l’affaire sur son ordinateur, l’air absorbé par sa tâche. Les autres agents le rejoignirent et le regardèrent faire, attendant ses explications. Au bout de cinq minutes, Callen releva la tête et jeta un coup d’œil vers le miroir sans teint derrière lequel le Colonel Lang fixait obstinément un point devant lui.
« On a fait fausse route, on a pris exactement la direction qu’il voulait. -Qui ? demanda Sam d’une voix excédée. -Celui qui dirige tout ça. -Ecoute, G, cette affaire a mis tout le monde à cran. Une équipe entière de marines corrompue, sans compter le personnel à qui ils graissaient la patte… ! L’équipe a été arrêtée, le Directeur est content, et le Général aussi ! -Je sais, je sais ! marmonna G, mais j’ai le sentiment qu’ils protègent quelqu’un. Quelqu’un qui tire les ficelles. -Ecoute, il faudrait vraiment être un type important pour diriger une escouade de militaires qui passe son temps sur les champs de batailles. -C’est justement ça qui pose problème. »
* * *
Les quatre agents se préparaient à franchir les portes des locaux de l’OPS lorsqu’un sifflement les interrompit. Ils soupirèrent et firent volte-face, apercevant Eric qui leur faisait de grands signes de la main depuis la passerelle.
« Hetty veut vous voir ! »
Callen prit la tête de l’équipe et monta les marches quatre à quatre, se retrouvant en moins d’une minute dans le bureau de leur supérieure. La petite femme resta quelques secondes encore en communication puis elle raccrocha son téléphone, levant les yeux vers son équipe.
« Je viens de parler au Général. Il veut absolument voir les marines ce soir. Ils seront jugés en cour martiale dès demain. Il faut donc qu’ils partent le plus rapidement possible. Je leur ai assuré que vous aviez obtenu des aveux et que l’interrogatoire avait été fait dans les règles, malgré leur refus de demander un avocat. -Nous devons les escorter ce soir ? demanda Sam en redoutant la réponse. -Oui. Votre itinéraire a été planifié par la police de Los Angeles. Le Général craignait des fuites du bureau de la Navy. -Il pense qu’il y a une taupe ? demanda Kensi. -Tout comme Monsieur Callen, le Directeur Vance trouve que les aveux sont arrivés un peu trop vite… Il préfère donc prendre ses précautions et incriminer la Navy le moins possible jusqu’au procès. -Bien. Quand partons-nous ? -Vous devriez déjà être en route, Monsieur Hanna. »
Sam attrapa donc sa veste et sortit rapidement du bureau, suivi par Kensi et Chris. G resta une minute de plus, à fixer sa supérieure avant de les rejoindre. Si le Directeur partageait ses craintes, ils avaient vraiment du souci à se faire concernant les fuites au sein de la marine…
* * *
Le trajet mis au point par la police leur parvint une demi-heure plus tard. Dès qu’ils eurent mémorisé les lieux clefs, Sam et Callen grimpèrent à l’intérieur du SUV alors que Chris se glissait dans une autre voiture dans le but de mener le convoi. A la demande d’Hetty, Kensi était finalement restée au bureau afin de terminer le plus rapidement possible les divers rapports nécessaires pour le procès. Chris, qui n’avait pas l’habitude d’être seule au cours d’une mission, ne cessait de regarder autour d’elle, scrutant les environs. Savoir qu’une taupe, suffisamment haut-placée pour pouvoir avoir de l’influence sur l’unité de marines, se trouvait quelque part n’était pas franchement rassurant. Les véhicules avançaient lentement mais sûrement vers leur destination, à savoir le quartier général d’incarcération de la marine. Ils devaient cependant faire quelques détours, comme le leur indiquait le plan, afin d’être sûrs de ne pas être suivis, ce qui rallongeait considérablement leur route... Sam ne cessait de pester contre la police, qu’il n’aimait pas voir interférer dans leurs affaires, les jugeant trop prévisibles et trop peu entraînés pour ce genre de mission. Las de l’entendre, G hochait exagérément la tête en baillant ostensiblement, ce qui eut pour effet de faire taire Sam qui se contenta alors de grommeler, tassé sur le siège passager. Au bout de dix minutes, Chris, qui jetait des coups d’œil un peu partout pour passer le temps à un feu rouge, remarqua quelque chose qui n’aurait pas dû être là.
« Callen ! Sam ! Il y a un tireur embusqué en haut du… »
Cependant, son avertissement parvint trop tard aux oreilles des deux agents. La vitre arrière de leur SUV vola en éclats sous la rafale de tirs en provenance des toits des bâtiments alentours. Les agents jaillirent de leur véhicule, armes au poing, afin de riposter tant bien que mal. Ce fut peine perdue, leurs balles atteignirent au mieux la gouttière des immeubles dont s’était servis le tireur pour s’embusquer. Callen bondit hors du SUV et tira en direction de leur assaillant. L’échange de coups de feu dura encore quelques secondes puis la rue redevint calme.
« G… -Quoi ?! répliqua Callen en se retournant, faisant face à Sam qui était à l’arrière du SUV, au milieu des marines. -Je crois que t’as raison. Quelqu’un quelque part veut les empêcher de parler. »
Il désigna d’un rapide mouvement de main les cadavres des quatre militaires, criblés de balles. Callen jura et jeta un regard meurtrier sur les toits pendant qu’au loin la sirène d’une ambulance se faisait entendre.
- "Texte 6":
Auteur : Edward Smith Titre de la fic: Croisements Rating: G Fandom : Fiction originale Nombre de chapitres: Quatre chapitres, auxquels il faut ajouter une introduction (déjà rédigée) et un épilogue éventuel. Un seul chapitre est pour le moment rédigé. Résumé: Croisements n'est pas une histoire à proprement parler. Il s'agit de plusieurs tranches de vies, tournant autour d'un même objet, la "place du Souvenir". Quatre "protagonistes" aborderont ce lieu sous un jour différent, en le teintant parfois de passion, de regret, de joie éphémère, de peine éphémère. La réminiscence est au cœur d'une intrigue banale et pourtant étrange, narrée en une sorte d'accord entre la prose et la poésie, volonté d'insuffler le poétique là où on ne l'attend pas forcement, dans des émotions de tous les jours. Peut-être vous découvrirez-vous à l'issu de l'un de ces chemins?
La fiction:
L'amusant dans les croisements, c'est que l'on peut les prendre par tous leurs sens. L'amusant et le tragique. L'écart ne tient au fond qu'à un "moi", qu'à l'air d'un temps, qu'à l'atmosphère d'un instant, qu'à la moindre différence que dépose une seconde sur une vie.
Dans l'existence au fond tout n'est que croisement. Un même objet dispose de plusieurs voies pour y accéder. Et en fonction du chemin qui nous y a mené, le soleil nous semblera s'y refléter différemment, on en violera une intimité différente. Peut-on passer par chaque voie qui y mène? Peut-on connaitre chacun des angles, chaque reflet, chaque secret qui le compose? Là où la science répond oui, l'homme le nie. Le chemin qui l'a mené à cet objet était sien, et chacun de ses pairs, le croisant, en créera un autre. Il n'y a pas de fin au croisement des hommes: chacun tracera une voie unique où il brillera différemment, se dévoilera différent, toujours différent.
Jugez-en par vous même. Par ces histoires que je rapporterai des voix des cœurs égarés dans les rues de la Ville. Quatre d'entre eux, au même instant, rencontreront un objet identique, au même endroit. Mais aucun non, aucun d'entre eux ne partagera la vue de l'autre. L'objet n'est plus un objet, il est un écho, profondément personnel. Il n'est plus un corps froid et sans mouvement, il est le réceptacle de la passion, le témoin du souvenir. Jamais il ne meurt, jamais il ne faibli, jamais il ne s'efface, et dans la routine il nous revient encore, et encore, sur l'interminable croisement du temps, qui lui, s'enfuit à grand pas. Avant que ses pages ne s'envolent avec elles, partageons l'histoire de ses âmes qui vécurent dans la similarité l'expérience la plus singulière. Qui sait, peut-être était-ce la votre?
*******************************************************************************************************************
Je ne pouvais pas comprendre que l'on aime le matin. Il était pour moi le serviteur de l'ennui qui se présente chaque jour un peu plus puissant encore. Chaque année de ma vie son poids s'était fait plus lourds. Son insupportable victoire sur la nuit, ma tendre amie, ne laissait espérer qu'au tumulte de son père le jour, qu'au morne déclin de son frère le soir. Toujours, inlassablement, il ne faisait qu'insuffler en ma vie un jour similaire à celui qui l'avait précédé. Je ne suis au jour qu'un adolescent enchainé à une société qui voulait faire de lui un homme. Je mentirai pas, je ne suis pas en quête de pitié. J'ai de nombreux amis, une famille aimante, une situation enviable. Je n'ai jamais estimé être chanceux, j'ai traversé des épreuves comme n'importe qui, j'ai développé souvenirs heureux et douloureux. Et lorsque l'activité des journées bat son plein j'oublie parfois ma mélancolie et me plonge dans une joie éphémère, que m'offre quelque moment plaisant. Suis-je ordinaire? Seul un être particulièrement égocentrique pourrait s'estimer hors-norme. Tenant compte de cette affirmation sans doute arbitraire, tirée de mes pensées profondes, autant qu'elles le puissent être très modestement, c'est surement le cas. Mais lorsqu'en plein jour je l'oubliais et que la nuit m'offrait ce que ce dernier n'avait pu m'apporter, le matin faisait peser la routine d'une vie trop banale sur mon esprit à l'éveil. C'était sans doute pour cela que je ne comprenais pas que l'on aime le matin.
Je traversais et traverse encore cette place que l'on avait nommé "place du Souvenir". La référence à la seconde guerre mondiale était claire. Je me souviens pourtant d'un enfant qui, dans un de mes matin de solitude, avait questionné sa mère à propos de ce nom. "Maman, c'est là que tous les gens se souviennent?". La question m'avait presque arraché un sourire. Elle était naïve et pourtant tellement poétique, comme l'étaient toutes les question d'enfant. Je n'ai plus en mémoire la réponse de sa mère, seulement une impression amère d'une magie que l'on brise. Cependant, j'ai le plus grand mal à la reconnaitre aujourd'hui, et c'est pourquoi je ne peux m'empêcher d'employer le passé la désignant. La statue de ce soldat pris au hasard trônait toujours, identique, en son centre. Les quatre mêmes rues y menaient, et la mienne, y entrant par le nord, avaient toujours pour flore le bitume usé et quelques caniveaux. Pourtant rien de tout cela n'a aujourd'hui la même voix, la même résonance qu'ils eurent quelques temps auparavant. C'est à cause d'elle, je crois.
Il faisait triste ce jour là, comme tous les matins. Mes pas me conduisaient à la place du Souvenir, et mes pensées s'évadaient loin des rues matinales où mourrait la nuit, affligées par ce meurtre quotidien. Elle était adossée à la statue du soldat, comme s'il s'agissait d'un mur des plus simples, et fumait une cigarette avec cet air absent des gens qui goûtent à un plaisir artificiel. Je ne l'aurait pas remarquée si le soleil naissant n'avait pas à cet instant caressé ses cheveux, comme un merveilleux incident. Ce rayon solaire était sans doute destiné à cette statue. Pourtant, lorsqu'il rencontrait sa chevelure, il n'avait plus que celle-ci pour objet, enivré de toute évidence par la beauté soudaine qu'il provoquait par cette étrange alchimie. Je la connaissais, je le savais. Elle était toujours adossée à cette statue avant de se rendre au même établissement que moi, par la même route. Jamais avant ce jour je ne l'avais trouvé belle, pas une fois. Sans doute étais-je obnubilé par la mort de la nuit. Elle remarqua que je trainais le pas, captivé par cette révélation, et m'adressa un léger sourire, comme une invitation au salut. En faisant cela, ses yeux jusqu'ici entrouvert sur le vague s'ouvrirent tout à fait alors qu'ils me gratifiait de leur attention. C'est cet instant que choisi un second rayon matinal pour y pénétrer. Face au ciel rougit se tint alors un ciel d'été éphémère, comme magnifié d'étoiles, étrange rencontre des nuits les plus parfaites et des journées les moins pesantes. Une phrase me vint alors, subitement. Une phrase qui sonnait en moi comme une découverte de la plus haute importance, une illumination.
"Le matin lui va si bien."
Nous nous saluâmes à voix haute le lendemain. Nous échangeâmes quelques mots le surlendemain. La semaine suivante nous arpentions le chemin du labeur côte à côte. Plus elle souriait et plus le soleil brillait. Plus elle murmurait et plus le vent se faisait doux pour mieux l'écouter. La fumée qui se dégageait de sa cigarette constituait les seules nuages en ces matinées bénies. Je délaissais les nuits, je me moquais des jours. J'étais tombé amoureux du matin, de ce matin qui je détestait quelques jours auparavant, que j'avais haïs depuis si longtemps, qui m'avait accablé toutes ces années. Je ne me levais plus que pour le vivre et, lorsqu'il s'achevait, mes yeux s'égaraient en son souvenir, inlassablement. La statue du soldat me semblait une œuvre d'art, un art étrange qui ne pouvait être produit que de mes propres yeux, que par l'effet du matin sur elle. Chacun de nos entretiens faisait la météorologie de ma journée à venir. Si elle était heureuse, la pluie n'était que des fragments tendrement frais d'un soleil qui brillait quelque part, au delà de ma vision. Si elle me confiait un malheur, ce même soleil m'accablait, obscur et triste dans sa veine chaleur qui ne pouvait pas m'atteindre. Chaque nuit me murmurait un dénouement heureux, accompagné de quelques mots que j'avais toujours reniés mais qui, sous l'influence de ses belles matinées, me semblaient être emprunt de la plus grande des forces, de la plus parfaite des beautés. Une d'elles me sembla si belle que je me promis au matin de libérer ces paroles qu'elle m'avait glissé à l'oreille. Ce jour là les rues me semblaient attentes interminables, le bitume retenait mes pas, les caniveaux me mettaient en garde contre un danger que je ne pouvais comprendre. Peu m'importait, j'avais le matin à mes côtés.
La statue était seule ce matin.
Ainsi l'était-elle le matin suivant.
Jamais je n'ai cherché pourquoi elle avait quitté la place du Souvenir. Pourquoi elle avait rendu le matin plus laid encore qu'avant notre rencontre. Je n'ai jamais cherché à expliciter le mot "pourquoi".
Aujourd'hui encore le matin se lève sur la place du Souvenir. Le soldat se tient, solitaire, en son centre. Le soleil l'illumine par l'est. Je la rejoins par le nord. Aujourd'hui encore je ne sais pas quel temps il fera sur ma vie. Les rayons fugitifs s'écrasent sur le cuivre usé du soldat, et meurent sans beauté. Je m'assieds aujourd'hui devant la statue, face à la rue qui mène à l'est. Je n'irai nul part. Je rejoindrai la nuit qui a gardé les mots qui jamais ne purent s'évader du fond de mon âme.
"Maman, c'est là que tous les gens se souviennent?"
Oui mon petit, c'est bien ici. Et pour retrouver mon souvenir j'y demeurerais jusqu'à ce qu'il revienne. Je crois que des passants me regardent. Ou peut-être se souviennent-ils? Quelle importance. J'attendrai ici que la place me rende la beauté des matins.
Dernière édition par Vinou le Lun 8 Aoû 2011 - 12:10, édité 1 fois (Raison : EDIT Vinou - numérotation des textes) | |
| | | Mikan Dictatrice au fouet d'argent
Messages : 6806 Inscrit le : 20/03/2010 Localisation : Je suis passée par ici, je repasserai par là...
Disponibilité : Moyenne
| Sujet: Re: Concours du premier chapitre de fiction le plus prometteur [VOTES] Lun 1 Aoû 2011 - 12:19 | |
| - "texte 7":
Auteur : Le Hamster Titre de la fic : Sois ma fiancée pour une semaine Rating : T pour langage et situations douteuses Fandom : Fullmetal Alchemist Nombre de chapitres : indéfini, entre 4 et 10 Genre : Général, Humour. AR sur la famille Mustang. Résumé :Roy Mustang, le grand coureur de ces dames, se voit attribuer d'office une fiancée par sa famille. Problème : Roy Mustang tient à ses petites habitudes, et ment effrontément en affirmant qu'il a déjà une fiancée. « Ah bon ? Viens donc nous la présenter... ! » Moralité 1: Roy Mustang trouve toujours une solution pour se sortir d'un pétrin dans lequel il s'est fourré lui-même, même si ça doit le conduire dans un autre pétrin dont il faudra qu'il se sorte aussi. Moralité 2 : C'est pas beau de mentir à sa mère.
[center]..øO°ˇ°Oø....øO°ˇ°Oø....øO°ˇ°Oø....øO°ˇ°Oø....øO°ˇ°Oø....øO°ˇ°Oø....øO°ˇ°Oø....øO°ˇ°Oø....øO°ˇ°Oø..
Chapitre 1 : La Lettre
C'était un matin comme tant d'autres au QG de Central City. Les militaires vaquaient à leurs occupations, les secrétaires parcouraient les couloirs d'un bureau à un autre, le terrain d'entraînement remplissait son office, et au milieu de tout ce petit monde en plein travail, des hurlements réguliers se faisaient entendre... en provenance du bureau du Colonel Mustang. Depuis l'arrivée du Colonel de East City, rares étaient les personnes à encore s'étonner de voir s'égosiller son si talentueux subordonné : Edward Elric, le Fullmetal Alchemist. Sa réputation n'étant plus à faire, passons. Ce matin-là donc, l'équipe du Colonel Mustang travaillait consciencieusement aux divers dossiers en cours, veillant à ne surtout pas déranger leurs deux supérieurs en pleine altercation. Une fois n'est pas coutume, celle-ci passa sans dégâts -le Lieutenant Hawkeye souffla de soulagement pour les précieux dossiers qui auraient pu finir en miettes- et le Fullmetal, sur les nerfs et rouge d'avoir crié, retourna à sa place à grand renfort de coups de pied dans les meubles et semblait avoir l'intention de faire trembler tout le QG en marchant. Chacun gardait la tête baissée sur leurs rapports de peur de s'attirer le courroux de ce gamin haut comme trois pommes... C'était un matin comme tant d'autres à Central.
Roy Mustang s'installa plus confortablement dans son fauteuil, un sourire satisfait aux lèvres ; c'était décidément trop facile de faire sortir le Fullmetal de ses gonds... Il se remit lentement au travail, savourant sa victoire, surveillant du coin de l'œil le jeune blond s'avachir sur sa chaise d'une extrême mauvaise humeur. Il étouffa un rire. Vraiment trop facile...
« Colonel, remettez-vous au travail... ! » Il bougonna en attrapant son stylo ; le ricanement du blond de l'autre côté de la pièce lui valut un regard noir, et la réplique cinglante faillit suivre si le Lieutenant ne l'avait pas devancée : « Vous aussi, Elric ! J'attends toujours votre dernier rapport... ! » Ed rentra la tête dans les épaules et obéit ; la matinée passa sans autre incident. Il faut dire pour leur défense que le gros calibre du Lieutenant est autrement plus dissuasif qu'une sanction disciplinaire...
La matinée passa donc comme tant d'autres, entre les dossiers qui arrivaient toujours plus nombreux ( « Si vous finissiez les précédents à l'heure, vous n'auriez pas à vous plaindre d'être débordé !! » ) et les allées et venues des soldats sous son commandement venant remettre leur rapport sur diverses missions. Le Colonel pestait contre la pendule qui traînait avec sadisme entre le 11 et le 12, tardant à sonner la pause déjeuner dont il avait bien besoin pour se remettre de cette harassante matinée, lorsque le courrier arriva. Le jeune soldat affecté à cette corvée vint déposer dans la salle les dizaines de lettres destinées à la section dirigée par le Colonel, et tous s'arrêtèrent de travailler pour les lire. Impossible pour le Lieutenant de contrer tous leurs prétextes, à cette bande de fégnants ; de toute façon, elle en avait aussi reçues quelqu'unes (même si elle avait la conscience tranquille étant donné qu'elle avait fini son travail dans les temps), aussi se permit-elle de se joindre aux autres pour récupérer son courrier. Cela donna au Colonel une bonne occasion pour se remettre à paresser tout en épluchant les lettres qui lui étaient adressées. Il s'agissait essentiellement de mots doux venant de ses différentes conquêtes, mais l'une d'entre elles attira particulièrement son attention.
C'était un simple papier blanc, très sobre comparé aux lettres colorées (et parfois même parfumées) de ses amantes, avec un sceau de cire rougeâtre comme il était devenu rare d'en voir. Il reconnut le symbole gravé avec un frisson d'anxiété et une pointe d'angoisse. L'adresse du QG et son nom avaient été tracés d'une élégante écriture bouclée, et il fut sidéré de constater que, malgré toutes ses années sans nouvelle d'elle, il était encore capable de reconnaître l'écriture de sa mère.
C'était une catastrophe.
Il était loin d'être en mauvais termes avec sa mère. Mais sa décision d'apprendre l'alchimie et d'intégrer l'armée n'avait pas été bien prise par le reste de la famille, et ils en étaient irrémédiablement venus à couper les ponts. Sans vraiment qu'il s'en rende compte, d'ailleurs. Il s'aperçut, avec regret, qu'il n'avait tout simplement plus penser à eux depuis qu'il avait commencé à travailler. La guerre d'Ishbal avait sans doute contribué à cet éloignement...
« Tout va bien, Colonel ? »
Il sursauta au son de la voix de Liza Hawkeye, et constata que les autres membres de l'équipe le regardaient avec insistance. Il remarqua également qu'ils avaient fait silence depuis un petit moment maintenant, le voyant, intrigués, fixer cette enveloppe sans l'ouvrir, plongé qu'il était dans ses pensées. Roy reprit contenance rapidement, se recomposant une expression neutre.
« C'est une lettre de ma mère. » annonça-t-il sans préambule.
Le silence fut partagé chez ses subordonnés. Certains se montrèrent franchement surpris : Havoc, Breda et Fuery n'avaient jamais entendu le Colonel parler un jour de sa famille. Et pour être honnêtes, ils le croyaient même seul depuis longtemps. Falman fut moins démonstratif ; sans doute avait-il lu quelque part dans les archives un dossier concernant le Colonel, apprenant ainsi l'existence de sa parenté. Sans doute aussi, certainement, n'avait-il pas le même tempérament que Havoc à aller colporter le moindre ragot qu'il pouvait entendre, et n'en avait pas parlé aux autres. Hawkeye parut surprise, mais plutôt de la lettre en elle-même que de sa provenance ; Liza le connaissait depuis plus longtemps que les autres, et elle avait eu droit à ses confidences lorsqu'il étudiait l'alchimie avec le père de la jeune femme.
Quant au Fullmetal, il se désintéressa rapidement de l'affaire, jugeant probablement que cela ne le concernait pas le moins du monde. Et il avait bien raison. Aucun des militaires présents n'avait à prendre connaissance du contenu de cette lettre. Le simple fait qu'elle vienne de la mère du Colonel la rendait personnelle, et il retourna donc à son rapport, cessant de fixer son supérieur qui devenait manifestement mal à l'aise de l'attention qu'ils lui portaient. Les autres, en revanche, ne semblèrent pas comprendre ça.
Le silence se brisa enfin quand les questions fusèrent. Chacun y allait avec sa curiosité plus ou moins mal placée, et Roy tenta avec beaucoup d'embarras de ramener un peu de calme. Ils n'écoutèrent même pas l'interjection du Lieutenant Hawkeye leur demandant de se taire, et ce ne fut que lorsque deux coups de feu retentirent dans la pièce, l'une des balles frôlant dangeureusment les mèches rebelles du grand Havoc, qu'ils s'immobilisèrent enfin. Roy poussa un soupir de soulagement. Ce fut la voix du Fullmetal qui leur ordonna de laisser le Colonel tranquille, que ça ne les regardait pas et qu'ils feraient mieux de se remettre au travail. Le regard noir de Liza les convainquit d'obéir au plus vite. Le silence reprit paisiblement sa place dans la salle.
Roy songea un instant à remercier Edward, mais ce dernier s'était déjà détourné de lui avec indifférence. S'il fallait reconnaître une chose au jeune alchimiste, c'était bien sa discrétion : autant il était capable de lui servir une engueulade digne de celles d'Hawkeye quand il s'agissait du boulot, autant le jeune homme mettait un point d'honneur à ne pas se mêler de sa vie privée -sauf bien sûr si cela interferait avec le travail, mais Hawkeye était plus efficace pour lui remonter les bretelles de ce côté-là. Roy sourit même si le blond ne le vit pas, faisant mine de se concentrer sur son rapport. Il se rappela que la famille était une chose importante pour Edward...
Son regard se posa à nouveau sur la lettre, et son soulagement s'effaça aussitôt. La famille, hein ? Il avait presque réussi à oublier qu'il en avait une, lui. Il ne lui vint pas à l'esprit que sa mère pouvait simplement s'inquiéter pour lui et souhaiter avoir des nouvelles de son fils. Il songea plutôt qu'une prise de contact après toutes ces années était certainement une mauvaise chose. Il songea plutôt, avec un dégoût mal réfréné, que le patriarche des Mustang avait enfin obtenu un nouvel héritier, et avait délégué l'ingrate tâche à sa femme de renier proprement et officiellement leur premier fils. Il se rappela l'orgueil que son père éprouvait envers sa maison, son rang et sa fortune. S'il ne l'avait pas rejeté après que Roy ait annoncé son souhait de devenir alchimiste d'État, c'était uniquement parce qu'il avait eu peur de voir disperser son héritage entre ses trois filles. Roy réfléchit un instant ; s'il se souvenait bien, la plus jeune devait presque avoir aujourd'hui l'âge d'être mariée, comme c'était encore la coutume dans les vieilles familles. Elle devait avoir deux ou trois ans quand il avait quitté la maison pour s'installer chez l'homme qui allait lui apprendre l'alchimie du feu. Cela ne s'était pas passé sans une grosse dispute. Il se demanda quels souvenirs elle pouvait bien avoir de lui...
« Mon colonel, est-ce que tout va bien ? »
Le murmure de Liza et une main douce sur son épaule le ramenèrent à la réalité. Il constata avec une moue contrariée qu'il s'était encore perdu dans ses pensées, fixant l'enveloppe sans y toucher. Il leva les yeux vers la jeune femme et lui fit un sourire forcé.
« On ne peut mieux, étant donné la provenance de cette lettre... » répondit-il sur le même ton.
Il avait bien remarqué du coin de l'œil que ses subordonnés étaient à l'affût, les observant chuchoter le Lieutenant et lui.
« Préféreriez-vous rentrer chez vous pour aujourd'hui ? »
Il secoua la tête, son sourire un peu plus sincère. Il n'allait quand même pas se mettre dans tous ses états pour une simple lettre ! Quoi qu'elle contienne, ça ne changerait rien à son quotidien, après tout. Vraiment pas de quoi s'angoisser. Après avoir rassuré le Lieutenant, il la renvoya au travail et se repencha sur le sien, faisant mine de se concentrer sur ses propres dossiers. Voyant Liza continuer de le fixer d'un air inquiet depuis son bureau, il mima les mots « Plus tard » et se replongea dans son travail. Laissant l'enlevoppe sur un coin de la table.
Le Colonel travailla consciencieusement, très concentré, tant et si bien que l'après-midi passa relativement beaucoup plus vite que la matinée. Il boucla tous les dossiers en cours avant même la fin des heures règlementaires, ce qui l'étonna grandement. Il remarqua, un peu amusé, que Liza se retenait à grande peine de lui dire que le retard habituel n'était réellement dû qu'à sa fénéantise, et que s'il était aussi sérieux tous les jours, elle n'aurait pas à lui crier dessus régulièrement. Elle se contenta de trier les rapports, faisant quelques piles, puis de les emmener aux archives ; Falman et Breda se proposèrent pour l'aider. Le jeune Fuery avait reçu un peu plus tôt un appel au sujet d'un téléphone récalcitrant, il était donc parti avec son matériel, et n'était pas revenu depuis. Quant à Havoc, aussitôt la fin du service sonnée, il déclara qu'il avait quelque chose d'important prévu pour la soirée et s'enfuit prestement du QG.
Roy s'attarda un peu, mettant de l'ordre sur son bureau, récupéra le rapport tout juste terminé du Fullmetal, prit le temps de le taquiner avant de lui souhaiter une bonne nuit, puis finit par se décider à rentrer chez lui à son tour. La lettre bien cachée dans une poche intérieure de son manteau. Il aurait presque aimé pouvoir ramener du travail à la maison ; le rapport d'Edward, aussi complet et passionnant qu'il puisse être, ne l'occuperait pas suffisamment longtemps. Le sommeil le fuirait certainement cette nuit-là. À moins qu'il ne trouve le courage de lire la missive de sa mère. Il se demandait bien pourquoi un simple papier blanc l'angoissait à ce point...
Un mauvais présentiment, peut-être.
- "Texte 8":
Auteur : Mikan Titre de la fic : Bleu Roi et les sept Ed Rating : AP Fandom : Fullmetal Alchemist Nombre de chapitres : Six ou Sept Résumé : Reprise du célèbre conte des frères Grimm : Blanche Neige. Un beau colonel populaire, un rival jaloux, un miroir alchimique, une transmutation ratée. Tout un programme pour cette version du conte adaptée à l'univers de FMA
Chapitre 1 : Surprises
Il était minuit passé quand un cri déchira le silence qui régnait sur le QG de Central. Depuis des heures, une silhouette était enfermée dans un bureau à peine éclairé par une lampe à huile. Penché sur le même travail depuis des jours, la tête entre les mains, un adolescent blond tentait de résoudre un problème en apparence insoluble. Les dizaines de boulettes de papier jetées au hasard ainsi que les innombrables mouchoirs témoignaient de sa longue occupation des lieux. Sans se déconcentrer, le jeune homme moucha son nez enrhumé avant d'envoyer la pièce de tissu rejoindre ses homologues. La nuit était tombée depuis plusieurs heures déjà lorsqu'il leva les yeux de ses recherches, une lueur victorieuse dansant dans ses yeux dorés. Certain de l'exactitude ses conclusions, l'alchimiste frappa des mains avant de saisir sa jambe gauche, provoquant un éclair de lumière blanche. Tout à coup, il ressentit une violente douleur parcourir tout son corps, à tel point qu'il tomba de sa chaise, inconscient.
À son réveil, il se sentait étrangement léger. Il se redressa difficilement tout en frottant douloureusement son crâne endolori par la chute. Il voulut prendre appuie sur la chaise afin de se relever quand il s'aperçut que son bras tendu n'atteignait pas le socle de bois du siège. Surpris, il promena son regard sur la pièce qui lui sembla tout à coup avoir grandi. Perplexe, il continua son inspection jusqu'à trouver six enfants identiques, endormis près du bureau. Il s'approcha doucement d'eux pour ne voir que ses traits se refléter sur leur visage. Devant cette découverte, le garçon ne put réprimer un cri de stupeur, réveillant ainsi les sosies. Six paires d'yeux se braquèrent alors sur lui. L'un des enfants s'assit en tailleur, frottant ses yeux à moitié fermés par la fatigue tandis qu'un autre grognait contre l'importun qui l'avait tiré de son sommeil. Edward les regarda un à un, sans vraiment réaliser ce qu'il avait sous les yeux. Il se gratta nerveusement la tête se demandant ce qui pouvait être à l'origine de ce... décuplement. Sa transmutation ? Il ouvrit la bouche pour parler quand il fut coupé par un éternuement des plus bruyants. Tous se retournèrent vers le responsable de cette intervention qui gardait un sourire béat sans se préoccuper de l'impolitesse de son débordement. Après une seconde de silence, l'un des clones fut prit d'un fou de rire incontrôlable des plus bruyants. Edward soupira puis regarda sa montre ; 2h17. À cette heure, le QG était certainement désert et s'il réveillait le colonel, celui-ci ne manquerait pas de l'envoyer promener en lui hurlant de se débrouiller seul et de le laisser dormir. Bien qu'il fût séduit à l'idée de réveiller le colonel, il se ravisa, se disant qu'il serait toujours tant de lui en parler le lendemain. Il était plus sage d'attendre, le matin finirait bien par arriver. Cependant, il se posa la question du déplacement ; pouvaient-ils se permettre d'aller et venir ainsi dans les couloirs ? Sept fullmetal alchemist ne manqueraient pas d'attirer l'attention.
Alors qu'il se creusait la tête pour trouver une solution, un ronflement se fit entendre ; l'ensommeillé s'était rendormi. Ses yeux se posèrent sur les deux qui ne s'étaient pas encore exprimés ; l'un se balançait d'avant en arrière, un sourire niais sur le visage alors que l'autre prit une teinte rouge pivoine et détourna la tête dès que leurs regards se croisèrent. Ed soupira ; ses six sosies semblaient bien différents les uns des autres. Il se figea néanmoins tandis qu'il observait ses camarades : était-il réellement le vrai Edward Elric, ou n'était-il également qu'une copie ?
À la même heure dans un appartement, un homme brun aux profonds yeux bleus contemplait sa nouvelle acquisition. Le matin même, il avait été intrigué par un imposant miroir exposé dans la vitrine d'un brocanteur. Immédiatement séduit par sa finesse et son élégance, il était entré et l'avait acheté sans plus réfléchir. Alors qu'il encaissait la somme qui lui était due, le vendeur l'avait tout de même mis en garde contre l'objet ; selon une légende, il contiendrait l'âme d'un alchimiste omniscient qui se serait lui-même enfermé dans le miroir. Sans faire grand cas de cet improbable récit, Franck Archer avait ramené son achat chez lui afin de le placer dans sa chambre, au-dessus de la commode. Et il devait bien avouer qu'il ornait à ravir le mur aux teintes claires.
S'il s'était d'abord interdit de croire à cette fable, il était tout de même intrigué, si bien qu'il ne parvenait pas à trouver le sommeil. Le colonel contemplait donc le mystérieux objet depuis un peu plus de deux heures sans oser l'interroger de peur de paraître ridicule. Il rit toutefois de cette pensée ; devant qui ? Après tout, il était seul. Il ouvrit la bouche, hésitant à troubler le silence. Il craignait d'entendre sa propre voix s'adresser à un objet, mais sans doute redoutait-il plus encore de l'entendre lui répondre. Il se leva de son lit pour se placer devant le miroir, les mains posées à plat sur l'ébène de la commode comme pour se donner une certaine contenance. Il approcha son visage et planta ses yeux dans ceux de son reflet qui le regardait fixement. Il se trouvait si ridicule à observer ainsi sa propre image qu'il décida de mettre un terme à cette mascarade. Après avoir pris une profonde inspiration, il murmura un bonjour hésitant.
Tout à coup, il crut voir la surface lisse luire d'une légère lumière laiteuse. Son reflet s'effaça doucement pour ne laisser place qu'à d'épaisses volutes de fumée noire qui semblaient tournoyer entre les montants de bois. Surpris, le colonel se recula d'un mouvement brusque et se retrouva au sol, les yeux fixés sur le miroir qui ne montrait plus que sa chambre.
Une fois qu'il eut retrouvé un rythme cardiaque normal, il se releva et se dirigea vers son lit en se frottant les yeux. Plus de lumière ni de fumée, seulement le reflet du mobilier et son visage blême. Il était exténué, sans doute avait-il imaginé cette étrangeté. Cependant il ne parvint pas à s'endormir. Malgré les protestations de la partie logique de son cerveau, il était trop intrigué par l'improbable phénomène auquel il venait d'assister et qu'il savait bien réel. Il avait beau se tourner et se retourner, s'obliger à garder les yeux fermés, il ne pouvait résister à l'envie, au besoin, de jeter des regards anxieux au miroir. Il craignait de ne plus y voir son image, il devait le surveiller afin de s'assurer que rien d'étrange ne se produisait à son insu.
Au matin, les yeux cernés de noir, il résolut de placer cet objet ailleurs. Il s'en saisit fermement pour le fixer à un mur de son salon. Toutefois, il ne pouvait retenir un regard vers son reflet à chaque passage, espérant et craignant l'apparition de la fumée qui tournait lentement comme d'épais nuages s'amoncellent, annonçant un orage. Après avoir été si fier de son acquisition, le voilà qui la regrettait. Il n'allait tout de même pas le ramener après avoir ri au nez du vendeur lorsqu'il lui avait raconté la mystérieuse légende qui entourait le miroir. Debout, immobile devant son bien, Franck Archer se grattait doucement le menton tout en cherchant l'endroit le plus approprié pour le placer. Après mûre réflexion, il jugea que le QG pourrait convenir s'il le plaçait dans la salle de travail de ses subordonnés. Ainsi, il ne l'aurait pas sous les yeux en permanence et ne serait pas tenté de le contempler à la moindre occasion.
À son arrivée, il ordonna à l'un de ses subalternes de planter un clou dans le mur sans une explication. Le soldat s'exécuta sans mot dire, perplexe devant cette nouvelle fantaisie de son supérieur. Il garda toutefois ses commentaires, craignant sa colère. Avec un air de triomphe, le colonel plaça le miroir à son nouvel emplacement. Néanmoins devant les regards qu'on lui lançait, il dut se résoudre à justifier son geste. Il lança alors que cela égayait la pièce qu'il trouvait trop austère avant de se retourner pour entrer dans son bureau de manière à éviter d'être tenté de regarder le miroir.
Dans une autre salle de ce même QG, sept enfants blonds dormaient paisiblement, roulés en boule ou étalés sur le parquet. Toutefois leur sommeil fut troublé par l'ouverture soudaine de la porte. Dans son encadrement, une grande armure se tenait immobile, les bras ballant devant le spectacle qu'elle avait sous les yeux. L'un des petits Edward s'approcha de lui en se frottant les yeux. Il le détailla de bas en haut avec un mouvement de la tête.
« Al, t'aurais pas grandi ? »
Surpris par la question, ledit Al ne sut quoi répondre à son aîné. Il observa un à un les six clones de son frère dont un baillait à s'en décrocher la mâchoire, tentant désespérément de se rendormir. Les sept enfants semblaient identiques en tout point, de la tresse qui nouait leurs cheveux aux automails qui remplaçaient deux de leurs membres ; son frère avait été multiplié. Légèrement paniqué, le géant de métal entra dans la pièce pour demander à l'alchimiste d'État plus de détails sur cette étrange situation. Cependant, à peine avait-il formulé sa question que tous les Ed prirent la parole dans un brouhaha d'explications confuses, excepté l'un d'eux, légèrement à l'écart qui regardait la scène avec de grands yeux ronds presque inexpressifs et un sourire niais. Alors que les enfants se disputaient pour prendre la parole, l'un d'eux imposa le silence d'un hurlement autoritaire. Celui-ci se tourna alors vers Alphonse pour lui faire part de ce qu'il savait.
Depuis plusieurs semaines, il travaillait sur l'application de l'alchimie à la mécanique et notamment aux automails. Il avait voulu créer un alliage à la fois léger et résistant, le poids de ses mécagreffes étant un frein à sa croissance. Selon ses calculs, il devait séparer les composants du métal utilisé pour les transformer puis les réassembler sans que cela n'en altère la structure. Toutefois, il avait ressenti une violente douleur pendant qu'il effectuait la transmutation, il avait perdu connaissance et à son réveil, il était devenu sept. Avec un soupir, Alphonse lui demanda pourquoi il avait immédiatement tenté la transmutation sur un automail déjà relié à un corps humain. Surpris, Ed cligna plusieurs fois des yeux sans comprendre où son cadet voulait en venir. Avec une pointe de lassitude, l'armure lui rappela qu'il fallait toujours vérifier une formule avant de l'appliquer, mais bien sûr, il avait été trop impatient à l'idée de gagner des centimètres. Sa mécagreffe étant reliée à son corps par connexion nerveuse, la transmutation s'était vraisemblablement étendue à tout son corps dont il avait séparé les composants pour créer sept Edward. En entendant cette théorie, le fullmetal alchemist éclata de rire ; il était impossible dans ce cas qu'il puisse se dédoubler sans perdre de sa taille, et cela n'expliquait pas pourquoi tout était tout à coup si grand.
Alphonse garda le silence, ne sachant quoi répondre, stupéfait par ce dénie de la réalité. Il aurait voulu lui faire cet aveu plus délicatement, mais de toute façon, le choc était inévitable.
« Euh... Ed... c'est toi qui as rapetissé. »
Les sept sosies se figèrent à ces mots, une expression de choc profond peinte sur le visage ; ce n'était pas son environnement qui avait subitement grandi, mais lui qui était encore plus petit que d'ordinaire. Les enfants se lancèrent des regards inquisiteurs : s'ils étaient apparus progressivement durant son sommeil, sa taille avait pu diminuer petit à petit, les composants de chaque corps auraient alors été prélevés sur chacun d'eux, incluant chaque nouvel Edward créé. Ainsi, en plus d'une réduction de taille, la transmutation avait opéré un rajeunissement de son corps. Toujours assis par terre, l'un des clones se mit à grogner, marmonnant qu'il n'en serait pas là sans ces maudits automails, que le colonel allait encore se moquer de lui mais qu'au moins cette fois il faudrait plus d'un Alphonse pour retenir sept Edward enragés. L'armure laissa le petit colérique à ses pulsions meurtrières pour se retourner vers celui qui paraissait être le plus lucide et le plus réfléchi. Il était encore tôt, peu de gens étaient arrivées au QG, ils résolurent donc d'attendre Mustang dans son bureau.
Al passa discrètement sa tête par la porte entrebâillée avant de s'avancer dans le couloir désert, suivi des sept petits sosies blonds. Toutefois, le géant de métal n'était pas au bout de ses surprises ; tout en balançant leurs bras au rythme de la marche, les enfants se mirent à siffloter joyeusement, à l'exception du dernier qui continuait de maugréer contre les inévitables remontrances qu'ils allaient devoir affronter. Surpris, le cadet des frères Elric se retourna pour leur demander le silence ; il valait mieux rester discrets pour éviter d'avoir à s'expliquer. Il accéléra donc le pas pour arriver rapidement à destination. Il ouvrit la porte du bureau encore inoccupé et s'engouffra à l'intérieur. Ici, ils éviteraient les mauvaises rencontres et seraient tranquilles jusqu'à l'arrivée de leur supérieur. Chacun prit place sur le canapé, se mettant à son aise de manière à passer l'attente le plus confortablement possible. L'un des Ed se recroquevilla sur lui-même pour se rendormir, suggérant aux autres de faire de même pour passer le temps. Alors qu'il fermait les yeux, un autre lui répliqua qu'il valait mieux s'occuper intelligemment en cherchant une solution à leur problème, ce qui n'eut d'autre effet que d'arracher un bâillement sonore à son interlocuteur. Un troisième se mit à grogner qu'il n'aimait ni les solutions ni les problèmes et qu'il ne perdrait pas son temps à s'arracher les cheveux sur des équations compliquées, d'autant plus qu'il n'aimait pas ça. Une dispute éclata alors, chacun voulant imposer son passe temps aux autres.
Alphonse les regarda débattre sans pouvoir intervenir. L'un d'eux gardait constamment un doigt levé et s'exprimait sur un ton moralisateur qu'il ne connaissait pas à son aîné. Un autre hurlait en agitant les bras dans tous les sens, tandis qu'un troisième tentait de parler entre deux éternuements. Rouge pivoine, un Edward se cachait derrière le canapé, bégayant timidement son opinion alors qu'un autre clone, las de la querelle, s'amusait déjà seul à chanter d'entêtantes comptines. L'attention de l'armure fut néanmoins attirée par le seul qui regardait la scène en silence, l'air complètement perdu. D'une voix encourageante, Alphonse lui demanda ce qu'il voulait faire mais il se contenta de hausser les épaules tout en clignant des yeux.
Une trentaine de minutes plus tard, alors que les sosies s'étaient enfin calmés, la porte s'ouvrit sur le lieutenant Hawkeye. Une pile de dossiers sous le bras, elle se dirigea vers son bureau pour les y poser et commencer à les trier. Elle paraissait exténuée et ne remarqua pas tout de suite ses huit visiteurs. Alphonse l'interpela d'une petite voix timide pour annoncer sa présence. La jeune femme se retourna avec un sursaut, surprise de trouver quelqu'un dans la pièce à une heure si matinale. Elle allait lui demander les raisons de sa présence quand elle aperçut les sept petits blonds qui la regardaient fixement. Sous le choc, elle laissa choir le stylo qu'elle tenait, la bouche ouverte, les yeux ronds comme des billes. Ne parvenant à articuler un mot, elle lança un regard interrogateur au géant de métal qui se grattait nerveusement l'arrière du casque. Mal assuré, Alphonse commença son explication, sans cesse coupé par l'un des sosies qui semblait brûler de raconter lui-même les événements. Les autres firent d'abord mine de prêter une oreille attentive à la conversation, toutefois, malgré son acharnement à rester éveillé, l'un d'eux se roula en boule sur le canapé, baillant à s'en décrocher la mâchoire ; après toutes ces émotions, il méritait bien une sieste, non ? Assise sur sa chaise, le lieutenant Hawkeye écoutait patiemment l'armure et le petit alchimiste d'acier lui relater les faits. Cependant, quand ils eurent terminé, un cri de colère retentit dans le bureau. Liza s'était levée sous le coup de la colère tandis que les Edward rentraient leur tête dans leurs épaules, comme si cela pouvait les faire disparaître. Certes, elle ne s'y connaissait pas en alchimie, mais n'importe qui savait qu'il pouvait être dangereux d'effectuer une transmutation sans que la théorie ne soit vérifiée.
Les clones commencèrent alors à se rejeter la faute les uns sur les autres, sans penser une seconde qu'il n'y avait qu'un seul Edward avant l'expérience. La jeune femme leur imposa le silence d'une voix autoritaire ; s'ils devaient rester dans ce bureau jusqu'à l'arrivée du colonel, ils n'avaient pas intérêt à gêner sa concentration, elle tenait à pouvoir faire son travail dans le calme. Tandis qu'elle leur tournait le dos pour reprendre sa tâche, les enfants s'installèrent sur le canapé sans plus chercher à se quereller. Le plus joyeux des sept dut toutefois calmer ses ardeurs vocales et se résoudre à dessiner.
Les quatre hommes de l'équipe ne tardèrent pas à arriver pour découvrir le même spectacle que leur collègue. Estomaqués, il détaillèrent chacun des clones sagement installés les uns à côté des autres. Ils dévisagèrent un instant le dernier qui souriait les yeux perdus dans le vague avant de reporter leur attention sur leur supérieure. La jeune femme leur résuma brièvement la situation, précisant que le jeune alchimiste d'État ne savait pas comment inverser les effets de sa transmutation ne s'étant pas attendu à un tel résultat. Offensé par cette déclaration, celui des sosies qui n'aimait pas les résultats, croisa les bras et tourna le dos à l'assemblée pour bouder en paix, grommelant dans sa barbe sous les rires moqueurs d'un confrère qui le pointait du doigt. Toute la petite troupe soupira : ils allaient devoir patienter jusqu'à l'arrivée de leur supérieur en compagnie des sept énergumènes.
Après une bonne demi heure, les soldats renoncèrent à se concentrer sur leur travail tant les Edward étaient agités. Commença alors une inspection des plus farfelues pour déterminer ce qui caractérisait chacun des clones. Ils découvrirent alors qu'ils n'avaient d'identique que leur physique enfantin et arborait tous des personnalités différentes. Après avoir échangé un rapide regard, les hommes de l'équipe commencèrent à s'agiter, ouvrant tiroirs et placards, visiblement à la recherche d'une chose bien précise. Au bout de quelques minutes à ignorer littéralement les interrogations de leur lieutenant qui les observait les sourcils froncés, ils s'installèrent devant les petits blondinets, stylo en main. Chacun commença alors à griffonner sur une feuille, jetant parfois des regards curieux aux enfants avant de raturer méthodiquement une ligne. Un à un, ils brandirent leur papier dans un fier « J'ai fini ». Une fois que Falman eût à son tour poussé le cri de la victoire, ils se réunirent en cercle pour commenter leurs trouvailles. Les neufs spectateurs les regardaient intrigués sans oser demander quoi que ce soit sur leur curieuse attitude. Toutefois, la jeune femme aux yeux caramels qui patientait à côté de l'armure arborait un air désespéré ; jamais ils n'avaient été si enthousiastes à l'idée de remplir un dossier, si seulement ils pouvaient dépenser ne serait-ce que la moitié de cette énergie à faire leur travail, ses journées s'en trouveraient nettement allégées.
Après quelques minutes de débat mouvementé, chaque Edward se vit coller une étiquette sur le torse. Havoc prit alors la parole, encouragé par les hochements de tête de ses camarades. C'était, selon eux, le meilleur moyen de différencier les sept alchimistes et leur attribuer des noms restaient tout de même plus plaisant qu'un simple « Hey toi! ». Liza et Alphonse durent bien admettre qu'ils avaient raison, mais ils n'étaient cependant pas préparés à la découverte qui les attendait. Si l'armure s'écroula de rire, la jeune femme haussa un sourcil en silence, perplexe quant à l'idée de ses subordonnés. Elle se tourna vers eux, espérant les convaincre de revoir les noms qu'ils avaient trouvé, ou tout du moins celui du plus gai des sept qui se voyait affublé d'une tendancieuse faute d'orthographe. Avec un hochement de tête, l'adjudant Fuery colla une seconde étiquette sur laquelle s'étalait fièrement le nouveau nom du malheureux : Joyeux.
Avec un soupir Liza observa le dénommé Grincheux marmonner qu'il n'aimait pas les étiquettes alors que l'un d'eux, trop occuper à sommeiller, et très justement nommé Dormeur, ne s'était très certainement pas rendu compte qu'il avait été rebaptisé. Celui qui se cachait derrière les cousins du canapé pour éviter d'être vu se prénommait à présent Timide, tandis que celui qui semblait le plus intelligent des sept venait de recevoir le nom de Prof. En outre, le nom très original de Atchoum avait été donné à l'enrhumé. N'en comptant que six, Liza chercha des yeux celui qui manquait à l'appel. Elle le trouva sans difficulté, assis au sol l'air complètement ailleurs sans jamais se défaire de son sourire béat ; même si ce n'était pas très flatteur, peut-être que ces subordonnés avaient vu juste en le nommant Simplet.
Alors que les Edward se moquaient les uns des autres, la porte s'ouvrit avec fracas, laissant apparaître un colonel au sourire conquérant. Il entra dans la pièce dans une pose théâtrale, narrant avec enthousiasme sa nouvelle réussite : piquer la vedette à Archer pour la résolution d'une affaire commune. Toutefois, alors qu'il se lançait dans un discours enflammé, il se figea d'un coup, une expression d'effroi imprimée sur son visage soudainement très pâle. Il reprit un semblant de contenance dans un raclement de gorge, les sourcils froncés, ordonnant qu'on lui explique pourquoi il se retrouvait avec sept nabots dans son bureau : comme si un seul n'était pas suffisant. Mal à l'aise, Alphonse se lança dans un récit hésitant, son gants d'acier grattant nerveusement le sommet de son casque tant il était gêné du comportement irresponsable de son frère. Dans son coin, le Edward Grincheux continuer de grommeler, se plaignant qu'en plus de l'humiliation publique du fait de son inhabituelle petitesse, il devait s'abaisser à demander de l'aide à cet enfoiré de colonel de ses deux qui ne manquerait certainement pas de se moquer de lui. Ce qui s'avéra bien entendu exact. À peine Alphonse avait-il terminé son explication que l'alchimiste de flamme plaqua ses mains sur sa bouche pour réprimer une violente crise de fou rire. Vexé, l'un des clones entreprit de répliquer, argumentant sur les raisons qui l'avait poussé à pratiquer cette transmutation sans test préalable, tandis que le râleur hurlait que s'il ne s'était pas multiplié il ne serait pas si petit. Un sourire en coin, ses yeux noirs pétillants de malice, Roy Mustang s'installa derrière son bureau, observant d'un air supérieur l'enfant capricieux qui s'époumonait au milieu de la pièce tout en brassant l'air avec ses petits bras à grand renforts de moulinets.
Néanmoins, aussi divertissant soit-il, cet interlude ne résolvait pas le problème de l'inversement de la transmutation. Une fois que tout le monde eût retrouvé son calme, le vrai débat put commencer. Avant de trouver la solution, il s'agissait surtout de savoir ce qu'il allait advenir des sept sosies dans l'intervalle. Devant les propositions douteuses du colonel, les enfants gardèrent toutefois bien difficilement le silence ; avec une taille pareille, ils ne prenaient pas beaucoup de place, ils n'avaient donc qu'à les laisser dans un coin. Il fallait également régler la question des recherches ; jamais ils ne pourraient entrer dans la bibliothèque nationale des alchimistes d'État avec l'apparence d'un enfant. Ils devraient donc travailler au QG. Avec un soupir de lassitude, Mustang ordonna à ses subordonnés de suivre l'Edward Prof qui semblait avoir la tête sur les épaules de manière à ramener ses recherches dans le bureau ; ils seraient sans nul doute plus tranquilles ici.
Pour le reste, il était certainement plus sage que les enfants restent avec Alphonse. Toutefois, leur chambre d'hôtel ne permettait pas d'accueillir autant de monde, aussi fut-il décidé que chaque militaire garderait un Edward avec lui. Ainsi commença une longue et pénible discussion qui devait mener à savoir lequel logerait chez qui. Personne ne semblait vouloir du Grincheux ni du Joyeux qui chantonnait sans cesse et lorsque l'on interrogeait les clones, on n'obtenait qu'un vague haussement d'épaules ; tant qu'ils n'allaient pas chez le colonel tout leur allait. La matinée était déjà bien entamée et encore aucune décision n'avait été prise, ce qui n'était pas pour plaire au lieutenant Liza Hawkeye qui voyait avec appréhension l'aiguille de l'horloge se rapprocher de midi sans que la moindre tâche n'ai été effectuée.
Agacée et soupçonnant ses collègues de faire durer le débat pour éviter leur travail, la jeune femme prit une profonde inspiration avant d'imposer le silence à l'assemblée d'une voix forte et autoritaire. Tout le monde se figea d'un coup, surpris de cette intervention. Toutes les têtes se tournèrent alors vers la tireuse qui s'était déjà emparée d'un stylo et d'une feuille. Après avoir découpé sept morceaux de papier qu'elle mélangea sur la table, elle invita les sosies à venir en choisir un chacun à leur tour pour ainsi déterminer qui les hébergerait.
Faisant prévaloir sa supériorité intellectuelle, le Prof s'avança pour tirer, avec soulagement, le nom de son frère. À contre cœur, Dormeur se leva et avança en trainant des pieds pour presque s'écrouler sur la table. Il saisit un morceau de papier qu'il ne prit pas la peine de déplier avant de retourner se rendormir. Soit, ils sauraient bien de qui il s'agissait une fois tous les papiers distribués. Atchoum s'avança alors, réprimant un éternuement de crainte de voir les petits bouts de feuille s'envoler. Il se retourna alors vers le sous-lieutenant Breda avec un sourire, heureux de ne pas être celui qui atterrirait chez Mustang. Tordant ses mains jointes, le visage rouge pivoine, Timide glissa tout doucement vers la table une fois son tour venu. Il resta quelques instants son papier en main, rougissant à vue d'œil avant de risquer un regard vers la jeune femme qui se tenait à côté de lui. Intimidé, il repartit la tête baissée, plus rouge qu'à l'aller, triturant ses mains devant sa bouche sans oser prononcer un mot. Après le passage de Simplet qui logerait chez l'adjudant Fuery, Joyeux vint à son tour tirer un papier en fredonnant un air agaçant et éclata d'un rire heureux, annonçant que sa garde revenait au sous-lieutenant Havoc.
Il ne restait à présent plus qu'un papier et un clone. Dormeur et Timide n'ayant rien précisé, trois des soldats se retrouvaient à regarder Grincheux s'avancer pour se saisir du nom qu'il restait, se plaignant que bien sûr c'était lui le dernier, qu'il n'aimait pas les tirages au sort et qu'en plus il allait devoir supporter le colonel. Sous le choc, ledit colonel se redressa, fixant avec effroi le plus invivable des sept Edward qui retournait s'assoir les bras croisés. Liza échangea un regard entendu avec Falman ; il fallait à présent déterminer lequel devait loger Dormeur et lequel avait la charge de Timide. Puisque l'ensommeillé ne semblait pas enclin à ouvrir un œil, les deux officiers s'approchèrent doucement du petit Ed qui se cachait derrière le canapé. Une main timide sortit de sa cachette pour tendre le morceaux de papier à la jeune femme et retourna précipitamment se dissimuler pour ne pas croiser les regards braqués sur lui. Avec un sourire amusée, Liza annonça que c'était à elle de l'héberger, et qu'ainsi, Falman devrait se charger du ronfleur.
Ainsi furent scellées les destinés des sept Edward, du moins pour la nuit à venir. Il restait cependant un problème : aucun des officiers n'avait chez lui de quoi habiller un enfant, or, non seulement l'alchimiste d'acier avait rapetissé, mais en plus, on le comptait désormais en sept exemplaires. Il était donc manifeste que l'un d'eux devait conduire les petits faire les magasins. Alphonse se dévoua bien gentiment de manière à éviter la corvée à ses camarades qui se lançaient déjà des œillades méfiantes. Néanmoins, une seule personne ne serait sans doute pas suffisante pour canaliser l'énergie débordante de toute la troupe, quelqu'un devrait donc accompagner l'adolescent. Dans un élan de solidarité, Havoc prit son courage à deux mains et déclara que puisqu'elle était une femme, elle devait aimer faire les boutiques et que donc, le lieutenant Hawkeye devrait y aller. La jeune femme leva les yeux vers lui, légèrement agacée par cette remarque, d'autant que si elle les laissait seuls, ils en profiteraient très certainement pour rendre visite à Morphée.
Les mains sur les hanches, elle déclara d'une voix ferme qu'il n'était pas question qu'elle quitte son poste alors qu'elle avait encore tant à faire, mais que puisque le colonel qui somnolait déjà ne semblait pas très occupé, il pouvait très bien s'en charger. Les pieds dudit colonel, jusque là confortablement installés sur le bureau, chèrent au sol tandis qu'il se redressait à l'entente de son nom, se demandant ce qu'on pouvait lui vouloir. Son lieutenant se tourna alors vers lui avec un sourire entendu, lui adressant un « n'est-ce pas, colonel ? » appuyé. Roy déglutit difficilement ; il était piégé. S'il avouait n'avoir pas suivi la conversation depuis l'annonce de sa collocation prochaine avec Grincheux, peut-être serait-elle clémente et lui répéterait-elle sa question sans trop lui hurler dessus. Toutefois, son regard sévère lui fit ravaler ses interrogations. La tête dans les épaules, il répondit d'un « bien sûr » mal assuré sous les regards surpris de ses collègues.
Et c'est ainsi que le célèbre colonel Roy Mustang sortit du QG, les sept petits Edward sur les talons, attirant l'attention des passants, surpris de voir ainsi passer sept marmots identiques, marchant en cadence tout en sifflant un petit air entêtant et agaçant, suivis d'une immense armure. À la fin de la journée, le colonel Franck Archer s'était retrouvé seul dans son bureau, ses subordonnés ayant déserté la pièce voisine depuis plus d'une heure. Il tentait désespérément de rester concentré sur ses dossiers et de ne plus penser au miroir qui ornait désormais la salle de travail de ses subalternes. Toutefois, il était de plus de plus tenté de réitérer l'expérience de la veille. Il se gratta le menton, pensif, réfléchissant à tout ce que pourrait impliquer la découverte d'un miroir doué d'intelligence. Pourtant, bien qu'il fût convaincu que cela le propulserait sous le feu des projecteurs, il ne pouvait s'empêcher de penser à ce qu'il pourrait arriver si on le surprenait à parler à son reflet. Le prendrait-on pour un fou ? Ou pire, le croirait-on narcissique au point de se parler à lui-même tout en se mirant ? Le colonel se redressa à cette pensée ; il lui suffisait de verrouiller la porte et personne ne pourrait entrer.
Un sourire étira ses fines lèvres pâles en un rictus qui devait se vouloir appréciateur. Cette grimace imprimée sur le visage, l'officier se leva pour rejoindre la pièce adjacente à son bureau. Dès qu'il ouvrit la porte, ses yeux froids se posèrent sur l'objet qui l'obsédait tant. Immobile, il semblait dormir tranquillement en attendant qu'on le réveille. Comme chez lui, Archer se plaça devant le miroir et observa un instant son reflet. Au moins, cette fois, il était préparé à ce qui allait suivre et ne fuirait pas en voyant les volutes de fumée noire. Il prit une profonde inspiration, se répétant mentalement qu'il n'allait pas réellement parler à un objet mais que l'âme d'un alchimiste y était enfermée.
« Bonsoir »
À peine avait-il prononcé ce mot que son reflet se troubla. Debout devant le mur, Archer sentait l'appréhension lui nouer l'estomac ; qu'allait-il se passer à présent ? C'est alors, tandis qu'il fixait l'épaisse fumée, qu'il cru distinguer une silhouette qui se formait lentement. Il plissa les yeux, intrigué par cette réaction et reconnu un visage : le sien. À l'intérieur du miroir, son propre visage constitué par la fumée lui répondit avec un sourire amical et enjoué. Le militaire se figea d'effroi tant il s'était peu attendu à cela. Alors qu'il ne disait toujours rien, son image continuait de lui parler, heureux d'avoir enfin un interlocuteur. Néanmoins, voyant l'homme en face de lui rester pétrifié, le visage se tut un instant. Il le regarda quelques secondes sondant son regard à la recherche d'un indice qui pourrait l'aider à comprendre pourquoi il était subitement devenu muet.
« Ah! Non mais en fait comme j'ai transféré seulement mon âme dans ce miroir je n'ai plus d'apparence physique propre à moi-même, alors du coup j'suis obligé de faire avec le reflet des gens m'voyez? »
Archer déglutit difficilement devant cette déclaration tandis que son reflet continuait son discours, essayant de le faire réagir. Toutefois, le colonel ne reprit vraiment ses esprits que lorsque le miroir annonça qu'il était bien content d'avoir été placé ici plutôt que dans sa chambre, qu'au moins il y avait du passage et qu'il pouvait entendre plein de choses. Non pas qu'il aime à jouer les commères, mais il était déjà curieux de tout de son vivant, alors maintenant qu'il n'avait plus d'autre occupation, il tendait toujours une oreille attentive aux conversations autour de lui, juste pour se tenir informer parce que la culture générale c'est d'une importance capitale. Alors bon, non il n'était pas omniscient comme beaucoup le croyaient, mais il avait une excellente mémoire et enregistrait très facilement tout ce qu'il entendait.
Franck Archer se redressa, soudainement très intéressé par ce que ce miroir, non pas curieux mais attentif, pouvait avoir à lui apprendre sur les, non pas ragots mais conversations du QG. Cependant, avant d'envisager de lui poser la moindre question, il fallait faire taire l'alchimiste resté trop longtemps cloitré seul dans son miroir. Il se racla la gorge pour lui signifier poliment qu'il souhaitait prendre la parole avant d'amorcer sa phrase. À sa grande surprise, son interlocuteur se tut immédiatement, apparemment heureux de pouvoir enfin converser avec son nouveau propriétaire. Il semblait incroyablement loquace et heureux qu'on le questionne. C'est donc avec un sourire qu'il résuma au colonel tout ce qu'il avait entendu durant sa première journée.
Archer porta une main à son menton, un sourire sournois sur les lèvres ; voilà une merveilleuse opportunité d'espionner ses subordonnés sans en avoir l'air. Toutefois, quelque chose commençait à l'agacer prodigieusement dans le récit de son reflet : le nom du colonel Mustang revenait sans arrêt, toujours accompagné de louanges. Les poings serrés, Archer ne put en supporter d'avantage : l'alchimiste des flammes venait de retirer tous les mérites d'une affaire sur laquelle ils avaient travaillé ensemble et voilà qu'il devait supporter d'apprendre que tout le QG était en admiration devant lui pour ces prouesses. Pourtant, lui-même était très apprécié des généraux et autres haut gradés alors pourquoi ne parlait-on pas de lui ? Sa colère éclata tandis que le visage de fumée entamait le récit de l'exploit de Mustang lors de la résolution de sa dernière affaire. Il devait savoir.
« Miroir! Dis moi qui est le plus populaire du QG ! »
L'alchimiste s'arrêta immédiatement de parler pour considérer l'homme qui venait de l'interrompre.
« Ben... Dans tout le QG vous semblez ne pas avoir votre pareil pour diriger vos troupes ou même effectuer votre travail, mais le colonel Mustang est sans nul doute le plus apprécié. »
Bouillant de rage, Franck Archer serra les poings à se meurtrir la chair de ses paumes avec ses ongles, ses yeux exorbités par la colère. Il avait mis tous ses espoirs dans une promotion prochaine ; monter en grade et ainsi se faire un nom parmi les plus éminents de la capital ce qui lui confèrerait à coup sûr une renommée à travers tout le pays. Toutefois, si Mustang devenait général de brigade avant lui, il resterait encore et toujours dans l'ombre de l'alchimiste de flamme. Pour pouvoir espérer le supplanter un jour, il allait devoir se débarrasser de lui. Ainsi hors course, il ne pourrait plus lui nuire de quelque manière que ce soit et il pourrait enfin penser à son ascension plutôt qu'à cette rivalité qui lui gâchait la vie au point qu'il y pensait jour et nuit. Un jour il prendrait sa revanche.
Ainsi, seul avec son miroir, Franck Archer fit le serment d'éliminer le flame alchemist de manière à ce que plus jamais il ne lui fasse de l'ombre. Un rire froid et sournois, résonna dans la pièce tandis qu'un plan machiavélique se mettait déjà en place dans son esprit. Finalement, c'était une bonne chose qu'il ait acheté ce miroir ; il allait lui être bien plus utile qu'il ne l'aurait cru...
- "Texte 9":
Auteur : Resha Tsubaki Titre de la fic : L'intermédiaire entre deux cœurs Rating : G Fandom : Dengeki Daisy Nombre de chapitres : 7 Résumé : Teru va se marier avec Daisy. Mais pourquoi tout le monde se réjouit-il alors qu'elle pleure ? Et pourquoi l'a-t-il abandonnée ?
Prologue
Debout devant le miroir, Teru regardait son reflet, pensive. Depuis un mois, beaucoup d'événements s'étaient produits, et, parfois, elle pensait que tout avait été un rêve, qu'elle était encore une lycéenne ordinaire, et qu'elle n'avait pas de véritable raison pour pleurer. Teru toucha le miroir du bout des doigts. Ce n'était réellement pas elle de l'autre côté. Cette adolescente que reflétait ce miroir n'était qu'une inconnue. Elle ne se reconnaissait pas, ce visage n'était pas le sien. Ce corps était celui d'une autre, comme si elle n'existait pas. Il ne lui restait que ses pensées au fond de sa tête. Cependant, bientôt, elles ne seraient plus les siennes. À la fin de la journée, elle ne serait définitivement plus Teru Kurebayashi. Après tous ces événements, en songeant à ce qui s'était passé depuis un mois, elle ne pouvait pas pleurer. Elle ne pouvait plus. Parfois, elle se demandait pourquoi elle était triste pour un tel homme. De son côté, partageait-il sa tristesse ? Certainement pas. Il ne reviendrait même pas. Il ne lui avait rien dit. Comme à chaque fois, elle ne savait pas ce qui lui arrivait. Elle n'était au courant de rien. Teru serra les poings. Cette longue robe blanche était tout simplement magnifique. Même bien trop pour elle. Elle n'était pas faite pour une telle beauté, elle qui avait toujours été cette fille sans atouts féminins. Elle se demandait pourquoi elle se tenait là, un bouquet dans les mains. Elle pouvait encore partir, mais pour aller où ? Personne ne l'attendait, surtout pas lui. Et pourquoi l'attendrait-il seulement ? Elle pensait qu'elle était spéciale à ses yeux, cependant cela s'était avéré être faux. On dit tout à la personne qui nous est spéciale. Peut-être n'avait-elle pas été à la hauteur. Sans doute ne lui correspondait-elle pas. En toute franchise, elle avait été une idiote depuis le début. Riko lui avait pourtant bien dit qu'il ne fallait pas l'aimer. Cependant, bientôt, tout serait trop tard. Son futur mari l'attendait avec amour, ou tout du moins était-ce ce qu'elle pensait. De toute façon, peu lui importait. Son fiancé avait toujours été présent à ses côtés, attentif à chacune de ses requêtes. Il était son héros. Elle n'imaginait pas sa vie sans lui. Elle l'aimait comme un frère, pas comme un mari, toutefois elle savait qu'elle pouvait avoir confiance en lui. Daisy était fort, c'était ce en quoi elle croyait, plus que l'amour. Non seulement il l'avait toujours sauvée, mais il l'écoutait autant que nécessaire, toujours attentif à ses moindres soucis et là pour lui proposer des solutions. Teru avait accepté sa demande en mariage quelques jours plus tard. Sur le moment, elle avait été si surprise qu'elle n'avait pas su comment réagir. Néanmoins, il avait compris et l'avait attendue sans interférer dans sa décision. Il ne l'avait en rien forcée. Toutefois, l'identité de Daisy l'avait choquée, quand bien même elle avait fini par s'y habituer et avait récupéré de son choc. Pourquoi n'était-ce pas lui ? Et voilà, elle pensait à nouveau à lui. Quand bien même elle lui en voulait, et malgré sa disparition, elle était persuadée que, s'il revenait, elle lui pardonnerait. Elle ne pouvait pas s'en empêcher. Au final, elle restait une idiote, comme il le lui avait souvent dit. Parce qu'elle l'aimait toujours. Il avait disparu sans laisser la moindre trace, tel un fantôme. Il était son point faible. Elle savait pertinemment que si elle avait dû un jour imaginer son mariage, ce serait avec lui, pas son fiancé actuel. Néanmoins, épouser Daisy n'était pas du tout un calvaire, au contraire, c'était d'un côté un soulagement. C'était l'assurance d'avoir auprès d'elle un être de confiance entière et totale. Daisy ne la trahirait jamais. Plus que tout, elle savait très bien qu'il ne reviendrait pas. Revenir, pour quoi ? Pour elle ? Ridicule. Elle ne représentait rien à ses yeux, il le lui avait prouvé en partant. Un mois après, Teru n'avait toujours pas eu la moindre nouvelle. Il se moquait bien de ses sentiments, et avait préféré partir. Toutefois, rien qu'une fois, elle désirerait le revoir et lui demander la raison de son départ. La veille de sa disparition, il avait été violent. Elle avait pris peur et avait été persuadée qu'il allait presque la frapper, ce qu'il n'avait jamais fait jusque là. Elle ne voulait pas d'un tel homme, il l'effrayait bien trop. Si telle était sa vraie personnalité, alors elle ne voulait pas de lui. À qui pouvait-elle faire croire cela ? Malgré tous ses efforts pour l'oublier, elle n'y parvenait pas. Teru continuait de se fixer dans le miroir. Elle qui n'était déjà pas bien grosse avait perdu du poids. Elle ne se trouvait déjà pas très belle, mais avec ses joues creuses elle se trouvait laide. Il n'y avait pas d'autre mot pour la décrire. Elle ne pouvait certainement pas se marier dans ces conditions. Elle ne voulait certainement pas le décevoir, après tout ce qu'il avait fait pour elle. Plus que tout, elle craignait de décevoir qui que ce fût, en particulier Daisy. Elle n'avait jamais rien pu faire pour lui auparavant, il était temps de lui rendre la pareille. Il lui avait consacré trois ans de sa vie, et continuerait ainsi jusqu'à la fin de ses jours, il le lui avait promis. Elle ne supportait pas de profiter de sa gentillesse sans rien faire en échange. De plus, devenir sa femme n'avait rien de repoussant, au contraire. Dans un coin de son esprit, elle se demanda s'il serait présent lors de la messe. S'il interromprait la cérémonie afin de l'emmener au loin. C'était vraiment un énorme cliché, elle ne vivait pas dans un film, voyons. S'il avait souhaité la récupérer, il serait venu bien avant. À présent, c'était presque trop tard, et elle n'espérait plus rien. Teru tourna enfin la tête, cessant de cette manière de regarder cette inconnue dans le miroir. Daisy avait payé pour cette magnifique robe ainsi que tous les préparatifs. Elle était bien trop pauvre pour s'en occuper. Malgré leur écart d'âge, ils entretenaient une relation très complice, bien que platonique. Dans ses dix-sept années d'existence, elle n'avait donné son premier baiser à personne, et son héros était sur le point de le lui prendre. Elle était persuadée qu'une fois mariée, elle l'oublierait. Elle n'avait aucune raison de le regretter, puisque lui avait déjà dû oublier son existence, ce qui ne l'étonnerait guère. Tant qu'elle avait Daisy à ses côtés, elle ne risquait rien, et pourrait être heureuse. Il lui assurerait un futur bien plus brillant que lui qui n'était sérieux en rien. Teru se répétait qu'elle avait fait le bon choix, même si elle savait au plus profond d'elle-même qu'elle pourrait craquer à tout instant si on savait comment s'y prendre. Cela ne faisait qu'un mois qu'il était parti, et ce sujet était encore sensible, quand bien même elle faisait de son mieux afin de l'oublier. Néanmoins, elle ne s'abaisserait pas à son niveau, elle ne se montrerait pas faible. Car, après tout, si elle était bel et bien forte, il lui fallait le prouver à présent. Teru arrangea le voile qui couvrit en partie son visage, serra bien son bouquet dans les mains puis se dirigea vers la porte.
| |
| | | Hamtaro Bettapouale
Messages : 2311 Inscrit le : 22/03/2010 Localisation : Sur le Trône de fer
| Sujet: Re: Concours du premier chapitre de fiction le plus prometteur [VOTES] Sam 6 Aoû 2011 - 14:44 | |
| J'ai beaucoup hésité entre le texte 3 et le 6 (NB à Mikan, il y a deux "Texte 5" )
J'ai particulièrement aimé le Troisième, je n'ai pas pu m'empêcher de faire un rappochement avec HP Le décor mis en place me plait bien, et je suis presque déjà attachée à Viktor Mais qui est donc cet auteur mystère ?
Mais je me suis laissée charmer par le côté poétique du Sixième. J'aime le thème, et la façon dont il est traité. C'est très joliement écrit.
De manière général, ils sont tous très bons
L'intrigue mise en place dans "Et si..." de Zimra David, est pas mal du tout (ça sent le gros complot bien compliqué )
Une mention spéciale pour le texte de Aurore0851 (je t'appellerai juste Aurore à l'avenir, je pense ) qui, même s'il est court, installe dès le début une ambiance dramatique. Je suppose que la suite sera un retour en arrière pour expliquer comment on arrive à cette scène... J'aime bien l'expression : - Citation :
- tandis que le lion fonçait sur la brebis
En général, on dit que le loup saute sur la brebis, ou bien le lion sur une gazelle. Ça peut être une façon de mettre en avant l'exotisme du prédateur, ou bien l'innocence de la victime. Ou bien, juste que ça sonnait bien. Ou alors, c'est un lion qui s'est échappé d'un zoo... Quoi qu'il en soit, j'aime bien
"Bleu Roi et les 7 Ed" est génial aussi, je ne pensais pas lire un jour une adaptation de conte aussi réussie ! Encore bravo, Mikan
Et bravo à tous les participants ! | |
| | | aurore0851 Tache d'encre
Messages : 12 Inscrit le : 22/07/2011
| Sujet: Re: Concours du premier chapitre de fiction le plus prometteur [VOTES] Sam 6 Aoû 2011 - 20:22 | |
| Merci pour la mention En fait cette expression est utilisée dans Twilight où Edward était un lion et Bella une brebis, j'me suis dit que c'était un clin d'oeil à son souvenir. Je sais qu'il est court, je me sens hyper complexée par rapport à la longueur des autres chapitres. Mais c'est juste un prologue, mon chapitre un est beaucoup plus long. ^^ Et sinon, j'ai beaucoup aimé aussi le texte de l'auteur anonyme avec Viktor ! Mais comme quand j'avais lu le chapitre de Bellu je m'étais dit "ouais ! Ca doit être sympa !", je pense que mon vote en sa faveur correspond bien au thème du concours à savoir "ça donne envie de lire! " | |
| | | Hamtaro Bettapouale
Messages : 2311 Inscrit le : 22/03/2010 Localisation : Sur le Trône de fer
| Sujet: Re: Concours du premier chapitre de fiction le plus prometteur [VOTES] Sam 6 Aoû 2011 - 21:17 | |
| | |
| | | aurore0851 Tache d'encre
Messages : 12 Inscrit le : 22/07/2011
| Sujet: Re: Concours du premier chapitre de fiction le plus prometteur [VOTES] Dim 7 Aoû 2011 - 18:41 | |
| Ben le vampire c'est le lion et l'humaine c'est l'agneau. Et dans Twilight, le lion s'éprend de l'agneau. Donc ton interprétation est valable, pour l'innocence de la victime tout du moins. Et j'ai quand même modifié pour en faire une brebis. Ben oui un agneau ça grandit ^^ Extrait du texte original (juste pour le plaisir) : - Citation :
- - Et le lien s'éprit de l'agneau... murmura-t-il.
Exaltée, je détournai la tête et dissimulai mes yeux. - Quel imbécile, cet agneau ! soupirai-je. - Quel fou ce lion... Quel masochiste... | |
| | | Resha Tsubaki Auteur de Best-seller
Messages : 1161 Inscrit le : 22/03/2010 Localisation : Вам хотелось бы знать...
| Sujet: Re: Concours du premier chapitre de fiction le plus prometteur [VOTES] Dim 7 Aoû 2011 - 19:01 | |
| Finalement, je me lance dans la lecture des textes de ce concours, je vais en faire un détail de chaque. Texte 1Même si je déteste Twilight, j'ai lu en restant impartiale. Le fandom n'est que le fond de la fic, après tout. Le "POV Bella" laisse supposer que tu vas changer les points de vue dans les futurs chapitres, n'est-ce pas ? Le "je" va incarner d'autres personnages, d'après ce que j'en suppose. Pour tout te dire, je n'aime pas les histoires à la première personne, et encore moins quand le point de vue change avec un "POV xx" en début de chapitre ou de paragraphe. Ca va du côté narration, néanmoins je t'avoue que les dialogues me dérangent, surtout les points de suspension qui ne devraient être que trois points normalement. Concernant l'histoire, je ne vais pas le cacher, j'ai été plutôt déçue. Je m'attendais à quelque chose de plus originale qu'une fille au bord de la mort qui devient un vampire par un homme mystérieux. Je trouve ça vraiment cliché. Tu nous parles d'un "événement" à la fin qui va changer sa vie, et c'est la seule chose qui pourrait attirer notre attention. Même si la fic est longue, ça ne me motiverait pas à la lire. Texte 2J'avais lu ce chapitre il y a quelques mois. Beaucoup de mois. Peut-être même un an ? Première chose : il y a beaucoup de fautes. Je déteste les fautes. Il y a des bêtas qui peuvent corriger. Ensuite, comme je l'ai dit dans le texte précédent, les fics à la première personne me dérangent. Et là, je ne sais pas pourquoi, mais ça m'ennuie encore plus. Peut-être à cause du style. L'équipe Mustang part en mission arrêter un gang mais il y a une fusillade et Hawkeye est blessée. Et ils croisent les deux frères avec Winry. Roy et Ed se hurlent dessus pendant que les deux seules filles papotent gentiment. Combien de fois ai-je lu ce genre de scénario... Ce qui m'a vraiment exaspérée (j'ai cherché un terme pendant plusieurs minutes et celui-ci semble être le plus approprié) est comment Roy la tutoie et l'appelle par son prénom à la fin. Rah comment je déteste ça Le suspens à la fin serait de savoir si elle survit ou pas. Néanmoins, dans ce genre de fictions, on se doute que c'est le cas et ils s'avouent leur amour. Surtout qu'il n'y a que quatre chapitres, ce n'est pas si long. Texte 3Du... Russe *____* Si je n'avais pas décidé d'être impartiale, je serais assez bête pour donner directement mon vote sans lire ^^ Est-ce que l'auteur est bien la personne à laquelle je pense ? Je n'ai pas vraiment noté de fautes... Et il y a un style léger. C'est plutôt un chapitre qui présente les personnages ainsi que la situation, il ne se passe pas grand-chose, aussi ne sait-on pas vraiment à quoi s'attendre. Le fait que ce soit du fantastique me laisse assez mitigée. Un école de magie n'a rien de très original. Mais, en tout cas, ça change des fics qui se déroulent aux Etats-Unis au travers du point de vue d'un adolescent au passé très difficile et qui est un martyr... Il y a quand même... Beaucoup de chapitres. Je présume que c'est l'une de ces fics où l'action vient très doucement, où il y a plusieurs intrigues et peut-être une générale, mais pas majeure. Texte 4C'est... Court. Extrêmement court. Trop court. A mon goût. En fait, tu nous décris l'essentiel sans approfondir du tout. Si tu développais, tu pourrais faire plus long. Là, ça fait, quoi... 150 mots. En ce qui me concerne, je n'aime pas avoir des chapitres trop courts (1000 mots minimum). Ce n'est pas assez long pour créer une ambiance ni attirer suffisamment l'attention du lecteur pour qu'il ait envie de lire la suite. J'imagine que l'homme est Edward, n'est-ce pas ? Tu ne donnes pas beaucoup de détails, on ne sait rien, mis à part que l'héroïne est sur le point de clamser, ce qui est un prologue classique. Texte 5Un fandom dont je ne sais pas grand-chose, mis à part que c'est une série policière. Beaucoup de dialogues, mais ils me dérangent moins que ceux du premier texte. Démarrer une fic d'une série policière par une enquête policière ratée, voilà un autre classique. M'enfin, c'est sûr qu'avec ce genre d'histoire, dur de commencer autrement... D'après le résumé, ce serait comme une reprise de l'histoire de la série en modifiant un élément. Je ne regarde pas, du coup je ne peux pas dire si c'est du copier coller ou bien personnel. De ce côté-là, je ne peux que supposer que c'est moitié moitié. Il y a pas mal de description de la scène et de dialogues, pas d'approfondissement du coup. Toutefois, vu que la fic fait quinze chapitres, j'imagine que ce sera entièrement personnel par la suite. Texte 6Un joli texte qui sort de l'ordinaire. Poétique, en effet, c'est le mot. Un peu dur à commenter, mais je vais faire de mon mieux. Il est dit que cette fic fera plusieurs chapitres. Néanmoins, je trouve que celui-là se suffit à lui-même, ça pourrait constituer un one-shot. Je ne vois pas vraiment ce que tu peux rajouter, surtout qu'il n'y a pas vraiment d'intrigue. Tu comptes peut-être faire d'autres chapitres ressemblant à celui-là ? Apparemment il s'agit de réflexions, alors ça explique pourquoi il ne faut s'attendre à rien. C'est donc un joli chapitre, mais je me demande s'il correspond vraiment aux critères du concours, pour la raison que je viens d'évoquer. Ou alors tu voulais sortir de la foule ? Texte 7L'histoire de l'un des deux qui prétend être fiancé à l'autre aux parents me rappelle étrangement une fic de Frip-ouille. C'est une intrigue plutôt classique, en même temps. Mais le fait qu'on ne sache pas combien il y aura de chapitres exactement m'empêche de porter un jugement quant à mon impression sur la suite. Si c'est quatre chapitres, je dirais que ce sera très rapide et sans apparente originalité. Quoiqu'on peut toujours combler avec des scènes inutiles, du genre on montre l'album de famille et on parle de bébé Roy en l'humiliant. On sait déjà ce qu'il y a dans la lettre en raison du résumé, du coup ça ne laisse pas vraiment de suspens pour un premier chapitre. Ca me fait presque penser à du remplissage. Texte 8J'avais lu ce chapitre lors de sa publication mais je l'ai survolé afin de me remettre l'essentiel en mémoire. L'idée des sept Ed est originale pour les nains, c'est vrai que ce n'est pas évident de trouver sept personnages. Après, on retrouve les caractéristiques de l'histoire de Blanche-Neige (miroir, "sorcière", etc). Etant donné que c'est une reprise du conte, on se doute très bien de ce qui va se passer, maintenant qu'on a l'adaptation avec l'univers de FMA ce n'est pas bien dur. Le style est très... Dense. Il faut rentrer dans le texte pour bien se l'approprier. Texte 9Sublime. Magnifique. A quand la suite ? J'ai été méchante, je l'avoue. Mais je ne suis pas forcément du genre à jeter des fleurs sur tout ce qui bouge, surtout que c'est un concours et qu'il faut savoir être sélectif. J'hésite encore pour mon vote, mais je pense déjà savoir pour qui voter. Petite note à ceux qui votent pour eux-mêmes (parce qu'il y en a toujours) : c'est stupide.
| |
| | | Edward Smith Romancier
Messages : 653 Inscrit le : 06/11/2010 Localisation : France
| Sujet: Re: Concours du premier chapitre de fiction le plus prometteur [VOTES] Dim 7 Aoû 2011 - 22:34 | |
| Oh je doute que quiconque, hors ceux qui n'ont pas lu attentivement les règles posées par Mikan, ai envie de voter pour son propre texte après interdiction... J'ai confiance en cette communauté, personnellement.
Je n'ai pour l'instant que survolé les textes concourants, mon choix n'est donc pas encore très clair. Je tenais cependant à répondre aux deux commentaires qui ont apparemment évoqué mon texte.
Le Hamster: Tout d'abord merci beaucoup pour ta voix, certes, mais surtout pour ton enthousiasme. Je suis ravi de voir que cette sensation "d'éphémère" que j'ai voulu en quelque sorte instaurer n'est pas un échec, Vinou, que je remercie encore pour son commentaire, ayant plutôt trouvé ce point déplaisant au premier abord. Je suis également soulagé de ton point de vue sur l'entré dans le texte, le premier paragraphe ayant été plus ou moins critiqué par Vinou pour sa lourdeur - le pauvre, il va finir par croire que je le prend pour un tortionnaire alors qu'il n'en est rien bien au contraire -, j'ai eu quelques craintes à propos de "l'ouverture au lecteur". Merci encore une fois pour ton point de vue, et heureux que ce texte t'ai plu!
Resha Tsubaki: Merci à toi aussi, avant toute chose, pour ton commentaire! A l'instar du Hamster tes compliments sur la poétique de mon texte me font plaisir. Je tenais cependant à répondre à tes interrogations vis à vis de ce qui constituerait la "forme générale" de tout le texte. Une fois n'est pas coutume, je vais extraire quelques fragments citationels de ton commentaire pour y répondre de manière claire et concise... Enfin essayer.
"Il est dit que cette fic fera plusieurs chapitres. Néanmoins, je trouve que celui-là se suffit à lui-même, ça pourrait constituer un one-shot. Je ne vois pas vraiment ce que tu peux rajouter, surtout qu'il n'y a pas vraiment d'intrigue. Tu comptes peut-être faire d'autres chapitres ressemblant à celui-là ?"
Absolument. La réponse à cette interrogation se trouve dans la courte préface au texte: il s'agira de quatre visions de cette fameuse "place du Souvenir", chacune écrite de façon analogue à cette première partie mais dont les personnages, les ressentis et tout ce qui tourne autour de l'atmosphère du texte seront différents. Je ne cherche absolument pas ici à écrire une longue histoire, l'expérience m'a prouvé que j'étais particulièrement mauvais pour cela. Je cherche alors ici un compromis entre l'histoire racontée et une sorte de "condensation poétique" si j'ose dire, sans doute parce que je suis en quelque sorte frustré d'être parfaitement incapable d'écrire des fictions sur vingt chapitres.
"Apparemment il s'agit de réflexions, alors ça explique pourquoi il ne faut s'attendre à rien."
J'ai un peu de mal à comprendre le sens de cette phrase, pour tout avouer. Cependant je commenterais ta remarque sur la nature de mon texte: il part en effet d'une """réflexion""" - bien que se soit une insulte à la réflexion de classer cette espèce de rêverie comme telle - pour conter ces quatre histoires. Il ne s'agit cependant pas de réflexions en elles-mêmes. Peut-être peut-on en trouver, parfois, des embryons de réflexion un peu avortés, mais l'intention ici est surtout de raconter une histoire sans trop la raconter, en laissant parler le texte plutôt que le narrateur. Cela semble sans doute un peu pompeux dit comme cela, mais je n'arrive pas à exprimer l'idée autrement, je m'en excuse...
"C'est donc un joli chapitre, mais je me demande s'il correspond vraiment aux critères du concours, pour la raison que je viens d'évoquer. Ou alors tu voulais sortir de la foule ?"
Je pense avoir répondu à cette première remarque: oui, à mon sens, il correspond aux critères demandés dans une perspective un peu différente des autres textes présentés. Ce qui nous amène à ton ultime question. En toutz franchise non, je n'ai jamais cherché à sortir d'une quelconque foule pour la simple raison que, lisant très peu les textes des phoenixiens, j'en ai honte par ailleurs, je n'ai pas d'idée précise de ce qui constituerait une sorte de "texte type" à défier. Je pense que cette impression vient du fait que j'écrive plus couramment de la poésie que de la prose, à l'inverse, du moins j'imagine, des auteurs des autres textes. La plupart d'entre eux ont la volonté d'écrire une fanfiction, de raconter clairement une histoire, de plonger dans un univers original ou non. Or, ce n'est pas mon cas. Cette histoire j'aurai pu la raconter dans une prose soignée et bien plus claire -celle de Vinou ou de Mikan par exemple - si j'en avais eu l'envie - et la capacité bien évidement, ce qui n'est absolument pas certain -. Cependant je ne l'ai pas fait, entre autre parce que mon objectif va au delà du "raconter une histoire", et s'approche plus de l'approche poétique justement. J'espère avoir été un tant soit peu clair... Merci encore en tout cas pour ton commentaire! | |
| | | Bellusagi Auteur de Best-seller
Messages : 1294 Inscrit le : 22/03/2010 Localisation : Mondragon
| Sujet: Re: Concours du premier chapitre de fiction le plus prometteur [VOTES] Dim 7 Aoû 2011 - 23:47 | |
| C'est quelques peu difficile de choisir!
Pour commencer mon texte... Resha, c'est vrai je suis une fan des points de suspensions mais s'il y en a plus de 3 c'est qu'ils sont passés à travers la correction... Donc désolé^^, ce n'est pas voulu.
Le texte 2 est super. Les personnages sont fidèles à eux même tout en ayant un petit quelque chose propre à l'intrigue. De plus la fin incite grandement à aller voir la suite, ne serait-ce que pour savoir comment vont s'en sortir les personnages.
Le texte 3 fait effectivement pas mal penser à Harry Potter, de plus... Victor... On pense forcément à Victor Krum. L'histoire à l'air sympa mais c'est pas celle dont j'ai le plus envie de lire la suite.
Le texte 4, Twilight. Je ne peux qu'aimer, mais c'est vrai que ce chapitre est un peu court, on dirait presque un résumé. Mais, j'avoue que j'aimerais beaucoup savoir quelle est cette menace qui fait si peur à Bella, elle qui d'habitude s'inquiète plus pour les autres que pour elle.
Le texte 5, NCIS Los Angeles, n'arrive pas à la hauteur de la série originale mais il y a parfois de bons épisodes. Le premier chapitre laisse présager une intrigue dense où l'action y à sa place et plutôt deux fois qu'une. Qui sont les vrais méchants? Les personnages principaux vont-ils s'en sortir? Je dirais donc que oui, ça donne envie de lire la suite.
Le texte 6, c'est plutôt bon et sympathique mais en arrivant à la fin du chapitre j'ai pas vraiment été prise d'une irrépressible envie d'aller lire la suite.
Le texte 7, le thème des fausses fiançailles est très répandu, que ce soit dans les fics, les romans ou mêmes les films, mais j'aime bien car ça entraine toujours des situations cocasses et donc beaucoup d'humour. De plus, je trouve que c'est une situation qui va plutôt bien aux caractères des personnages.
Le texte 8, Blanche Neige revisité, c'est plutôt pas mal, la méchante sorcière est devenue un méchant colonel (euh ou général, je sais plus) et les animaux de la forêt qui aide normalement blanche neige et les sept nains des soldats. C'est plein de surprises.
Le texte 9, je ne connais pas du tout le fandom alors c'est difficile de juger mais le premier chapitre semble présagé une fic sympa et entrainante.
Au fur et à mesure que je lisais les textes je me disais que j'allais jamais réussir à me décidé pour un texte, pourtant il faudra bien! Je ne précise pas pour lequel j'ai voté car au moment où j'écris ces lignes je ne me suis pas encore décidé. | |
| | | Vinou Factrice suprême et fourbe
Messages : 7282 Inscrit le : 22/03/2010 Localisation : Un esprit sain dans un porcin.
Disponibilité : MP-tisez-moi au besoin, la magie de la boîte mail me téléportera à vous même en cas d'absence sur le forum
| Sujet: Re: Concours du premier chapitre de fiction le plus prometteur [VOTES] Lun 8 Aoû 2011 - 12:36 | |
| Bonjour, j'ai pris du temps pour lire vos chapitres. Déjà je remercie tous ceux qui ont participé à ce concours, ça fait vraiment plaisir de voir qu'autant d'auteurs se sont investis dans cette opération (je comptais aussi participer mais les aléas de la vie... :/). J'espère surtout que vous avez pris plaisir à ça, c'est le principal Il y a certains chapitres que j'ai déjà lus (et donc commentés) avant la participation à ce concours alors évidemment je ne vais pas reprendre ce que j'ai déjà dit en commentaire, ça serait un peu redondant donc pour les auteurs concernés, si je ne dis rien ici ce n'est pas parce que je boude votre texte, simplement vous savez déjà ce que j'en pense (je mets les liens vers mes review au cas où). Voilà donc mon avis sur chacun des textes. Comme toujours, à prendre pour ce que ça vaut, hein, mes conseils ou remarques ne sont pas à prendre pour des paroles d'or mais si ils peuvent vous aider... TEXTE 1Avis déjà donné. Cf. ma review. TEXTE 2Avis déjà donné. Cf. ma review. TEXTE 3Ia lioubliou ! Franchement... Intriguant comme chapitre. Autant les histoires de magie c'est quelque chose qui m'attire assez peu, autant avoir ancré ton récit en Russie ça donne une couleur et un charme à cette fic. Je vais me permettre une critique cependant, j'aurais aimé avoir des indices sur l'époque dans laquelle se déroule cette histoire. C'est vraiment le point manquant de l'affaire. Ce chapitre donne un bon aperçu de la situation. Personnages, décors, lieux... Pour une fic censée contenir 46 chapitres je ne trouve pas gênant le manque d'action du début. Si la fic avait du être très courte ça aurait pu être moyen car on n'en aurait pas eu assez, ou tout aurait été concentré en quelques chapitres sans avoir droit à un bon développement. Je trouve néanmoins la fin trop abrupte et pas assez accrocheuse. Certes, le chapitre passe un peu pour un prologue, mais j'aime quand les chapitres (surtout les premiers) donnent matière à se questionner. Un petit suspens aurait été sympa même si dans le contexte (une rentrée des classes) c'est assez difficile à mettre en place. Bien écrit, bien mis en place, peu voire pas de fautes d'orthographe... Rien à redire pour la forme en ce qui me concerne. Le style est classique mais efficace. En tout cas le chapitre est agréable et intéressant à lire, il y a beaucoup de qualités et j'aimerais pouvoir pousser la lecture plus loin pour cette histoire (alors mystérieux(se) inconnu(e) si tu te sens l'envie de venir nous rejoindre, n'hésite surtout pas, ton histoire m'intéresse). TEXTE 4Un texte vraiment très court donc très difficile à juger. Pour un prologue il se tient bien, ça c'est certain. On a une situation, des personnages plantés et un suspens final. Intéressant donc mais assez difficile de juger ce texte très court par rapport aux autres proposés (qui donnent à voir plus de détails, plantent une situation avec plus d'éléments...). Ca ne veut pas dire qu'un texte court en guise de prologue soit mauvais (au contraire, en général un bon prologue ne s'éternise pas), mais il va m'être très difficile de le comparer aux autres textes. Néanmoins il est bien construit et il a le mérite de mettre tout de suite dans le bain (bon point pour un prologue). TEXTE 5Même sans connaître le fandom le chapitre se laisse bien lire, peut-être le côté policier qui est bien maîtrisé. Le texte est très bien construit et bien écrit, les transitions entre les scènes sont impeccables et donnent un texte très fluide à la lecture très agréable. Alors il est certain qu'avec un scénario qui commence ainsi et un chapitre qui se finit comme ça, on a envie de lire la suite. Le genre policier c'est très efficace, ajouté à ça le fait qu'on peut lire et comprendre ce texte même sans connaître le fandom c'est vraiment bien. Le bémol je trouve c'est le manque d'originalité. La situation et la façon dont elle est présentée sont très classiques pour le genre. Ca ne présage pas forcément une fic très prévisible mais on a déjà l'aspect "personnel" un peu altéré. TEXTE 6Avis déjà donné. Cf. ma review. Mais juste en survolant ce qui s'est dit alors que j'allais poster ce long message, j'ai vu mon pseudo paraître dans le post de mon fiancé Smith alors j'ai lu plus attentivement. Donc juste pour rebondir sur ceci : - Ed Smith mein Lieber a écrit:
- je suis ravi de voir que cette sensation "d'éphémère" que j'ai voulu en quelque sorte instaurer n'est pas un échec, Vinou, que je remercie encore pour son commentaire, ayant plutôt trouvé ce point déplaisant au premier abord. Je suis également soulagé de ton point de vue sur l'entré dans le texte, le premier paragraphe ayant été plus ou moins critiqué par Vinou pour sa lourdeur
Effectivement j'ai reproché ceci à ton texte, mais garde en tête que c'est par rapport à mes goûts et non pas « objectif » comme approche. Ta façon de présenter les choses n'est pas mauvaise en soi, elle est simplement non adaptée à ma façon de percevoir et encore heureux, ce serait un peu pourri si on aimait tous les mêmes choses Donc voilà, ce n'est pas du tout quelque chose qui va rentrer en compte dans ma façon de choisir le texte pour lequel je vote. Lorsqu'on fait ce genre de concours je fais des commentaires « divisés en deux ». D'un côté, il y a des points que je juge pour la qualité du texte (orthographe, style, soin de la mise en page, intérêt du scénario -j'entends par là si ce n'est pas du réchauffé ou trop attendu etc...-) et à côté une partie de simples commentaires juste parce que j'aime donner mon avis mais comme il n'est question que de goûts persos ça n'entre pas dans mon jugement (ce serait très injuste par exemple pour des gens qui écrivent sur des fandom que je n'apprécie pas). Voilà voilà TEXTE 7… Ca me rappelle vaguement l'histoire du mariage arrangé pour moi par ma môman avec une charmante inconnue cochinchinoise (mama je t'aime)... Je suis persuadé d'avoir déjà lu ce texte quelque part, très certainement sur FF.net mais ça remonte à un moment déjà. La situation est très revue pour une fic FMA. Les scènes sont très cliché : Ed qui se prend la tête avec le colonel dans son bureau, pique une colère, les subordonnés qui font la sourde oreille, Hawkeye qui fait marcher les troupes avec son flingue... Dommage, avec un scénario plus intéressant et créatif je pense qu'il y aurait eu une bonne matière car il y a des qualités d'écriture. Mais bon, j'ai lu énormément de fanfictions FMA donc les scènes redondantes me soulent facilement et je les vois beaucoup plus que dans des fandom que je lis peu (si vous me sortez des scènes ultra-vues et revues sur du Twilight je n'y ferais pas attention par exemple :/). Sinon, je trouve le résumé proposé très maladroit. On s'attendrait dans le premier chapitre à ce que soit révélé le contenu de la fameuse lettre puisque c'est dit clairement en résumé. L'effet de suspens tombe à plat et la fin du chapitre ne donne pas particulièrement envie d'en savoir plus... Puisqu'on dévine/sait déjà grosso modo ce qui va se passer via le résumé. Hormis ça, le texte reste bien écrit et propre, avec un style simple mais ça se lit bien. Mais vraiment trop d'éléments réchauffés côté mise en scène et un résumé qui brise le suspens d'entrée de jeu alors que ça aurait pu être rigolo pour le lecteur de se faire ses propres films par rapport au contenu de la lettre en attendant le chapitre suivant. TEXTE 8Je ne vais pas être très impartiale car ça fait longtemps que je voulais lire ce truc. De toute évidence tu t'es éclatée sur ce chapitre, il m'a un peu sorti de ma déprime du moment, merci pour ce joyeux instant de grosse marade Sans vouloir te jeter des fleurs c'est 'achement bien écrit. Connaissant l'existence de ce texte depuis longtemps je ne m'attendais pas à le voir écrit comme ça (j'attendais un truc carrément plus brouillon). J'ai toujours du mal à trouver à redire sur ton style parce qu'il correspond bien à ce que j'aime, alors c'est difficile de trouver des soucis dedans. Ah si, je pourrais grogner sur l'emploi du terme « décuplement » pour l'apparition de 6 Ed alors que mathématiquement on pourrait en attendre 10, mais c'est une déformation professionnelle et je suis un chieur. Et puis là y a un pléonasme : - Citation :
- L'un des petits Edward
J'ai bien déliré avec ce chapitre et c'est clair que je lirais la suite, dans le genre petite fic remonteuse de moral elle est excellente. Texte bien écrit, bien construit, bien découpé... Bon, mémé maîtrise, mais je n'en attendais pas moins huhu. TEXTE 9Le fandom m'est totalement inconnu, donc je découvre... Un petit point noir d'entrée de jeu : la mise en page. Je suis toujours extrêmement chiant avec ça, je vous prie de m'excuser mais c'est pour moi un calvaire de lire sur un écran un texte qui n'est pas aéré (même en zoomant mes yeux fatiguent très vite en passant d'une ligne à l'autre s'il n'y a pas de paragraphes clairement découpés). C'est le bémol de ce texte. Alors c'est bien écrit, mais Resha j'ai toujours trouvé que tu avais un bon style de toute façon. Le coup des interrogations pré-mariage c'est assez classique comme thème, mais ça marche quand même. Mais le problème, c'est que ne connaissant pas le fandom je suis... Largué :/ Je suis perdu dans cette histoire de mariage. Il aurait pu être bien de glisser plus d'éléments sur la situation exacte des protagonistes (sans pour autant coller un résumé du fandom ultra-lourdingue en introduction, chose que je n'aime pas non plus -j'suis chiant, c'est l'âge-). Donc j'ai énormément de mal à juger ce texte. D'un côté le style est bon mais de l'autre je suis dans l'incapacité totale de juger le scénario, son intérêt, son originalité par rapport au fandom... Très difficile, sur ce coup-là :/ Je mets quand même un bon point car... Ben en fait je trouve que ça fonctionne toujours plutôt bien le suspens de ce type en fin de chapitre. L'épousera, l'épousera pô... C'est très très utilisé, mais ça fonctionne pas mal. C'est dommage pour mon cas de ne pas connaître les personnages, je pense que le suspens aurait mieux fonctionné mais je n'ai pas le temps de découvrir le fandom pour donner un meilleur avis malheureusement. C'est assez difficile de choisir un texte car le niveau est plutôt haut je trouve, vous avez tous écrit quelque chose de cool, y a aucun texte que je jugerais « mauvais ». J'essaye dans la mesure du possible de m'éloigner de mes goûts pour donner un vote objectif et choisir un chapitre qui a à mon sens les qualités d'un premier chapitre (bonne introduction, donne envie de lire la suite, qualités narratives, maîtrise du style, originalité du scénario proposé, orthographe et mise en page -même si sur ce point je ne juge pas sévèrement-...). Il y a quelques textes qui se détachent selon moi, et pour lesquels j'ai du mal à départager. *1° Une introduction réellement efficace qui permet de s'immerger dans le fandom même sans le connaître, un scénario qui promet un vrai intérêt lorsqu'on accroche au genre de la fic. Bien écrit, bien mis en place. *3° Sans trop savoir mettre le doigt sur le truc exactement il y a quelque chose qui m'attire dans ce texte et me donne envie de lire la suite pour connaître les aventures de ce professeur. L'univers reste assez original, même si la magie est à la mode le monde russe ne l'est pas tellement, c'est plaisant à trouver dans une fic. *5° Un scénario qui amène forcément à du suspens, une écriture très agréable et un sens de la mise en scène maîtrisé. *6° Le style est assez personnel et vraiment intéressant. La perspective de quatre chapitres abordant un même objet sous quatre angles différents m'intrigue beaucoup. Le chapitre lui-même n'amène pas à une suite en tant que telle mais l'intérêt est justement dans la variation de point de vue que peuvent apporter les chapitres suivants, qui peuvent éclairer certaines zones d'ombres éventuelles ou au contraire laisser planer un doute constant. *8° Narration hyper propre et maîtrise d'un humour très accessible et léger, même si on connait le conte parodié (et donc qu'on peut déduire certaines choses dans la suite de l'histoire) l'ambiance donne réellement envie d'en lire plus parce qu'on passe un très bon moment de rigolade. Alors en ce moment-même je serais bien incapable de départager ces textes, donc je n'ai pas encore voté. Je vais certainement prendre le temps de tous les relire au moins une fois (même ceux que je n'ai pas inclus dans ma petite liste) pour choisir parce que là j'en suis incapable. Ca se jouera probablement entre les textes que j'ai « pré-sélectionnés » mais je ne l'affirme pas. Encore merci à tous et bravo pour vos textes, j'espère que vous nous ferez l'honneur de les publier (pour ceux qui ne l'ont pas déjà fait) et d'en publier la suite PS @mémé et aux autres : je me suis permis d'éditer ton post Mikan (puisque tu es en vacances mais ce petit truc pourrait poser problème pour les votes si on ne fait pas attention) pour remplacer le deuxième n°5 par un n°6 (p'tite erreur de numérotation, Ed-grincheux a du tenter de transmuter le numéro 5...). | |
| | | Iisa Tache d'encre
Messages : 12 Inscrit le : 13/08/2011
| Sujet: Coucou ! Sam 13 Aoû 2011 - 19:42 | |
| Une brève réponse pour ceux et celles qui se posaient la question : je suis l'auteure du troisième texte Bravo pour vos écrits, j'aime beaucoup ! Je n'aurai malheureusement pas le temps de donner mon avis sur vos premiers chapitres, puisque je suis en vacances et que ma connexion internet... me lâche Bonne continuation à tous ! | |
| | | Vinou Factrice suprême et fourbe
Messages : 7282 Inscrit le : 22/03/2010 Localisation : Un esprit sain dans un porcin.
Disponibilité : MP-tisez-moi au besoin, la magie de la boîte mail me téléportera à vous même en cas d'absence sur le forum
| Sujet: Re: Concours du premier chapitre de fiction le plus prometteur [VOTES] Sam 27 Aoû 2011 - 19:51 | |
| Bonsoir Iisa, je suis content de pouvoir mettre un pseudo sur le troisième texte Je ne sais pas si tu es intéressée par le forum, mais si c'est le cas je te propose d'aller te présenter en quelques lignes (ou en un roman ) sur cette section. Comme ça on pourrait mieux te connaître et les membres pourraient t'accueillir comme il se doit =) En tout cas que tu restes parmi nous ou non, un grand merci à toi d'avoir participé, pour ma part j'ai vraiment bien aimé ton texte (même si je n'arrive toujours pas à dire quel est ce petit "truc" qui le rend attractif pour moi). Bonnes vacances et bonne continuation à toi aussi ! | |
| | | Iisa Tache d'encre
Messages : 12 Inscrit le : 13/08/2011
| Sujet: Re: Concours du premier chapitre de fiction le plus prometteur [VOTES] Sam 3 Sep 2011 - 11:00 | |
| Coucou ! Ce concours se termine quand ? Bonne journée ! | |
| | | Bellusagi Auteur de Best-seller
Messages : 1294 Inscrit le : 22/03/2010 Localisation : Mondragon
| Sujet: Re: Concours du premier chapitre de fiction le plus prometteur [VOTES] Lun 5 Sep 2011 - 14:07 | |
| A l'origine, les résultats devaient être annoncés le 1er septembre, en tout cas c'est que qui est décrit dans le premier post de ce sujet par notre dictatrice préférée... Mais je crois qu'elle nous a oubliée mdr... | |
| | | Mikan Dictatrice au fouet d'argent
Messages : 6806 Inscrit le : 20/03/2010 Localisation : Je suis passée par ici, je repasserai par là...
Disponibilité : Moyenne
| | | | Iisa Tache d'encre
Messages : 12 Inscrit le : 13/08/2011
| Sujet: Re: Concours du premier chapitre de fiction le plus prometteur [VOTES] Lun 5 Sep 2011 - 18:49 | |
| Merci Je vais relire tout ça pour le prochain alors ! Bises ! | |
| | | aurore0851 Tache d'encre
Messages : 12 Inscrit le : 22/07/2011
| Sujet: Re: Concours du premier chapitre de fiction le plus prometteur [VOTES] Mar 13 Sep 2011 - 11:51 | |
| Félicitations à Iisa, c'était vraiment mérité ! A très bientôt pour la suite j'espère ! | |
| | | Contenu sponsorisé
| Sujet: Re: Concours du premier chapitre de fiction le plus prometteur [VOTES] | |
| |
| | | | Concours du premier chapitre de fiction le plus prometteur [VOTES] | |
|
Sujets similaires | |
|
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |